Le blog voyage Monsieur Jetlag

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tour du monde solo

Tour du monde seule : elle nous raconte son parcours

Partir en tour du monde seule.

Félicité est partie faire le tour du monde en femme seule . Un pari audacieux surtout quand on est une femme. Elle raconte son parcours au blogueur voyageur Monsieur Jetlag , qui lui aussi fait le tour du monde seul . Est-ce facile de partir seule en voyage quand on est une femme ? Elle vous donne tous ses conseils pour voyager seule .

tour du monde seule

Bonjour, en quelques mots, qui es-tu Félicité ?

Bonjour, je m´appelle Félicité, j´ai 35 ans et suis passionnée par les voyages, les gens et leur culture. Avant de partir en tour du monde , j´étais directrice commerciale adjointe pour une PME basée en Allemagne. Dès que je le pouvais, je partais en voyage pour m´évader le temps d´un week-end ou 1 à 2 semaines.

Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir te lancer en tour du monde ?

J´étais prise dans une spirale infernale dans mon travail et je n´y voyais pas vraiment d´issue. Je ne “vivais” plus que pour mon travail, je n´avais que peu de temps libre et n´arrivais plus à avoir une balance saine entre vie privée et vie professionnelle. Bref, j´avais besoin de soufler, de prendre du recul et surtout un grand besoin de changement de vie. Comme j´avais toujours eu ce rêve de tour du monde seule , je me suis dit que c´était le moment de partir et de me lancer dans cette aventure.

Pourquoi faire ce tour du monde en femme seule ?

Je suis partie seule car j´avais envie de profiter de cette année de voyage à fond, de ne dépendre de personne, d’être libre et de lâcher prise. C´était l´occasion pour moi aussi de me retrouver et de me prouver que je pouvais le faire.

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Les aventures d’un tour du monde en tant que femme seule

Quelles destinations as-tu planifié en premier ?

Avant de partir en tour du monde seule , je m´étais fixée un intinéraire d´une quinzaine de pays, tout en sachant que c´était beaucoup trop de pays sur 11 mois et que mon itinéraire ne serait pas fixe. J´étais prête à le modifier à tout moment. Ma seule certitude était que je voulais commencer par l´Afrique du Sud et l´Inde. Car ces 2 pays m´attiraient le plus et je voulais vraiment prendre mon temps pour les découvrir. Mon itinéraire de départ était : Afrique du Sud (1 mois), Zambie (10 jours), Inde (1 mois), Sri Lanka (3 semaines), Vietnam (3 semaines), Cambodge (2 semaines), Thailande (1 mois), Malaisie (2 semaines), Singapour (1 semaine), Philippines (1 mois), Les iles Fidji (1 semaine) Polynésie francaise (2 semaines), Ile de Pâques (1 semaine), Argentine (1 mois), Mexique (1 mois) et Cuba (3 semaines).

tour du monde seule femme

Au final mon tour du monde seule a été : Afrique du Sud (1,5 mois), Zambie (10 jours), Inde (2 mois), France (1 mois), Vietnam (1 mois), Cambodge (1 mois) et Thailande (2 mois), raccourci à cause de la situation sanitaire internationale début 2020.

Recommandations

N’as-tu pas eu peur en tant que femme seule ?

Oui, j´ai eu quelques peurs, ou plutôt des moments d´insécurité pendant mon voyage, surtout en Afrique du Sud et en Inde. J´étais excitée à l´idée de découvrir ces 2 pays, mais j´étais consciente aussi que ça allait être difficile de voyager seule et qu´il me faudrait être très prudente. En Afrique du Sud, rapidement j´ai pris l´habitude de demander à mes hôtes des conseils sur la ville, les endroits à visiter et ceux à éviter. Et j´appliquais à la lettre leurs recommandations.

Par exemple: ne jamais sortir seule à la nuit tombée, porter des habits amples, ne pas montrer qu´on a des affaires de valeurs sur soi … J´ai gardé cette habitude tout au long de mon voyage et je la conseillerais à tout le monde. En plus de nous rassurer, on obtient souvent des lieux “secrets” à visiter. Il me vient à l´esprit 2 situations un peu tendue que j´ai vécue pendant mon voyage:

Exemple de situations dangereuses

1 – Mon premier jour en Inde a été plutôt effrayant. Je suis partie le matin de l´auberge pour visiter seule le vieux Dehli. En arrivant devant le fort rouge, plusieurs hommes se sont approchés de moi, l´un après l´autre, pour me proposer leur aide pour acheter mon billet d´entrée ou pour me guider dans le chateau. Au bout d´un moment je me suis retrouvée avec une dizaine d´hommes me suivant …

Là j´ai eu peur ! J´ai essayé de garder la tête froide. Après tout j´étais dans un endroit touristique, il y avait du monde autour de moi. Mais pour me rassurer, j´ai pressé le pas pour essayer de marcher juste derrière des groupes de touristes. Et ne pas être seule. Pour la visite j´ai du coup pris un guide en achetant mes billets pour etre tranquille. Après coup, je pense que j’étais plus effrayée par la foule et toutes les histoires que j’avais lues que par la situation elle-même.

2 – Les arrêts de bus en Inde … Je voulais prendre le bus de Mumbai à Pune qui était à 5h du matin. Le chauffeur de taxi m´a déposé au bord de ce qui sert d´autoroute. En me faisant comprendre que c´était l´arrêt de bus. Aucun panneau, nuit noire, avec des voitures passants à toute allures et d´autres garées au bord. Je peux vous dire que je n´étais pas fière. J´avais mon téléphone dans ma main et dans ma poche, prête à appeller la police… Mais le bus est arrivé à cet endroit insolite avec seulement 10 minutes de retard !

Conseils voyage

J’ai aussi pris des eSIMs sur chaque destination, afin d’être en ligne constamment, et de bénéficier de données illimitées. J’ai ainsi pu conserver mon numéro Whatsapp et être en lien avec mes proches constamment. Le prix est très avantageux en plus, moins cher que des cartes SIMs locales. Je vous conseille d’en prendre vous aussi : découvrir les services eSIMs .

Les dangers d’un tour du monde seule

Quels sont les dangers de voyager seule ?

Je pense qu’il n’y a pas plus de danger de voyager seule pour une femme que pour un homme. Même si toutefois il est vrai qu’une femme doit être plus prudente et vigilante. Mais c’est vrai également dans notre vie quotidienne, pas uniquement en voyage. Par exemple, une femme va devoir faire plus attention à la manière dont elle s’habille. Ou à qui elle accorde sa confiance, aux conséquences de ses actes …

As-tu fait des mauvaises rencontres ?

Non, je n´ai pas fait de mauvaise rencontre, au contraire j’ai faits de nombreuses superbes rencontres. Je dois dire que j´étais méfiante et avais pour règles: pas de soirée trop arrosée, pas de drogue, pas d’amourette.

Préfères-tu les villes ou les campagnes et pourquoi ?

Avant mon tour du monde seul , je préférais les villes, leurs musées et leur vitalité. Mais j’avoue que les villes en Inde et leur tumulte m’ont écoeurées. Maintenant je préfère de loin les petites villes et la campagne. Il y a moins de monde, les gens sont plus accessibles et la nature est à portée d´yeux.

Ses plus beaux souvenir du tour du monde

Quels sont tes plus beaux souvenirs ?

Ce voyage a été rempli de tant de belles choses: paysages magnifiques, monuments époustouflants, animaux sauvages … que c’est difficile de choisir. Mais je crois que les plus beaux souvenirs restent les rencontres que j’ai faites tout au long de mon voyage. Et qui pour certaines d´entre elles sont devenues des amis. Je pense à Elisabeth et Christine, 2 sud-africaines, qui m’ont fait découvrir leur ville. Ou encore à Chip, un américain retraité routard expérimenté, avec qui j’ai voyagé pendant près de 3 semaines.

Il y a aussi Clément, un français en tour du monde seul , que j´ai rencontré à Goa. Avec qui j´ai passé des heures à discuter de tout et de rien et surtout, comme nous voyagions dans le même sens. Il m’a fait découvrir des plages magnifiques au Vietnam et au Cambodge. Jennie et son fils Leo, avec qui j’ai découverts le Cambodge. Jessica et Cédric que j’ai rencontré en Thaïlande en pleine crise du Covid. Avec qui nous avons passé 1 mois et demi à nous donner du courage pour la suite de nos périples. Et surtout Dragos que j´ai rencontré sur une île au Cambodge et avec qui je partage ma vie maintenant. Sans oublier tous les autres avec qui j´ai partagé un bout de voyage ou des soirées.

temple asie en tour du monde

Les conseils pour voyager seul

Quels sont les avantages de voyager seule ?

Pour moi voyager seule c´est : la facilité à faire des rencontres et s’ouvrir au monde: Quand on est seul en voyage cela ne veut pas dire que l’on souhaite rester seul. On est plus ouvert aux rencontres et c’est plus facile d’aller vers des gens. Mais l’inverse est vrai aussi, les gens vont plus facilement vers une personne seule que vers un groupe.

La liberté: on est libre de faire ce qu’on veut. Pas besoin de faire de concession ou de discuter pour changer nos plans toutes les 5 minutes si on le souhaite. Apprendre beaucoup sur soi-même et gagner en autonomie et confiance en soi: en voyage solo , on est souvent mis à rude épreuve, il faut prendre ses décisions seul, savoir s’écouter, développer son instinct, apprendre à connaître ses limites.

Comment as-tu géré ton budget ?

À l´aide de différents articles sur Internet, comme le blog Monsieur Jetlag , et aussi grâce à des sites qui éditent des articles sur les budgets tour du monde pays par pays. J´ai pu établir un budget type pour mon voyage, de 30 Euros par jour en moyenne. Je m’étais fixée un budget de 5-10 Euros par nuit pour l’ hébergement et environ 10-15 Euros pour les repas, les reste étant pour mes déplacements et les activités. Au quotidien, je notais toutes mes dépenses dans un fichier excel pour suivre mieux les dépenses. Mais je dois dire que ce n´est pas le plus simple, j´oubliais souvent de prendre le temps de les noter. La plupart des amis, que j´ai rencontré en voyage, utilisait des applications sur leur portable, ce qui me semble après coup plus adapté. Si vous souhaitez économiser des nuits d’hôtel, vous pouvez toujours acheter un hamac . J’ai aussi beaucoup comparé les prix comme sur ce type de cartes.

Voyager en femme seule

Que conseillerais-tu aux femmes ou jeunes femmes qui souhaitent se lancer à l’aventure d’un tour du monde seule ?

Foncez ! Il n´y a pas de bon moment pour partir, mais il faut se sentir prête. Il y a pleins de manières de voyager, mais je vous conseille d’aller le plus possible en auberge de jeunesse, cela vous permettra de rencontrer plus facilement du monde et de ne jamais être seule. Conseil bagage pratique : ça ne sert vraiment à rien de prendre trop d’habits ou de paires de chaussures, mieux vaut se contenter du minimum. Je suis partie avec 18kg d’affaires, c’était beaucoup trop, j’ai donné des habits et chaussures en Afrique et en Inde. Pour les vêtements, ne prenez que des habits dans lesquels vous êtes à l´aise et surtout essayer d´observer comment les locaux sont habillés et de vous adaptez.

Dans une ville où toutes les femmes que vous croisez sont couvertes des chevilles au cou, mieux vaut porter des habits longs et amples. N´hésitez pas à demander de l´aide aux personnes dans les auberges de jeunesse, elles seront ravies de vous aider et de vous conseiller, ou meme vous apprendre quelques rudiments culturels ou linguistiques de leur pays. D’ailleurs, je vous conseille de vous renseigner sur les pays que vous souhaitez découvrir, sans vous fixer pas un trajet précis. Tout au long de votre voyage, vous allez échanger des infos avec les voyageurs et peut-être changer vos plans en fonction des avis obtenus. Et puis la liberté s´est aussi de ne pas savoir où on sera demain !

Autres conseils

Je conseille aussi de louer des voitures. On peut parcourir plus de kilomètres et cela est une liberté certaine, même si c’est plus cher que le bus. J’ai utilisé Discovercars sur certaines destinations pour trouver les prix les moins chers.

Un autre conseil est bien sûr de prendre une assurance voyage. On l’oublie souvent mais un accident, même petit, peut vite arriver. Il en existe beaucoup, mais voici celle que j’ai utilisé : assurance voyage . Heureusement tout s’est bien passé pour moi, mais j’ai vu d’autres voyageurs se retrouver en galère.

Quelle leçon principale pourrais-tu tirer de ce tour du monde seule ?

Ce voyage m’a appris à prendre le temps d’apprécier chaque petite chose de la vie, les rencontres, les paysages, les animaux …

Est-ce que ce voyage a changé ta vie ?

Je pense que ce voyage m’a permis de m’apaiser intérieurement, de relativiser mes problèmes et à renforcer mon envie de découvrir le monde de manière plus lente.

As-tu un blog ou des réseaux sociaux où on peut te retrouver ?

Je ne suis pas vraiment active sur les réseaux sociaux, mais je suis sur facebook et je serais ravie d´échanger avec celles d’entre vous qui le souhaitent (ou même ceux !).

plage et étoiles de mer

Fin de l’entrevue

Le blog voyage Monsieur Jetlag espère vraiment que ce récit vous a donné l’envie de partir à l’aventure et de faire le tour du monde seul , d’exaucer vos rêves les plus dingues, qu’il vous a inspiré ou tout simplement fait rêver …

Encore un grand merci Félicité !

Pour ceux qui ont besoin de conseils pour faire sa valise ou la choisir avant leur tour du monde seul , retrouvez nos articles dans la rubrique conseils voyage. N’oubliez pas de laisser un commentaire si vous aussi vous avez voyagé seul, afin de partager votre expérience au plus grand nombre !

tour du monde seule femme

Interview réalisée par Monsieur Jetlag

Toutes les photos proviennent du tour du monde de Félicité

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Une vraie voyageuse partage son expérience

Partir seule ne signifie pas voyager seule, le risque d'agression à l'étranger, savoir se comporter à l'étranger, la self-défense, la contraception, l'épilation, aller plus loin, réflexion sur les articles "voyager quand on est une femme".

Femme qui voyage seule devant un train

Voyager seule quand on est une femme

  • par François
  • 4 février 2016

B eaucoup de gens partent voyager seuls. La première fois, certaines femmes ont beaucoup d’appréhension. Pas de panique, cet article a été écrit en collaboration avec de vraies voyageuses et même une sage-femme pour certains aspects techniques. On vous y explique tout ce qu’il faut savoir pour partir seule et sereine.

Chloé est une voyageuse au long cours de 22 ans. Elle est habituée à partir voyager seule.

Elle a fait le tour du monde à 19 ans seulement. Elle a notamment été en Thaïlande, en Inde, au Népal, en Indonésie, en Équateur, au Maroc, etc. La preuve qu’un tel voyage est à votre portée !

Elle nous livre dans cette interview, sa vision du voyage au féminin en solitaire avec ses avantages et inconvénients.

Merci à Claire qui a tourné cette interview. Son site : Les films des deux mains

Vous voyagerez rarement vraiment seule

Les voyageurs se rencontrent.

Avant de commencer à vraiment voyager, on ne réalise pas à quel point la communauté de voyageurs autour du monde est grande.

En cours de voyage, dans un transport, au cours d’une randonnée, dans un bar, dans un cours de danse, dans une auberge de jeunesse, en jouant de la guitare dans la rue…, les occasions de rencontrer d’autres voyageurs sont nombreuses.

Ce qui pousse les voyageurs solos à faire équipe

Parfois, quand on voyage seule, on fait tout pour éviter les autres touristes, pour s’immerger au maximum dans une culture. Cependant, de temps à autre, on est bien content de partager un bout de route avec d’autres voyageurs.

Ce qui pousse les voyageurs solos à faire équipe pour voyager ensemble, c’est avant tout le plaisir de partager les bons moments, parfois pour se sentir plus en sécurité (pour sortir le soir ou faire du stop…) ou encore pour des raisons économiques. C’est que ça coûte moins cher d’être plusieurs. Les backpackers ont souvent un budget serré. Alors, partager le prix d’une chambre, d’un guide de randonnée, la location d’un scooter ou d’un taxi, ça permet de faire des économies.

Vydia et moi au Népal

Rencontre avec Vydia au Népal avec qui on a voyagé 3 semaines

Rencontrer des compagnons de voyage, surtout dans les coins paumés

Paradoxalement, dans les zones moins touristiques, rencontrer un pote de voyage devient encore plus probable. On y rencontre moins de groupes et plus de voyageurs seuls ou en couple qui voyagent longtemps et sont plus faciles à aborder.

Quand il n’y a qu’un petit hôtel familial, dans un tout petit village, à l’écart du grand parcours touristique, les rares touristes s’y retrouvent. Pour être venu si loin, il ne peut s’agir que de voyageurs au long cours. Il y a toutes les chances pour qu’ils soient ici pour les mêmes raisons que vous. On se retrouve donc naturellement, pour faire ensemble les activités du coin, pour manger ensemble ou pour boire un verre… Et puisqu’on s’entend bien, comme on prend le même chemin, autant continuer ensemble.

Potes au Rukache

Tous des potes au petit hostal Rukache au Mexique

Les réseaux d’accueil organisés

Il existe plusieurs réseaux pour se faire accueillir chez les locaux de manière organisée. C’est un bon moyen de rencontrer des locaux qui peuvent aussi jouer le rôle de guide sur place.

Les réseaux d’hospex (Hospitality Exchange) mettent en relation les locaux qui proposent d’accueillir des voyageurs gratuitement avec les voyageurs de passage. Le plus connu est le réseau Couchsurfing . Womenwelcomewomen en est un autre en anglais, moins développé, mais qui s’adresse spécialement aux femmes. Il en existe de nombreux autres : Hospitality Club , Servas , Place2stay

Le Wwoofing permet d’être accueilli dans une ferme qui pratique la culture bio ou la permaculture en échange de quelques heures de travail par jour. En général, on doit promettre de rester pour une durée de quelques mois. C’est le deal !

Les sites de rencontre de compagnons de voyage

Si vous ne souhaitez définitivement pas partir seule, le mieux est d’aller sur les forums possédant une rubrique « compagnons de voyage » : Voyage forum – Le forum du routard – Le forum de Tripadvisor

La peur de l’agression, en particulier des agressions sexuelles est certainement l’une des premières raisons qui retiennent les femmes de partir voyager seules à l’étranger. On peut le comprendre, la plupart des femmes subissent couramment le harcèlement de rue et 16 % déclarent avoir subi un viol ou une tentative de viol au cours de leur vie selon l’étude Virage de l’INED . Parmi les voyageuses aussi il y a des victimes d’agressions. Plusieurs cas ont été très médiatisés. Pourtant, cette peur est selon nous en grande partie irrationnelle et ne devrait pas être considérée comme une bonne raison de rester chez soi. Les cas d’agressions « graves » de voyageuses sont en réalité très rares.

Notre grande enquête

On ne voulait pas se contenter d’impressions et de ressentis sur un sujet aussi grave que les agressions en voyage. Nous avons trouvé peu de statistiques sur ce sujet. On a donc réalisé une grande enquête nous-mêmes sur des centaines de grands voyageurs fin 2017. La suite de cet article en reprend les résultats.

En savoir plus sur notre méthodologie

Vous pouvez retrouver encore plus de données sous forme d’infographies dans notre article sur la sécurité en voyage .

Les risques de menaces et d’agressions physiques en général

Plus de peur que de mal.

En dehors des agressions sexuelles, il ressort de notre enquête que les femmes ne sont pas plus victimes d’agressions que les hommes (5 % des femmes et 6 % des hommes).

La motif de l’agression est le vol dans l’immense majorité des cas. Dans plus de la moitié des cas, les agresseurs étaient armés (couteau ou arme à feu). L’agression en reste quasiment toujours au stade de la menace puisque parmi les répondants il n’y a eu aucun blessé.

Les agressions sexuelles

Le risque en théorie.

En France, les femmes sont trois fois plus souvent victimes de violences sexuelles que les hommes. Cependant, on peut supposer qu’en réalité les touristes ont moins de chances que les locaux d’être victime d’une tentative de viol.

En effet, d’après le haut-conseil-egalite.gouv.fr , 83 % des victimes connaissaient leur agresseur, 51 % d’entre eux font même partie du ménage. On pourrait en déduire qu’on prend moins de risques dans un environnement où l’on ne connaît personne, pendant un voyage à l’étranger par exemple.

De plus, les cas d’agressions sexuelles sur les touristes sont beaucoup plus médiatisés et les conséquences sont redoutées par les gouvernements. Après la médiatisation de plusieurs cas de viols en Inde en 2013, le nombre de femmes voyageant en Inde a reculé de 35 % selon le New York Times . Il semblerait bien que la police et la justice traitent beaucoup plus efficacement les affaires impliquant des touristes. Les agresseurs prennent donc des risques plus importants à s’en prendre à des voyageurs, on peut donc présumer qu’ils le font moins.

Dessin harcellement de rue sur une femme

À l’inverse, on sait que dans beaucoup de pays très conservateurs il est souvent très difficile d’avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. On peut imaginer que la frustration sexuelle y est plus importante que chez nous. On pourrait aussi craindre que les femmes étrangères blanches, seulement de passage et «aux moeurs plus ouvertes», soient plus souvent considérées comme «des filles faciles» ? Avec des présomptions pareilles certains sont probablement tentés de penser que les prédateurs sexuels sont plus nombreux dans ces pays et qu’ils pourraient considérer les touristes comme des proies privilégiées.

Mais, il faut ce méfier de ce genre de suppositions. Elles sont anxiogènes, ne sont basées sur rien de vérifié et sont même limite racistes.

Alors que penser finalement ? Le mieux est probablement de se tourner vers les études chiffrées…

Ce que dit notre enquête

Les chiffres de notre enquête sont proches de ceux de l’étude virage de l’INED qui ne porte que sur la France. 6 % des femmes ont déclaré avoir subi une agression sexuelle et 10 % des femmes voyageant seules.

Attention, une seule femme a déclaré avoir subi une tentative de viol, dans tous les autres cas il ne s’agissait « que de formes d’attouchements » (cuisses, seins et fesses) et dans de rares cas de baisers non consentis ou de voyeurisme.

Ce que disent les enquêtes internationales

L’office des Nations Unies contre le Crime et la Drogue ( UNODC ) a publié en 2011 un rapport sur le nombre de viols déclarés à la police dans le monde . Le classement (proportionnellement à la population) est assez surprenant :

1 – Botswana, 2 – Suède, 3 – Saint-Vincent, 4 – Guyana, 5 – Bahamas, 6 – Nouvelle-Zélande, 7 – Jamaïque, 8 – Panama, 9 – Belgique, 10 – États-Unis…

On constate que les pays occidentaux sont très haut dans le classement, la France s’y trouve en 18e position, alors que l’Inde et d’autres pays souvent jugés « à risque », sont parmi les derniers. Si l’on en croit ce rapport (cf Planetoscope.com ) on serait donc plutôt plus en sécurité à l’étranger qu’en France.

Bien sûr, ces statistiques sont « à prendre avec des pincettes ». La stigmatisation sociale des victimes est plus ou moins importante selon la culture. Il se peut que les cas de viols soient plus souvent rapportés à la police dans les pays occidentaux.

Les services consulaires du Royaume-Uni enregistrent précisément chaque année et pour chaque pays toutes les demandes d’assistance qui leur sont adressées de la part des Britanniques à l’étranger. Parmi celles-ci environ 300 concernent des attaques sexuelles, dont 130 des viols et majoritairement dans des pays occidentaux. C’est finalement très peu par rapport aux 13 000 déclarations pour viols ayant eu lieu au Royaume-Uni enregistrées par la police chaque année.

Ces chiffres tendent aussi à penser que le risque de subir une agression sexuelle ou un viol est moins grand en voyage à l’étranger que chez soi.

En savoir plus

– Une journaliste (Lauren Wolf) a enquêté de façon approfondie sur le sujet. Comme nous, elle en conclut que la peur de l’agression sexuelle en voyage est souvent exagérée. Son article sur le site du New York Times

– Le nombre de Britanniques agressés sexuellement chaque année par pays selon le rapport des services consulaires britanniques

Observer, s’informer et s’adapter

Chaque pays est différent.

Il serait impossible de faire une liste complète et objective des comportements à suivre ou à éviter par pays. Voici quelques principes de base à adopter quand on entre dans un nouveau pays, particulièrement dans les régions du monde où il est notoire que les droits des femmes sont réduits.

Renseignez-vous bien sur les us et coutumes et méfiez-vous de vos propres habitudes culturelles. Utilisez votre bon sens, observez les habitants et dans un premier temps évitez d’être trop exhubérante. Vous éviterez ainsi de commettre un impair en allant à l’encontre des « bonnes moeurs » et serez plus en sécurité.

En Iran il faut être voilée, c'est la loi

En Iran, il faut être voilée, c’est la loi.

C’est à vous de vous adapter

Quand on est dans un pays étranger, il faut savoir s’adapter à la culture locale en évitant de la juger. Ce qui peut vous sembler normal ici peut être le comble de la provocation pour les populations locales. Dans la mesure du possible, on doit « se comporter à Rome comme les Romains ».

Dans un second temps, une fois bien informée sur la culture d’un pays, vous pourrez vous relâcher si la situation le permet et reprendre un comportement plus naturel pour vous.

Enfin, sachez qu’une voyageuse étrangère est en général avant tout considérée comme une touriste. À cet égard, les locaux seront plus tolérants (dans une certaine mesure), si vous vous comportez différemment de la norme du pays.

Le contact avec les hommes

Le regard que les hommes posent sur les femmes est évidemment l’une des premières causes potentielles de problèmes ou d’inconfort pour une voyageuse à l’étranger. Familiarisez-vous bien avec l’attitude générale que les femmes du pays adoptent avec les hommes.

Décourager les dragueurs gênants ou les agresseurs

Dans le doute, conservez une certaine distance physique. Dégagez de l’assurance et de la confiance en vous, vous serez ainsi moins perçue comme une victime potentielle. Face à une demande gênante et insistante, ou à un tripoteur intempestif, sachez vous affirmer explicitement et rapidement. Dites non calmement et fermement, sans manifester aucun signe de peur. En cas de nécessité, n’hésitez pas à demander de l’aide autour de vous, de façon tout aussi explicite, ou même à vous faire remarquer des gens autour pour les alarmer et mettre dans l’embarras le gêneur.

Ne soyez pas en permanence sur la défensive. En tant que femme, on attire bien plus souvent la sympathie que les problèmes.

Une astuce anti-dragueurs

Portez une alliance : Cette technique est assez efficace, surtout quand vous prétextez attendre un mari fictif.

Cependant, attention à être crédible. Utilisée dans le mauvais contexte cette technique est contre productive. Vous pourriez au contraire paraître comme une femme adultère (puisque seule) à la recherche d’une aventure. Nous avons eu plusieurs retours de voyageuses qui déconseillent cette technique (voir les commentaires en bas de page).

Gollum Anneau

Pour les filles plus belles que Golum : L’alliance anti-dragueur pour devenir invisible

Évitez de flirter dans une culture que vous connaissez mal. Rappelez-vous que flirter consiste généralement, dans notre culture, en un ensemble de signes plus ou moins ambigus et subtils : regards, allusions, gestes…

Flirter c’est donc sérieusement risquer des malentendus problématiques, ou même commettre de gros impairs culturels. N’oubliez pas que vous êtes aussi différente pour les locaux qu’ils le sont pour vous. Vous pourriez être mal interprétée.

Invitations

Une invitation spontanée de la part d’un local est une excellente façon d’en apprendre beaucoup sur la culture d’un pays. Vous pouvez être tentée de saisir cette opportunité dès qu’elle se présente. Cependant, restez méfiante, particulièrement quand il s’agit d’une invitation de la part d’un ou plusieurs hommes que vous ne connaissez pas ou peu. D’une manière générale, ne montez pas dans le véhicule d’un inconnu. C’est du bon sens, mais il est bon de le rappeler. Certains beaux parleurs mal intentionnés sont parfois convaincants, prétextant par exemple une rencontre avec leur famille.

Dans le doute, sachez donc refuser. Si l’invitation est sincère, elle se renouvellera certainement quand vous aurez plus d’éléments pour déterminer qu’il n’y a pas de danger.

Les vêtements

D’une manière générale, habillez-vous sobrement. N’attirez pas l’attention, ne portez pas d’objets de valeur, notamment de bijoux précieux.

Évitez les vêtements transparents, trop courts (au-dessus du genou), couvrez-vous les épaules. Portez plutôt des chaussures sans talons.

Il est bon de prendre exemple sur la façon dont les femmes s’habillent là où vous voyagez, sans toutefois sombrer dans la caricature, comme le feraient les Dupont et Dupond de Tintin.

À la plage, attention ! On ne peut pas toujours porter un maillot de bain deux pièces, à moins d’être sur la plage privée d’un hôtel. Encore une fois, renseignez-vous bien avant de vous dévêtir.

Un foulard sobre est un accessoire très pratique pour les lieux religieux (comme les mosquées), à la plage, ou encore quand c’est tout simplement obligatoire.

Panneau wear respectful clothing

Épaules et genoux doivent être couverts aux Émirats.

Pourquoi se conformer aux codes vestimentaires religieux et culturel ?

Dans certains pays un code vestimentaire est informellement ou même légalement imposé à tous. Il est généralement plus explicite et contraignant pour les femmes. Dans les lieux sacrés, on s’y conforme sans trop de problèmes, mais souvent beaucoup moins de bon coeur quand il est imposé à l’extérieur.

On peut être en désaccord avec certaines règles en vigueur à l’étranger, surtout quand elles s’appliquent à nous aussi qui sommes habitués à nous habiller relativement librement. Il s’agit très souvent d’imposer aux femmes d’être plus ou moins couvertes. Certaines féministes considèrent qu’imposer « un enfermement du corps » est une forme d’oppression même s’il est consenti. On pourrait envisager de ne pas se conformer aux règles vestimentaires et considérer qu’il s’agit d’un acte militant.

Nous, on pense qu’en tant que touriste étranger on n’est pas dans une situation favorable pour cela. On ne peut pas espérer être bien accueilli en se montrant provocant. Et puis, dans les pays où les règles vestimentaires sont inscrites dans la loi comme c’est le cas en Iran, par exemple, où le port du voile est obligatoire en public, c’est prendre des risques inconsidérés. Là où ces règles vestimentaires sont fortement ancrées dans la culture, mais pas écrites noir sur blanc, on risque bien de s’attirer des problèmes avec les gardiens des bonnes moeurs de tous horizons en y contrevenant manifestement.

Helen Jennings a écrit un article intéressant qui traite spécifiquement de cette question et y confronte tous les points de vue : Should you conform to religious or cultural dress codes?

Faire du stop

Bien qu’aucun chiffre officiel ne le prouve, on a tendance à penser que la pratique de l’auto-stop est plus risquée pour une femme que pour un homme. Cependant, elle n’est surtout pas à proscrire.

Les mêmes précautions sont à prendre que l’on soit une femme ou un homme à quelques détails près. On ne s’étendra donc pas ici sur la bonne pratique de ce moyen de se déplacer. C’est le sujet d’un dossier dédié sur ce site dont une partie est dédiée au stop pour les filles L’auto-stop .

Bon nombre de femmes voyagent exclusivement en stop. On vous conseille le site d’une fantastique autostoppeuse québécoise, Anick-Marie Bouchard. Elle a parcouru plus de 80 000 km en stop autour du monde en solo. Globestoppeuse.com

Les stages de self-défense

Même en ayant pris toutes les précautions adéquates, si vous vous retrouvez dans une position vous mettant en danger physique immédiat (situation de légitime défense), il est utile d’avoir quelques bons réflexes.

A cette fin, il existe des stages d’autodéfense ou self-défense. Vous y apprendrez à vous préparer psychologiquement à une agression, à bien analyser une situation à risque, à désamorcer une confrontation par la parole, mais aussi à maîtriser votre assaillant de façon violente ou non violente ou encore à improviser des armes avec ce qui vous entoure.

Avant tout, un stage d’auto défense vous aidera à maîtriser votre peur et vous donnera plus de confiance en vous, pour impressionner les assaillants éventuels et tout simplement désamorcer ces situations dangereuses.

Quelques liens intéressants pour en savoir plus : Kravmaga Paris – Paris Self Défense – Lady System Défense

Self Defense Femme

Les stages de self-défense féminine sont devenus populaires

Emporter une arme ?

La plupart des voyageurs ne s’arment pas et nous ne le recommandons pas non plus.

Aspect légal

Attention, les législations sont très différentes d’un pays à l’autre. Dans de nombreux pays, le port d’un objet assimilé à une arme (dont les bombes au gaz poivre) est tout simplement interdit. Utiliser illégalement ces armes invalide alors la prise en compte de la légitime défense. Il est aussi interdit de transporter ces sprays dans les avions.

Un couteau de type Opinel est considéré comme une arme dans presque tous les pays et, à ce titre, son utilisation est illégale, même dans une situation de légitime défense.

De plus, que se passera-t-il si votre couteau n’intimide pas votre agresseur ? Irez-vous jusqu’à utiliser votre couteau ? Avant même de sortir un couteau en situation de danger, vous devez vous poser cette question. La panique pourrait vous faire réagir trop vite et de manière disproportionnée.

Le gaz poivre

Le gaz poivre peut se trouver sous forme de vaporisateur classique ou prendre la forme de petits objets anodins du quotidien, comme un tube de rouge à lèvre, un porte-clés, une bague, etc. Il permet d’immobiliser l’agresseur en l’aveuglant temporairement. Il est très efficace, discret, transportable et ne coûte vraiment pas cher. On en trouve à partir de cinq euros.

Le gaz poivre peut facilement se retourner contre vous. Ne l’utilisez donc pas dans un espace fermé.

Attention, il n’est pas légal dans tous les pays, même au sein de l’Europe.

Spray poivre dans un téléphone portable

On peut même trouver des boitiers de téléphone vaporisateur de gaz poivre

Notre enquête : l’hygiène féminine de la tourdumondiste

Infographie hygiene féminine

Voir notre grande enquête sur les tours du monde au complet.

Le problème des tampons et serviettes

C’est parfois difficile de trouver des tampons ou des serviettes hygiéniques dans certains pays du monde comme l’Indonésie, l’Inde ou encore dans la plupart des pays d’Afrique. La solution la plus évidente face à ce problème est d’en acheter une réserve quand vous en trouvez. Cependant, il existe aussi d’excellentes solutions alternatives.

La coupe menstruelle, solution ultime ?

La coupe menstruelle, ou mooncup, est une petite coupe en forme de cloche flexible en silicone ou latex, terminée par une petite tige pour un retrait plus aisé. À la différence du tampon ou de la serviette hygiénique, il ne s’agit pas d’absorber, mais de recueillir le flux menstruel. Elle s’introduit manuellement dans le vagin et se porte pendant la durée des menstruations.

La coupe peut être portée jusqu’à 12 heures d’affilée. La plupart des femmes la vident une seule fois par jour. Cependant, certaines femmes ayant parfois un flux très important la vident plus souvent. Il faut la rincer à chaque fois à l’eau claire avant de la replacer. À la fin de chaque cycle, il faut théoriquement la stériliser en la plongeant dans de l’eau bouillante, même si, en pratique, beaucoup de femmes ne le font pas toujours.

Une coupe a une durée de vie de 10 ans. Le site Beauté au Naturel en propose à moins de 20 €. C’est l’occasion d’essayer !

Coupe menstruelle

Il est peut-être temps d’essayer la mooncup

Les avantages :

C’est écologique, économique, très peu encombrant, hygiénique, ça évite les odeurs désagréables et les recherches anxieuses de poubelles dans les toilettes. Bref, c’est pratique, particulièrement en voyage.

Les inconvénients :

Avant tout, il faut être à l’aise avec son corps pour avoir envie de laisser un objet de cette taille à l’intérieur de soi. Il faut toujours prévoir une bouteille d’eau minérale pour le nettoyage. Il faut accepter d’avoir un peu de sang sur les mains quand on l’enlève. L’introduction n’a rien de sorcier. L’enlever, par contre, demande un certain doigté. Il ne faut pas tirer sur la tige. On n’a pas toujours la possibilité de la faire bouillir pour la stériliser.

Regardez la vidéo ci-contre pour une connaissance exhaustive de l’incroyable puissance de la mooncup.

La serviette lavable

C’est une bonne alternative écologique à la coupe menstruelle pour celles qui ne sont pas à l’aise avec l’introduction de quelque chose à l’intérieur d’elles pendant les règles.

Elles sont lavables à la main ou en machine à 30 degrés. Réutilisables à vie ou presque. Elles ne sont composées que de matières naturelles très absorbantes.

On en trouve par lots de trois à moins de 20 euros sur le site Beauté au naturel

Serviettes hygieniques lavables

Les avantages

  • Pas d’allergies ni d’irritations. Pas de parfum artificiel ni de matières artificielles bizarres, donc pas d’allergies.
  • Installation pratique Les ailettes de la serviette se referment en se clippant sous le slip. C’est tout de même bien mieux que les bandelettes des serviettes jetables.
  • Moins d’odeurs désagréables Malgré le fait qu’il n’y ait pas de parfum ajouté, on a bien moins de problèmes de vilaines odeurs avec ces serviettes.
  • Discrètes et jolies Il existe de nombreux modèles (formes, tailles, motifs, couleurs) pour tous les goûts. Certaines serviettes sont très fines.

Les désavantages

  • Le lavage On trouve toujours moyen de les prélaver discrètement, au pire sous sa douche. Ça se complique ensuite. Pour un résultat impeccable, il faut laisser tremper 24 heures dans de l’eau avec du percarbonate selon la technique décrite ici . Le séchage est alors nettement moins embarrassant.
  • Transporter les serviettes sales Quand on doit en changer pendant la journée, il faut bien se balader avec une serviette sale. Cependant, elles sont présentées avec une petite pochette pour un rangement facile.

En voyage, on a bien souvent envie d’avoir l’esprit tranquille avec sa contraception. Un départ en voyage est une bonne occasion de remettre en cause sa pratique habituelle et d’envisager une autre solution moins contraignante.

Tous les moyens de contraception ont des avantages et des inconvénients, aucun n’est parfait. Il s’agit de trouver le mieux adapté pour vous.

Attention, si vous changez de méthode, prévoyez suffisamment de temps avant votre départ pour vous assurer que vous êtes bien à l’aise et que vous n’êtes pas sujette à des effets secondaires désagréables.

Notre enquête

Infographie contraception féminine

Préservatifs

C’est le moyen de contraception le plus simple, mais pas le plus efficace. Un préservatif peut se rompre. De plus, les préservatifs ne sont pas de qualité égale. Dans certains pays, notamment en Afrique, on trouve parfois des préservatifs moins solides. Il est bon de prévoir une petite réserve de bons préservatifs avec vous. Et puis, le préservatif n’est pas qu’un moyen de contraception. C’est aussi, et peut-être même avant tout, l’unique moyen de se prémunir contre les maladies sexuellement transmissibles. Indispensable donc, pour une voyageuse seule !

Prévoir des réserves

Si vous comptez prendre la pilule pendant votre voyage, l’idéal est de vous arranger avec votre médecin et votre pharmacien pour pouvoir emporter la quantité suffisante pour la durée de votre voyage.

Il se peut que vous puissiez trouver la même pilule, ou une pilule équivalente, à l’étranger. Un pharmacien sur place pourra peut-être vous aider si vous lui donnez la marque de votre pilule et surtout le dosage et la liste des composants médicinaux.

Se libérer du désagrément des règles

Pour vous libérer du problème des règles, il y a une solution toute simple. Si vous prenez une pilule sur 21 jours, vous pouvez enchaîner vos pilules sans interruption et vous n’aurez plus vos règles, ou très peu. En prenant la pilule sur 28 jours (micro-dosées), vous n’aurez de toute façon plus ou très peu vos règles. Attention cependant, 50 % des femmes constatent une baisse de la libido au bout de plusieurs mois avec les micro-dosées.

Attention si vous êtes malade

Attention au décalage horaire en voyage. N’oubliez pas de prendre la pilule toutes les 24 heures. Autre avertissement, si vous avez des problèmes de diarrhée, de vomissements ou que vous prenez des antibiotiques (ça arrive parfois en voyage), soyez bien consciente que l’efficacité contraceptive peut être annulée.

L’implant

L’implant contraceptif est un petit bâtonnet de la taille d’une allumette qui diffuse des hormones en continu. C’est un contraceptif micro-dosé.

Ça se passe sous la peau

Sa pose se fait facilement, en une minute sous anesthésie locale. Elle est légèrement douloureuse. L’implant est placé entre le muscle et la peau du bras. Parfois, il bouge légèrement. Son retrait est alors plus compliqué et douloureux. Cependant, on peut le conserver jusqu’à trois ans.

Les plus et les moins

Très souvent, pour environ 50 % des utilisatrices, on constate un effet de « spotting ». Ça veut dire de toute petites pertes de sang juste au début de l’utilisation (première semaine, mois). À part tacher ses sous-vêtements, c’est sans conséquence.

Comme pour tous les contraceptifs micro-dosés, les règles deviennent moins abondantes ou disparaissent complètement. Dans 50 % des cas, on constate une baisse de la libido au bout de plusieurs mois.

Le stérilet

Le stérilet sans hormones.

Comme l’implant, le stérilet, maintenant appelé dispositif intra-utérin (DIU), est un moyen de contraception semi-permanent qui peut se garder cinq ans. La contraception se fait par irritation des muqueuses de l’utérus. L’ovule ne peut plus s’attacher et il est finalement rejeté dans le flux menstruel. De plus, la présence de cuivre dans la composition du stérilet a aussi des effets spermicides.

Ce dispositif en forme de T s’implante dans l’utérus par le vagin. La procédure se fait chez un gynécologue et ne prend qu’une minute, mais elle peut être douloureuse. Une seconde visite est nécessaire pour vérifier que tout se passe bien. Avec l’évolution des modèles, il est maintenant parfaitement possible pour une femme n’ayant pas eu d’enfant de se faire poser un stérilet.

Le grand avantage du stérilet est d’être un moyen de contraception sans diffusion d’hormones. Cependant, aujourd’hui, la pose d’un stérilet traditionnel est très rare. Ceux avec hormones sont préconisés. La quantité d’hormones est bien plus faible que les autres contraceptifs hormonaux.

Son principal défaut est de rendre les règles plus abondantes, plus longues et plus douloureuses pour les femmes déjà sujettes à ce désagrément.

Le stérilet avec diffusion d’hormones

Le stérilet diffusant aussi des hormones micro-dosées est aujourd’hui souvent préconisé. Il permet de maîtriser ce problème de règles abondantes. On n’a plus ou très peu de saignements.

L’anneau vaginal

L’anneau vaginal, aussi appelé anneau contraceptif, est un moyen de contraception normo-dosé. Il s’agit d’un anneau souple, légèrement plus grand qu’un préservatif masculin et qui s’insère au fond du vagin. Il se conserve généralement trois semaines et diffuse progressivement, localement, la dose d’hormones nécessaire.

Il faut être à l’aise avec son corps pour le positionner correctement. Pendant un rapport sexuel, il peut être conservé ou retiré. Dans ce dernier cas, il est alors possible de replacer le même anneau après le rapport.

Il a le grand avantage d’éviter l’oubli qui peut survenir avec la prise de pilule quotidienne.

Il est possible de l’utiliser en continu. Après quatre semaines, on le retire et on insère un nouvel anneau immédiatement, ce qui permet à la femme de ne pas avoir de menstruations ce mois-là.

Les patchs ou timbres contraceptifs

Le patch contraceptif est une sorte de gros pansement carré qu’on colle sur son corps, sur la partie supérieure du torse (l’avant et l’arrière, excluant les seins), l’abdomen, la fesse, ou la face externe du bras.

Le premier jour des règles, on applique un patch qui va diffuser la dose d’hormones (normo-dosées) nécessaire pendant une durée d’une semaine. Une fois les sept jours écoulés, on remplace le patch par un nouveau. Après trois semaines, c’est-à-dire après le troisième patch, on ne met plus rien pendant sept jours. Les règles apparaissent, puis le cycle recommence.

Il est possible de l’utiliser en continu pour arrêter ou diminuer les menstruations.

Recommandation aux fumeuses

Les moyens de contraception diffusant des oestrogènes sont contre indiqués pour les fumeuses.

Fumer fragilise les vaisseaux sanguins et peut boucher certaines artères. Les œstrogènes diffusés dans bon nombre de contraceptions hormonales peuvent épaissir le sang. Or, la combinaison du sang épaissi par les œstrogènes, et les artères bouchées ou abîmées par le tabac peut être à l’origine d’accidents cardio-vasculaires.

Cette mauvaise combinaison fait aussi diminuer la fécondité quand on décide finalement d’avoir des enfants.

  • Tabac + patch = NON
  • Tabac + anneau vaginal = NON
  • Tabac + pilule = ça dépend : pilules oestroprogestatives = NON, pilules progestatives = POSSIBLE
  • Tabac + implant = POSSIBLE
  • Tabac + préservatifs = POSSIBLE
  • Tabac + stérilet (appelé aussi DIU) = POSSIBLE

Contraception d’urgence

Il y a deux types de contraceptions d’urgence. La pilule du lendemain (Norlevo) doit être prise dans les trois jours.

Emporter une pilule du lendemain est une sécurité intéressante. Dans les 12 heures, elle a 90 % d’efficacité. Cependant, son efficacité diminue rapidement et chute ensuite à seulement 60 %. Il faut toujours accompagner la prise de cette pilule d’un test de grossesse (au moindre doute), à la date présumée des prochaines règles.

La pose d’un stérilet fonctionne aussi comme contraception d’urgence. Cependant, cette méthode est difficile à utiliser dans la pratique. Généralement, il faut prendre un rendez-vous pour la pose d’un stérilet chez une gynécologue et en voyage c’est encore bien plus compliqué.

Un long voyage est peut-être l’occasion idéale pour passer « le cap » et s’affranchir du diktat social de l’épilation.

Parmi celles qui ne sont pas encore prêtes à laisser leurs poils vivre libres et soyeux beaucoup s’inquiètent de la difficulté de cette tâche dans les contrées les plus éloignées, sauvages ou exotiques de notre monde.

En réalité, même loin du confort de sa salle de bain, on peut toujours s’en sortir sans trop de difficulté.

Voilà un petit rappel des solutions variées existantes avec leurs avantages et inconvénients…

C’est la solution la plus souvent choisie. Cependant, surtout pour les brunes, à partir du moment où l’on commence à se raser, il faut parfois le faire presque tous les jours. Ça peut être assez contraignant à la longue.

L’épilateur électrique

Ça semble être la meilleure méthode. Beaucoup de filles qui sont parties sans l’on regretté au cours de leur voyage. Les épilateurs fonctionnant sur secteur peuvent de ne pas fonctionner à pleine puissance dans les pays où le courant est en 110 Volts. Il existe des épilateurs spéciaux pour le voyage. Ils ne sont pas trop lourds et peuvent fonctionner avec une batterie ou des piles rechargeables.

Sans se laisser complètement aller, pas mal de filles avouent avoir plus tendance à laisser la nature reprendre ses droits quand elles sont en voyage, surtout quand le climat impose d’être en pantalon. Dans les pays chauds, par contre, il est un peu plus difficile d’assumer de rester au naturel.

Les instituts locaux

Il existe des instituts de beauté dans quasiment tous les pays. Il est plus facile d’en trouver en Asie qu’en Amérique du Sud. La qualité et l’hygiène ne sont pas toujours aux standards européens, mais cette solution reste tout de même tout à fait envisageable. Dans certains pays, comme en Inde, les instituts pratiquent l’épilation au fil.

La cire froide

On peut emporter un stock de bandes de cire froide. Mais si on part longtemps, ça peut vite peser dans le sac. Il n’est pas toujours facile d’en trouver à l’étranger.

L’épilation au laser

C’est assez cher et il faut commencer plus d’un an avant le départ, car il faut plusieurs séances assez espacées les unes des autres pour obtenir une épilation durable. Les filles qui se sont fait épiler au laser avant de partir disent que ça apporte un vrai confort quand on part pour un long voyage.

L’épilation à la lumière pulsée

C’est le même principe que l’épilation au laser, mais on peut le faire soi-même à la maison.

La crème dépilatoire

Elle n’est pas forcément facile à trouver à l’étranger. Elle est donc difficile à utiliser pour un long voyage, à moins d’emporter un gros stock qui pèsera lourd dans le sac.

La cire au sucre orientale

C’est une méthode naturelle traditionnelle qui consiste à préparer soi-même une pâte à base d’eau, de sucre et de jus de citron.

Le disque épilatoire

C’est un disque gommant à passer sur la peau. Certaines trouvent cette méthode pratique en voyage, mais elle est déconseillée à celles qui ont une peau sensible.

Une excellente façon de vous faire une idée d’un voyage au long cours au féminin est d’aller lire les carnets de voyage de voyageuses :

Globestoppeuse – Le blog de Sarah – Curieuse Voyageuse – Madame Oreille – Le blog d’Olympia

Il existe aussi de nombreux groupes Facebook de voyageuses qui fonctionnent comme des forums. N’hésitez pas à vous y inscrire et poser des questions à d’autres. On vous conseille en particulier le groupe We are backpackeuse

Le web est truffé d’autres articles sur le thème « voyager quand on est une femme seule ». Cette accumulation à quelque chose d’anxiogène et s’autoalimente. Plus on en entend parler et plus on en parle. D’ailleurs, « Si on en parle autant c’est bien que c’est dangereux » pourrait-on penser à tort. Clairement, la simple surmédiatisation de ce sujet suffit à faire paraître le fait d’être une femme qui voyage comme plus compliqué ou plus risqué qu’il ne l’est en réalité. L’image de la voyageuse qui surpasse le danger supposé et les difficultés propres à sa condition de femme passe devant toute autre plus flatteuse.

Il se trouve que les hommes ne recherchent pas « voyager seul quand on est un homme » sur Google. Ce sujet n’est donc pas traité. Il ne faut pas en déduire qu’il est beaucoup plus facile de voyager seul pour un homme.

Encore une fois, on tient à insister sur l’évidence qu’être une femme qui voyage seule, c’est normal et ça n’a rien d’un handicap.

Ose Voyager Seule

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Tu es une femme et tu souhaites voyager en solo, ce blog est fait pour toi. Ce blog va t'accompagner dans ton désir de liberté. Retrouve mes meilleurs conseils pour voyager seule. Bonne lecture

Bienvenue sur le média Ose Voyager Seule

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Nouveau : 🎙️ le podcast «  Journal d’une Digital Nomad « 

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  • Je suis au Vietnam à Ho Chi Minh City depuis le 15 janvier
  • Retour en France : le 5 avril
  • Voyage à Istanbul : Du 1er juin au 23 août
  • Départ pour le continent américain en octobre pour 6 à 8 mois

Les ressources offertes

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21 conseils pour ne plus avoir peur de voyager seule

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Le GUIDE complet pour devenir digital nomad et voyager tout en travaillant

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Quel est ton objectif principal ?

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Voyager seule ne fut pas toujours une évidence pour moi. J’avais de nombreuses peurs, des blocages, je doutais !

Puis, un jour, j’ai claqué la porte pour voyager seule en Amérique du Sud pendant 8 mois, ce fut une véritable révélation.

J’ai fait un PVT en Australie, voyagé deux mois aux USA uniquement en transports en commun, vécu un an à Londres, et depuis 2021, j’ai crée mon activité en ligne me permettant d’être digital nomade, c’est à dire de voyager et travailler en même temps

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Qui suis-je ?

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Je m’appelle Mélanie Couillard. Je voyage seule depuis 2017 en mode backpack, PVT, expatriation et je suis digital nomade depuis 2021 ( = je voyage et travaille en même temps)

J’ai voyagé seule dans 25 pays

L’objectif du média est d’accompagner un maximum de femmes à s’émanciper grâce aux voyage solo et/ou au digital nomadisme.

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S’offrir un tour du monde en solo pour ses 40 ans avec Lao

Dans cet interview, Lao nous raconte l'expérience de son voyage autour du monde. Un voyage dont elle avait rêvé depuis longtemps et qui l'a transformée

Dernière Mise à Jour: 15/02/2024 33 COMMENTAIRES

Après avoir partagé avec vous le tour du monde de Julia et Fabien , aujourd’hui on a le plaisir de vous présenter Lao , un sacré petit bout de femme qui a décidé de réaliser ses rêves de voyage et de s’offrir un tour du monde en solo pour ses 40 ans!

tour du monde femme en solo

On a rencontré Lao juste avant son départ en tour du monde lors d’un petit apéro/picnic informel qu’on avait organisé en bord de Seine à Paris (lorsqu’on écrivait notre livre randos-bière en France).

Je me rappelle de ce jour comme si c’était hier!

Elle avait fait un long trajet depuis la banlieue juste pour passer un moment avec nous et discuter voyage / tour du monde . Elle était arrivée simplement avec un grand sourire sur le visage et le courant était tout de suite bien passé entre nous.

Un an plus tard, juste après son retour de voyage, elle nous a envoyé un mail de remerciement dont je me souviendrais toujours (on était en plein milieu de notre rando de 3 jours à Gran Canaria). Le genre de mail qui nous fait couler une petite larme et qui donne du sens à ce qu’on fait sur ce blog.

Donc sans plus tarder, on est super heureux de partager avec vous la belle histoire de Lao et de comment elle a décidé de se lancer dans un tour du monde en solo à 40 ans. En espérant que son parcours et son aventure vous inspire autant que nous 🙂 Bonne lecture!

Remarque: Si vous voulez lire d’autres témoignages comme celui-ci, retrouvez toutes les expériences de tourdumondistes par ici

destination tour du monde

Vous êtes en train de préparer un tour du monde ou hésitez encore à vous lancer dans la grande aventure? Alors notre livre est fait pour vous! 🙂 A notre retour de voyage nous avons décidé de compiler tous nos meilleurs conseils sur les préparatifs et le déroulé d’un voyage au long cours.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller lire cet article .

Si vous souhaitez vous procurer le livre, vous le trouverez sur le site leslibraires.fr (oui il est aussi sur Amazon , mais si vous avez le choix préférez les petits libraires indépendants 😉 )

Expérience de tourdumondiste avec Lao

Est-ce que tu pourrais te présenter rapidement et nous dire ce que tu faisais dans la vie avant ton tour du monde? Avais-tu déjà beaucoup voyagé avant de partir?

Je m’appelle Lao, prénom qui ne sonne pas très français contrairement à mon passeport qui lui est bien français.

Mes parents sont originaires du Laos et ils n’y sont jamais retournés, ils ont certainement leurs propres raisons car ils ont fui leur pays. Si ça vous intéresse, je vous invite à lire sur la guerre secrète au Laos (en anglais).

Je suis née dans le nord de la Thaïlande dans un camp de réfugiés et je suis arrivée en France à l’âge de 10 mois. Je pense que déjà toute petite j’étais prédestinée au voyage.

Je suis curieuse de tout.

Avant de partir en tour du monde, je travaillais comme ingénieure qualité dans une entreprise d’électronique de puissance, en région parisienne.

J’avais déjà un peu voyagé par le passé, généralement 3-4 semaines loin de la France et des week-ends en France et en Europe.

Quelles étaient tes motivations / attentes pour partir faire le tour du monde? Y a-t-il eu un élément déclencheur qui a agi comme “déclic” pour te lancer dans cette aventure?

Pour être très honnête, l’élément déclencheur était l’approche de la quarantaine .

Enfant, je rêvais de voir et d’explorer le monde. Puis le temps a passé et je n’ai jamais eu le cran de passer à l’action, je me suis toujours trouvé des excuses : je n’ai pas assez d’argent, je n’ai pas envie de partir seule, j’ai peur (mais de quoi ?) …

Au fond de moi, l’idée du tour du monde me tentait beaucoup et je n’osais pas me l’avouer.

tour du monde en solo quand on est une femme

J’en ai alors discuté avec mon mari, il n’était pas du tout prêt pour ce type de voyage mais il m’a énormément encouragé à réaliser mon rêve.

Ainsi j’ai commencé à lire plein de blogs de voyage, et je suis tombée sur celui de Novo-monde .

Je voulais m’évader de ce quotidien où j’avais l’impression de tourner en rond et de partir à l’aventure comme beaucoup l’ont fait.

Je me suis ainsi offerte le plus beau cadeau pour mes 40 ans : un tour du monde.

Quant à mes attentes, je n’en avais pas particulièrement exceptées celles de découvrir ce qui se cache sur notre belle planète et qui je suis.

Tu m’as avoué que par le passé, tu rentrais parfois frustrée de tes voyages car tu n’avais pas eu le temps de faire tout ce que tu voulais… qu’est-ce que ce constat t’as apporté pour préparer ton tour du monde?

J’étais frustrée parce que j’étais le genre de personne qui faisait des longues bucket-lists pour le voyage . Et lorsque je faisais le bilan en rentrant, je constatais que je n’avais pas tout coché. Au lieu d’apprécier pleinement tout ce que j’avais déjà réalisé, je butais sur les choses non faites.

Alors, je me suis résolue à rectifier ce sentiment de frustration avant le grand voyage.

Ainsi 6 mois avant le jour J, je suis partie seule 3 semaines au Japon sans bucket-list. J’ai découvert ce que certains appellent le slow travel et le mode minimaliste, j’ai saisi la notion de profiter de l’instant présent. Je suis rentrée satisfaite et confiante de ce “voyage de préparation” .

paysage du japon à Hokkaido tour du monde

Avant le départ, est-ce que tu avais des craintes / peurs par rapport à certains aspects de ce voyage (sa préparation, du voyage en lui-même ou du retour)?

Je me suis préparée au voyage au long cours. Je connaissais mes faiblesses et mes craintes et j’y ai travaillé dessus avant de partir. J’ai arrêté de lire et de regarder les mauvaises nouvelles dans les pays que je voulais traverser . Je n’ai pas de souci de santé et ça c’est un bon point. Je suis plutôt à l’aise en anglais et j’ai révisé l’espagnol avant de partir donc je n’étais pas inquiète pour communiquer.

J’avais noté toutes les informations trouvées dans les blogs et les groupes de discussion, qui concernaient les transports, les prix, les formalités d’entrée dans les pays, les arnaques potentielles, les petits dangers . Tout le reste s’est fait une fois sur place en fonction des rencontres, du bon sens et de la météo.

De mon point de vue, un peu de préparation au départ permet de mieux laisser place à l’imprévu . Et jamais je n’ai eu peur de m’ennuyer pendant le voyage.

Puis j’ai rencontré physiquement Fabienne et Benoit juste avant de partir et ils m’ont beaucoup rassuré et conseillé. Ça m’a encore plus conforté dans ma décision de partir.

Quant au retour, j’ai préféré ne pas y penser.

argentine bariloche tour du monde

Souvent les réactions à l’annonce d’un tel projet sont assez contrastées… Comment a réagi ton mari, ta famille et tes amis quand tu leur as dit que tu voulais partir en tour du monde? (d’ailleurs je crois que tu es partie voyager sans ton mari non?)

Mon mari était mon supporter n° 1 et le plus enthousiaste. Il m’a suivi depuis l’idée jusqu’à sa réalisation et il m’a rejoint pour les 3 derniers mois du voyage.

Ma famille était un peu anxieuse car je partais seule, et aussi parce que j’allais démissionner de mon poste, ce qui signifiait situation financière difficile au retour. Leurs réactions ont beaucoup évolué au cours du voyage. Mes parents étaient fiers de raconter autour d’eux que j’étais en tour du monde. Ils étaient ravis lorsque je les ai appelés en vidéo depuis le dernier village où ils ont vécu au Laos . Ils ont reconnu ma débrouillardise parce que ce village se trouve au milieu de nulle part et je ne parle pas le laotien seulement leur dialecte. J’ai retrouvé des gens qui ont connu mes grands-parents et arrières grands-parents.

Et ça, ça ne s’anticipe pas, ça se vit.

Quant aux amis, mon annonce du voyage ne les a pas surpris, ils me connaissaient baroudeuse, ce qui les a surpris était que je parte seule. Pour le coup, ils m’ont trouvé à la fois folle et courageuse.

Je rejoins ce que Fabien a dit dans leur interview , on me disait également que j’avais de la chance et du courage de partir en voyage. Et je donnais la même réponse, ce n’était pas une chance mais un choix que j’avais fait , et avoir le courage de quitter son travail pour partir est simplement répondre à l’appel de l’aventure, c’est passionnant et excitant.

Si c’était à refaire, je le referai des milliers de fois.

cascade de Kuang si au Laos tour du monde

Comment s’est passé le début de ton voyage? Je me rappelle de notre côté qu’on avait attaqué le voyage à 200 à l’heure pour ralentir au fur et à mesure…

L’euphorie du début du voyage m’a également fait attaquer le voyage à 200 à l’heure. Au bout de 3 mois, j’étais épuisée physiquement et moralement. J’avais du mal à encaisser les grosses chaleurs d’abord en Australie puis en Asie du sud-est sans oublier le fort taux d’humidité là-bas, et je devais aussi apprivoiser les différences culturelles. Comme vous, j’ai ralenti au fur et à mesure.

En te suivant sur facebook, j’ai remarqué que tu postais beaucoup de photos des plats que tu as découvert à travers le monde 😉 … Quelle place avait la découverte de la cuisine locale pendant ton voyage?

Bien vu !!! et encore je n’ai pas tout posté 😉 Je suis une fan et une curieuse de cuisine du monde, une gourmande. J’aime découvrir de nouvelles saveurs, redécouvrir des plats que je connais déjà. La découverte de la cuisine locale pendant mon voyage avait une place très importante. Selon moi, c’est la première étape pour se connecter à la culture locale , c’est le premier pas vers l’autre. Grâce à la cuisine, j’ai rencontré des gens formidables et découvert des choses insoupçonnées dans certaines régions.

Lorsque les locaux ne parlaient pas anglais, j’utilisais l’appli traduction et j’écrivais “je voyage pour goûter votre vraie cuisine locale” et dans 100% des cas, je me retrouvais à goûter des plats simples et extrêmement savoureux, j’ai parfois partagé le déjeuner d’une cuisinière, ou j’ai mangé une soupe de tripes au petit matin (je sais je suis joueuse)… bref, l’Asie a été un incroyable voyage culinaire. J’adorais observer ces cuisiniers du quotidien à l’œuvre, des vrais chefs quoi.

Et dans les autres pays, j’ai fait ma popote. Je trouve que la cuisine est un immense lieu de rencontres et de partage. Parfois un brocoli rassemble et fait parler les gens. Pour l’anecdote, à Puerto Natales, j’avais cuit un gros brocoli que je ne pouvais pas tout consommer et j’ai proposé aux voyageurs présents de se servir et tout le monde s’est alors mis à échanger naturellement. Les bières se sont ensuite jointes au brocoli.

marché au Vietnam tour du monde

Le quotidien lors d’un voyage au long cours est très différent du quotidien de salarié (ou même lors de vacances plus “classiques”), qu’est qui t’a le plus plu dans cette façon de voyager? Au contraire, est-ce qu’il y’a des choses qui t’ont déplu?

Ce qui m’a plu dans cette façon de voyager est la multitude de choix, j’appréciais d’être livrée à moi-même, ne dépendre de personne ni de quoi que ce soit, être libre tout simplement, et surtout avoir le luxe d’avoir le temps et ça j’en ai eu conscience et j’en ai énormément profité. Après les premiers mois à fond, j’ai opté pour le slow travel et c’est simplement jouissif. Lorsque je voyais les voyageurs en vacances de de 2-3 semaines courir de partout pour ne rien rater, je me disais que j’étais exactement comme eux.

Je n’avais plus de liste de choses à faire, je me renseignais un peu en amont puis je me fiais aux récits d’autres voyageurs ou de locaux pour les activités.

J’ai embarqué un Américain et une Allemande pour un mini road trip inoubliable en Nouvelle Zélande.

nouvelle zélande tour du monde

Je me suis fait confiance , je n’ai pas tout visité, je n’ai pas tout vu ni tout fait, j’ai fait les choses à mon rythme avec les envies du moment.

Je suis certainement passée à côté de plein de choses mais ce que j’ai vécu vaut tout l’or du monde

J’ai pris le temps de rencontrer, de discuter, d’échanger, de découvrir plus en profondeur les lieux et les gens. J’ai essayé au maximum de vivre une slow life. Je me suis rendue compte à quel point je courais dans ma vie avant ce voyage.

J’ai atterri dans des pays qui n’étaient pas prévus au départ, et cela grâce à des rencontres . Je suis allée à Singapour rendre visite à ma première room-mate rencontrée des mois plus tôt à Buenos Aires, j’ai découvert la Corée du Sud et son île Jeju grâce à un randonneur coréen devenu ami et dont j’ai fait la connaissance en Nouvelle Zélande. Visiter une ville, un pays avec un ou une locale n’a pas la même saveur que lorsque l’on débarque seule.

Taiwan aussi a été une belle expédition, j’y suis allée sur les recommandations d’une française rencontrée au Vietnam. Et j’y ai rencontré une japonaise que j’ai revu chez elle à Osaka quelques semaines plus tard.

le sun moon lake de Taiwan tour du monde

Le voyage au long cours n’est pas de tout repos, ce n’est pas des vacances contrairement à ce que certains pensent. C’est un travail à temps plein, et encore plus lorsqu’on est seule. On décide, on gère un budget, on planifie un peu, on se fait avoir, on subit parfois, on prend des transports de la “mort” . Bref, on voyage, on ne passe pas des vacances.

J’avais pris un billet tour du monde avec la possibilité de modifier les dates sans frais supplémentaires, ce qui m’a permis d’être plus zen pour les vols transatlantique et transpacifique. Une fois en Asie, je me suis débrouillée par mes propres moyens.

Ce qui m’a le moins plu était de devoir quitter un endroit, des gens adorables, un pays. Il fallait avancer, continuer le périple.

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Vous y retrouverez des guides pratiques ainsi que des récits de voyages et des beaux livres inspirants, bref de quoi être fin prêts à vous lancer dans l’aventure!

Qu’est-ce qui t’a le plus émerveillé pendant ton voyage? Au contraire, qu’est-ce qui t’a le plus choqué?

Ce qui m’a le plus émerveillé pendant le voyage était la diversité et la beauté des paysages .

Malgré le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, la pollution en tout genre, il y a des lieux majestueux à découvrir et surtout à entretenir. J’en ai pris plein les yeux et plein les pattes.

Je me suis extasiée en Patagonie, tout comme en Nouvelle Zélande ou encore à Hokkaido au Japon et dans bien d’autres endroits aussi. J’étais ébahie tous les 500 mètres.

patagonie en tour du monde

On devient plus humble face à cette nature et ces immensités.

J’ai trouvé sur ma route des familles françaises en sac à dos ou en camping-car, elles sont d’une inspiration incroyable.

J’ai recroisé le chemin de voyageurs que j’avais rencontrés des semaines voire des mois plus tôt sur un autre continent, de façon hasardeuse ou parfois prévue, et c’est vraiment ça la magie du voyage, les retrouvailles se font dans la simplicité et l’authenticité accompagnées d’une bonne dose de convivialité.

J’étais très émue en arrivant au village où ont vécu mes parents. J’avais l’impression de venir là où tout avait commencé. La boucle était ainsi bouclée.

J’ai beaucoup apprécié la facilité à discuter avec les locaux et les autres voyageurs. Mon état d’esprit était totalement en phase avec le voyage. J’avais lâché prise. Le fait de voyager seule m’encourageait plus à aller vers les autres. J’ai même fêté le nouvel an laotien à Luang Prabang avec une de vos fidèles lectrices.

Ce qui m’a le plus choqué, c’est le comportement de certains voyageurs ou vacanciers dans certaines régions du monde.

J’ai aperçu des comportements et des tenues vestimentaires indécents comme en Asie du sud-est . J’ai entendu des commentaires irrespectueux et parfois racistes (une fois me concernant, par des français qui croyaient que j’étais chinoise et lorsque je leur ai répondu poliment et calmement en français ils se sont retrouvés un peu stupides). J’ai surpris des gens faire des choses illégales. J’ai entendu des gens se plaindre alors qu’ils étaient en vacances au soleil. J’ai vu des rizières complètement détruites pour laisser place à des futurs hôtels luxueux qui auront vue sur ce qu’il restera des rizières. J’ai observé des gens vivre dans des conditions difficiles et la misère selon mes standards occidentaux mais ces gens étaient heureux, du moins c’est ce qui transparaissait de ce que je voyais et entendais. Des jeunes enfants me couraient après en me criant “money money”. J’ai traversé des plages et des parcs remplis de déchets, le plastique était omniprésent.

Le fait d’être asiatique en Asie a parfois eu son lot de surprises. On me prenait constamment pour une touriste d’origine chinoise, d’un pays riche comme Singapore, Hong-Kong, les États-Unis, l’Australie ou le Canada. Du coup, on me donnait systématiquement un prix exorbitant que je refusais simplement avec le sourire.

J’imagine que quand on voyage en solo, il doit y avoir des hauts et des bas… Est-ce que ça a été difficile pour toi de te retrouver seule sur les routes? Est-ce que tu as eu des petits coups de mou au cours du voyage?

La solitude ne m’a jamais réellement posé de problème que ce soit avant ou pendant le voyage. Je pense que je suis une solitaire même si je partage ma vie avec quelqu’un. J’aime à la fois être seule et accompagnée.

A vrai dire, physiquement je n’étais jamais seule puisque je logeais en auberge de jeunesse, je voyageais en bus, j’étais au milieu d’autres randonneurs, de voyageurs, ou de locaux, parfois le plus dur était de me retrouver seule physiquement (rire).

kangourou en Australie Brisbane

Je suis plutôt de nature positive et persévérante, et j’ai connu un bon petit coup de mou au bout de 4 mois de voyage , alors, j’ai pris la sage décision de rentrer faire une surprise à mon mari le soir de la Saint Valentin (fête que nous n’avons jamais célébrée). J’ai dû inventer un scénario pour m’assurer qu’il soit à la maison car je n’avais pas les clés. Il ne s’est douté de rien. Je vous laisse imaginer le tsunami émotionnel lorsqu’il a ouvert la porte et m’a vu. Après 10 jours, je suis repartie, pleine de ressources, poursuivre mon voyage.

J’ai appris à accepter ces baisses de régime . Je me suis écoutée, j’étais fatiguée et j’avais besoin d’une pause à ce moment-là. Mon remède a été de rentrer pour charger les batteries, j’avais prévu un budget pour les “au cas où” . Ça fait partie des aléas du voyage en solo.

Après cet épisode de moral à zéro, je n’en ai plus eu. Le plus dur ensuite a été de voyager à deux après 7 mois de vadrouille en solo (rire).

Même s’il n’est pas parti avec toi, il semblerait que ton voyage ait inspiré ton mari… tu nous racontes?

Il avait assisté à la préparation du voyage et je pense qu’il commençait à regretter de ne pas partir avec moi (rire). Il avait finalement décidé de me retrouver au Japon où nous souhaitions y rester 3 mois.

Pendant que j’étais à l’autre bout du monde, il m’a parlé d’un programme d’échange européen dans son entreprise, une sorte de programme Erasmus pour professionnels. Je l’ai encouragé à candidater. Fait amusant, il a postulé là où il avait envie de vivre, Lisbonne et Rome, et non pas pour la mission. Il avait toute de même une énorme préférence pour Lisbonne qu’il connaissait un peu, quant à moi je n’avais visité que Rome. Et deux semaines avant de me rejoindre, il m’a annoncé qu’après le Japon, nous partirions presque directement à Lisbonne . Le retour en France a été rapide, nous avons pris le temps de voir nos familles, quelques amis, et préparer notre nouvelle vie au Portugal, et ce jusqu’à fin mai 2020. Pour le coup en ce moment, nous vivons son rêve de vivre et travailler à l’étranger. Ensuite, nous verrons, nous avons élargi le champ des possibles.

A l’heure où la question de la protection de l’environnement est sur toutes les lèvres, est-ce que tu penses que les bienfaits d’un tel voyage compensent ses effets négatifs sur la planète? (évidemment on est mal placé pour te juger mais la question mérite d’être posée et ton avis sur le sujet nous intéresse 😉 )

Très bonne question, question que je me suis également posée avant et pendant le voyage.

Je partage l’avis de Fabien dans sa réponse, j’ai également beaucoup de mal à justifier ces nombreux vols pris pendant ce tour du monde. Je sais que ce n’est pas du tout écologique et tous les bienfaits du voyage ne compenseront pas ses effets négatifs.

Par contre, j’ai vu les choses de plus près. Ce n’étaient pas des images ou un reportage diffusés mais bien la réalité. Je me sens plus concernée et impliquée maintenant.

les chutes d'Iguazu en Argentine

Grâce à ce voyage, j’ai eu la chance d’avoir rencontré une journaliste belge qui sillonne la planète depuis quelques années pour rapporter ce qui se fait en termes de développement durable dans les villes et les campagnes, de transition énergétique et informer et communiquer sur le changement climatique dans le monde entier. Je me suis beaucoup instruite auprès d’elle.

J’ai vu des initiatives très intéressantes dans certains pays dont on peut s’en inspirer très largement. En France, des actions sont menées et je pense que l’on peut faire encore plus.

J’ai conscience qu’à mon niveau, je ne pourrai pas renverser les effets, mais je peux les minimiser en faisant ma part. J’ai commencé à faire des choses il y a quelques années déjà et je vais continuer à les faire c’est-à-dire consommer moins comme les vêtements, la viande, les produits qui proviennent de loin, l’eau, les énergies, les produits cosmétiques …, acquérir de nouveaux réflexes en ce qui concerne le plastique.

Ce voyage m’a prouvé que l’on n’avait pas besoin de beaucoup de biens matériels pour vivre bien et heureux

Je ne suis pas devenue marginale, je suis plus sensibilisée dans ma façon de consommer.

Et malheureusement, je continuerai à prendre l’avion.

On a beau avoir lu sur internet que le retour d’un tel voyage peut-être difficile, il n’est pas forcément facile de s’y préparer tant qu’on ne l’a pas vécu… Comment ça s’est passé pour toi le retour?

Eh bien, j’ai envie de dire qu’on n’est jamais vraiment préparé au retour.

Le retour était douloureux parce qu’il nous a été très difficile de quitter le Japon et surtout Hokkaido après plus de deux mois passés là-bas, nous y avions nos habitudes, nos amis, nous vivions principalement près des montagnes où nous partions randonner presque tous les jours.

les montagnes du Japon autour d'Hokkaido

Pour le dernier vol, tout ne s’est pas passé comme prévu. Mon mari ayant voyagé avec une autre compagnie est arrivé en France à l’heure et le jour prévus, pas moi. J’ai passé une dernière nuit seule à Helsinki, un signe que je devais terminer ce voyage comme je l’ai commencé c’est à dire seule. J’étais triste de me dire que ce voyage était déjà terminé.

A peine arrivés à Paris, nous devions prendre le train pour le Pays Basque. Eh bien ! j’ai pleuré lorsque je suis montée dans le train de banlieue puis dans le métro pour rejoindre le TGV. Je me suis demandée ce que je faisais là dans cette jungle urbaine. Je me suis sentie complètement perdue. Je n’avais plus aucun repère.

Pour prolonger un peu le voyage et mieux vivre le blues du retour, j’ai revu sur Paris d’autres voyageurs que j’avais rencontrés ailleurs. Ah que ça nous a fait du bien de nous rappeler les bons souvenirs autour d’un bon repas et de quelques verres.

Si tu avais une leçon à tirer de ce voyage, quelle serait-elle?

J’ai appris l’humilité. J’ai appris à sourire tous les jours, à ne plus me plaindre ou râler pour des broutilles, à être plus patiente, à ne plus avoir peur de manquer telle ou telle chose, à dire les choses, à m’ouvrir aux autres, à m’aventurer hors de ma zone de confort et hors des sentiers battus.

J’ai appris tout simplement et je vais continuer à apprendre et à transmettre

J’ai profité pleinement de ce voyage dans des contrées lointaines. J’étais émerveillée par tout et par tout le monde comme une enfant.

Je suis rentrée enrichie, les étoiles plein les yeux, le cœur chaud et la tête pleine de beaux souvenirs et de sourires. Je ne serai plus jamais la même personne.

changer pendant un tour du monde

Je suis sereine, pleine d’espoir malgré le réchauffement climatique, les dégâts causés par la consommation à outrance, le tourisme de “très grande” masse, le comportement de certains privilégiés, la course aux millions d’euros ou de dollars ou bien d’autres monnaies.

Je suis partie avec 10 kg sur le dos et je suis maintenant à Lisbonne avec 10 kg d’affaires . Je me suis débarrassée du superflu. Je me sens mieux, je me sens plus moi et plus responsable de chacun de mes actes.

Je reconnais la chance que j’ai eu d’avoir grandi et de vivre en France. Je suis convaincue que si mes parents n’avaient pas fui leur pays, je n’aurai pas eu la même vie que j’ai eu et que j’ai aujourd’hui : avoir été à l’école, travailler pour pouvoir voyager, et rapporter mon expérience.

Si tu pouvais revenir dans le temps et te glisser un conseil juste après avoir pris la décision de partir en tour du monde: qu’est-ce que ça serait?

Accroche toi, ouvre bien grand les yeux et le cœur, fais le grand saut parce que tu vas t’éclater, ça va être sensationnel, transcendant

Je me dirai simplement de profiter à fond jusqu’au bout, de savourer chaque moment, chaque rencontre.

Quelque chose à ajouter?

Merci infiniment pour votre travail de titan, pour vos précieux conseils et vos encouragements. Je vous remercie chaleureusement de l’intérêt que vous portez à mon aventure.

Votre expérience a inspiré la mienne. Et j’espère que vous continuerez à inspirer plein d’autres voyageurs et futurs voyageurs.

Je souhaite à tous vos lecteurs de vivre et/ou de revivre cette expérience hors du commun.

Je remercie enfin vos lecteurs de m’avoir lu.

lao tour du monde en solo

A notre tour de remercier Lao d’avoir pris le temps de répondre à nos questions de manière si détaillée! On a trouvé son expérience passionnante et on espère du fond du cœur que vous y trouverez de l’inspiration et du courage pour vous lancer dans l’aventure de votre vie (même si vous n’avez plus 20 ans 😉 ). On lui souhaite beaucoup de bonheur dans sa nouvelle aventure avec son mari à Lisbonne et on espère sincèrement avoir la chance de la revoir bientôt (à Lisbonne ou ailleurs). Et si vous avez des questions à lui poser, surtout n’hésitez pas à lui laisser un petit commentaire ci-dessous.

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interview tourdumondiste

À propos Benoit

Développeur web autodidacte et passionné de photo, j'aime le voyage et la randonnée pour la sensation de liberté qu'ils me procurent. Curieux, j'ai constamment le besoin d'apprendre de nouvelles choses, de me lancer de nouveau défis et je n'envisagerai pas la vie autrement. Je partage avec vous sur ce blog voyage mes expériences sur les routes mais aussi mes réflexions pour voyager mieux tout en respectant notre belle planète (qui se porte très mal malheureusement).

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Interactions du lecteur

Commentaires.

tour du monde seule femme

il y a 4 ans

Ce témoignage m’a beaucoup touchée. Bravo Lao pour avoir sauté le pas et su vivre ton rêve… et aussi pour avoir su ce qui était bon pour toi au fil du voyage (par exemple quand tu es rentrée pour la St Valentin). Quant aux photos elles sont absolument magnifiques… tu me donnes envie de repartir en tour du monde, tiens 😉 Merci pour ce beau partage !

tour du monde seule femme

Bonjour Aurélie, Merci beaucoup pour ton commentaire. Je pense que si l’envie vous prend de repartir et bien il ne faut pas hésiter parce que moi aussi j’ai déjà envie de repartir. Bon dimanche Lao

tour du monde seule femme

Wow, super inspirante, Lao ! J’ai adoré lire cette interview où j’ai senti tellement d’authenticité et de chaleur humaine. Je me retrouve aussi dans certains points, d’autant plus que j’ai dépassé la quarantaine. Je pense qu’on n’aborde pas le voyage au long cours ou comme nomade digital si on a 25, 30 ou 40 ans, voire plus. Mais il n’y a pas d’âge pour voyager et partir voir le monde. Lao (très joli prénom !), as-tu un blog, quelque chose pour que je te suive et même qu’on échange ? Amitié, Bisous à Fabienne et Benoît Marjorie

tour du monde seule femme

Magnifique témoignage. Bravo Lao !

Bonjour Marjorie, Je te remercie beaucoup pour ton commentaire et ça me touche. Alors mon blog est au stade 0, mais tu peux me suivre pour le moment sur FB au nom de Lao Vang avec une moto rouge en photo de profil ;-). Je serai vraiment ravie de pouvoir échanger avec toi.

Bonjour Angel & Like, Merci beaucoup.

tour du monde seule femme

Salut Lao, que c’est inspirant! Où étiez-vous à Hokkaido? J’y suis allée 2 fois et j’adore! Quels sont tes endroits préférés au Japon?

Bonjour Sophie, Je suis ravie que l’interview t’ait plu. A Hokkaido, nous sommes allés à Hakodate, Onuma-koen, Sapporo, Otaru, la péninsule de Shakotan, Niseko, Obihiro, Nemuro, Teshikaga pour les lacs, Shireteko et Sounkyo. C’était notre 2e fois à Hokkaido et tout comme toi, nous avons adoré. Mes endroits préférés au Japon ? Pfff il y en a tellement et ce sont principalement les régions montagneuses comme Hokkaido, les Alpes japonaises, les péninsules de Izu et de Kii, Shikoku, Kyushu, Tohoku. J’aime bien sûr les villes japonaises mais beaucoup plus les montagnes et les onsen sans oublier la cuisine japonaise. Au plaisir d’échanger avec toi sur le Japon ou d’autres pays.

Merci pour ton commentaire

Un grand merci pour les merveilleuses photos de paysages. Elles sont splendides et sont le reflet d’une grande sensibilité. Je suis très touchée par ces clichés remplis de belles émotions. Félicitations. Amicalement à tous les trois. Kate

Bonjour Kate, Merci sincèrement pour ton commentaire chaleureux.

Magnifique témoignage ! Comme je me reconnais également! Je vis mon rêve actuellement en Asie du sud-est et j’adhère parfaitement à cette philosophie de voyage en solo. Bien des choses à Lao et bonne continuation à Lisbonne.

Bonjour Dominique, J’espère de tout cœur que tu prends plaisir à vivre pleinement ton rêve. Je te souhaite énormément de belles choses à découvrir et plein de rencontres enrichissantes.

Et merci pour ton commentaire.

Comme bcp de commentaires, je me retrouve également énormément dans l’expérience de Lao tant sur les pays traversés, les émotions vécues pendant et après le voyage et sur ce que ce type de voyage nous apporte. Merci pour ce beau récit, ces belles photos et à vous Fabienne et Benoît de nous permettre à nous lecteurs de revivre nos propres aventures à travers ces témoignages. Belle continuation à vous, Pauline

Bonjour Pauline, Merci beaucoup pour ton commentaire. Tu as raison, Fabienne et Benoît ont le don de nous transporter dans nos voyages au travers de leurs propres expériences et celles des autres.

Salut. Tout fait d’accord. Des articles comme celui-ci font très plaisir. Bravo Lao d’avoir franchi le pas. Comme Pauline ça nous rappelle de bons souvenirs. D’ailleurs Pauline tu n’aurais pas fait ton voyage en 2014, en solo et en passant par la Russie et la Mongolie par hasard ? Fabienne et Benoît : on ne pourrait pas rajouter une question sur l’itinéraire (au moins pays voire durée et même budget) pour les prochains articles svp ? En tout cas très bonne initiative. Merci.

tour du monde seule femme

Yes bonne idée! je note pour l’itinéraire pour la prochaine interview 😉

Bonjour Magali, Merci pour ton commentaire. Bonne journée

Oups ce n’est peut être pas Magali. Désolée c’est le correcteur automatique

Bonjour à vous ! Quel plaisir de lire ces quelques lignes pendant la pause déj…j’en suis toute émue. Bravo Lao pour cette expérience. J’ai beaucoup aimé le “j’avais peur …mais de quoi ?”. Il est vrai que l’on se pose bcp de questions et heureusement les différents témoignages nous rassurent. J’aurais quelques à poser suite à cet article, toute réponse sera la bienvenue : – Certains ont fait un voyage “d’entrainement” avant se lancer dans le vrai tour du monde (comme Lao au Japon). En effet, une amie me la conseillé aussi mais du coup je suis un peu perdue. J’étais focalisée sur ce grand voyage, en essayant d’être le plus réaliste possible mais je n’ai pas songé à faire ce pré-voyage. Combien de temps ? Où ? Seule ? Pensez-vous que cette étape soit nécessaire ? F et B , vous étiez déjà beaucoup partis à l’étranger il me semble ?

– Second question sur les billets tour du monde. Bcp de personnes disent qu’ils ont finalement changé d’itinéraire au cours de leur voyage. Du coup, avec ce type de billet , comment ça marche ? Les dates peuvent être flexibles mais qu’en est-il des pays ? Finalement ça “vaut ” qd même le coup de prendre un tel billet ? (je relirai l’article du blog sur la question aussi ^^’)

Merci à Laos pour ce témoignage. Même si nous ne sommes qu’en phase de préparation , je peux déjà ressentir ce que vous avez dit sur le fait d’être complètement déboussolée au retour (à Paris en plus…). Je sais déjà également que je voudrai aller à 200 à l’heure au début du voyage, merci d’avoir témoigner sur ça, ça m’a bcp rassurée.

A très bientôt à tous

PS: comment changer sa photo de profil sur ce blog pour les commentaires ? ^^’

Hello Betty,

content de voir que tu apprécies ces expériences d’autres voyageurs 🙂 . Alors pour te donner mon point de vue par rapport à tes questions: – De notre côté on avait quasi jamais voyagé en sac à dos avant de partir en tour du monde… juste un petit voyage de 2 semaines sur les Cyclades en Grèce en sacs à dos. Donc on a plutôt appris sur le tas pendant le voyage! Alors un voyage d’entrainement oui pourquoi pas (ça va dépendre de toi) mais ce n’est pas une nécessité pour tout le monde. – Pour les billets tour du monde, tu peux facilement changer les dates de tes vols mais pas les destinations. Si tu veux changer une destination tu devras payer un supplément. Mais oui l’article en question sur notre blog est super bien détaillé (https://www.novo-monde.com/billet-avion-tour-du-monde/)! – Pour changer la photo sur le blog, il suffit de se faire un compte sur Gravatar (https://en.gravatar.com/) et d’associer une photo à ton adresse e-mail. Ca changera ta photo sur tous les blogs qui utilisent ce système (la plupart)

Salut Betty, On n’avait pas fait de voyage d’entraînement mais 1 voyage d’un mois au Mexique et 1 voyage de 2 semaines vers Vancouver en sac à dos mais bien avant d’avoir le projet de tdm. On n’a pas éprouvé le besoin de faire un pré-voyage et tout s’est très bien passé. Pour les billets tdm, on a choisi de faire sans et on ne regrette pas du tout. Je ne sais pas si c’est encore le cas mais en 2014, il fallait avoir un avion pour arriver dans un continent et un pour en repartir (quels que soient les avions à l’intérieur du continent). Ce n’était pas possible de notre cas (départ France-Moscou, Europe puis nouvel avion à Siem Reap, Asie). On avait réservé les billets transpacifiques 6 mois avant car on pensait que les prix grimperaient trop et on a finalement regretté car nous avons dû faire des choix pour arriver à temps pour l’avion à Auckland (NZ). Mag(ali)

Bonjour Betty, Tout d’abord merci beaucoup pour ton commentaire.

Tout comme Benoit, je vais répondre à tes questions car je me suis posée les mêmes. – Je pense que le voyage d’entrainement n’est pas nécessaire, cela dépendra du temps que tu auras et surtout de tes finances, je pense qu’il vaut mieux garder les sous pour ton tour du monde. J’avais déjà voyagé en sac à dos avec mon mari mais jamais seule et en mode minimaliste. J’ai fait ce pré-voyage dans les conditions que je souhaitais pour le tour du monde, il m’a permis de rencontrer des tourdumondistes français et étrangers et d’être plus sereine pour LE voyage. – Quant au billet tour du monde, j’en ai pris un parce que mon voyage n’allait pas dépasser un an (je devais être rentrée pour une date précise) et que je voulais traverser les deux océans au moment de la saison haute (été, grandes vacances). En plus des simulations de prix de vols que je faisais sur internet, j’ai demandé des dizaines de devis à 3 agences (2 sur internet et une physique à Paris) à 3 mois du départ (je n’ai pas du tout stressé lol), les 3 agences proposaient quasiment le même prix pour la même alliance et le même itinéraire mais pas pour les “options”. J’ai opté pour l’agence physique parce qu’ils ont répondu à toutes mes questions lol et pour des raisons personnelles. Je pourrai te donner les contacts si besoin et tu pourras les consulter de ma part. J’ai pu changer une quinzaine de fois les dates de vols sans problème. Le choix du billet tour du monde est très personnel, cela dépend de la durée du voyage, des destinations, du temps qu’on veut consacrer à la recherche de billets bon marché, des durées d’escale, …

Je te souhaite une bonne préparation. Ce n’est pas la partie la plus amusante mais c’est celle qui fait rêver avant de vivre la réalité.

Bonjour ! Merci pour tous vos commentaires très utiles. Ce sont de vrais soutiens en cette période de préparation semi secrète commando lol. Lao je veux bien les coordonnées de l’agence de Paris si possible, comment pourrait on se les transmettre ? Bonne journée à tous

Bonjour Betty, Si tu as FB, tu peux me trouver au nom de Lao Vang avec une moto rouge comme photo de profil

Salut Lao, je n’arrive pas à te trouver sur fb, bcp de lao vang. Arriverais tu à me trouver avec Betty Asr ? Merci beaucoup

tour du monde seule femme

Merci Lao pour ce témoignage passionnant qui me replonge dans une douce nostalgie (les Japonais ont un mot parfait pour ça : natsukashii, qu’on pourrait traduire par la nostalgie sans regrets). Comme toi nous avions passé plusieurs mois au Japon, et heureusement que contrairement à ton voyage ce n’était pas le dernier pays sur notre parcours parce que le retour aurait été encore plus difficile qu’il ne l’a déjà été ! Bravo pour ton courage de partir seule et bravo à ton mari d’avoir su comprendre ce besoin même si le projet ne l’attirait pas lui-même. Ça ne devait pas être évident de concilier ces 2 points de vues différents, et également de prendre la décision de revenir quelques jours voir ton mari et de réussir à repartir plusieurs mois dans ce rythme si particulier…

Je me retrouve aussi beaucoup dans ce que tu dis, Lao. Je n’avais pas mentionné certaines choses dans notre interview (il y a tellement de choses à raconter d’une année de voyages, c’est difficile de synthétiser ça en quelques mots…), mais nous aussi on a vécu des rencontres improbables de voyageurs connus sur un continent et revu plusieurs fois les mois suivants, dans un autre pays ou même un autre continent, et parfois par hasard sans se concerter ! Ou cette rencontre d’un couple de Japonais de plus de 70 ans qui en étaient environ à leur 25ème voyage au Népal, rencontrés sur un trek dans la région de l’Everest et qui nous ont invités chez eux à Hokkaido quelques mois plus tard pour nous faire visiter la région de Furano où ils vivent…

As-tu randonné dans le parc national du Daisetsuzan, Lao ? C’est un de mes meilleurs souvenirs du Japon ! J’avais adoré camper quelques jours sur l’île de Rishiri tout au nord aussi, dans une ambiance de bout de monde avec un super onsen en récompense de l’exténuante randonnée du volcan de l’île.

Pour Betty ou pour les autres qui liraient cette page et se poseraient aussi la question : nous aussi on a fait le choix de ne pas prendre de billets tour du monde, ça aurait été contraignant au final et c’était l’une de nos meilleures décisions. On a en effet changé certaines destinations en cours de route et ces billets n’ont pas la souplesse que l’on pense. Le fait de pouvoir changer la date est totalement tributaire d’un nombre de places très limité réservées aux voyageurs détenteurs de ces billets spécifiques dans les avions et j’ai lu pas mal de témoignages de personnes très déçues de n’avoir pas pu profiter de la souplesse fantasmée de ces billets, ou alors de façon limitée. En terme de budget, on a comparé ce qu’on a payé au final et le devis qu’on avait fait pour nos billets tour du monde, et c’était sensiblement la même chose. La différence c’est qu’on a choisi tous nos déplacements en avion selon nos envies du moment. Il y a quelques vols qu’on a réservé davantage en avance, 1 ou 2 mois avant environ (entre l’Asie et l’Océanie, entre l’Océanie et l’Amérique du Sud, et pour l’île de Pâques), parce qu’on voulait éviter les mauvaises surprises sur ces vols clé. Certes, on perd un peu plus de temps en voyage à regarder les prix des billets d’avion, mais ça permet davantage de souplesse, voire de créer des itinéraires alternatifs basés sur les promotions du moment qui apportent du piment au voyage et aident à prendre des décisions sur les dates ! Il faut garder à l’esprit qu’un voyageur en tour du monde a le luxe du temps et peut a priori se permettre pas mal de souplesse sur les dates de départ pour l’avion. Et ça fait clairement partie de l’excitation du voyage de ne pas avoir tous les billets en main au moment du départ.

En effet, comme déjà mentionné, partager l’itinéraire des personnes interviewées est une bonne idée, ça complèterait bien !

Merci Fabienne et Benoit de continuer à nous faire voyager et rêver 😉

Bonjour, Merci Fabien pour ton chaleureux commentaire. En te lisant, je replonge à mon tour dans le natsukashii. Ce type de voyage nous apprend beaucoup sur qui nous sommes, ce à quoi nous aspirons et ce qui nous fait vibrer. Et tout comme toi, Daisetsuzan était une expérience fabuleuse et inoubliable, c’était notre dernière étape à Hokkaido avant le retour sur Honshu. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps d’aller sur l’île de Rishiri, ce sera pour une prochaine fois. Je te remercie sincèrement de partager à nouveau vos expériences aussi bien au niveau des rencontres extraordinaires, des destinations, que des billets d’avion pris au fur et à mesure. Si je devais repartir, après la crise Coronavirus, je ferai le même choix que le vôtre, je ne prendrai pas de billet tour du monde, je me laisserai porter. Je te souhaite de continuer à voyager et à rencontrer des gens aux quatre coins du monde, de faire des films magnifiques, et de partager tes expériences. Encore mille mercis à Fabienne et à Benoît pour cette opportunité d’échanger avec d’autres voyageurs passionnants.

Salut Fabien, merci pour ton témoignage et tes réponses. Ça fait tellement du bien de pouvoir parler de ça pendant cette période… Avec tous les conseils de chacun, je me sens désormais plus préparée pour organiser ce voyage alors vivement que l’on puisse s’y remettre. Quel plaisir également de relire mes commentaires et de constater qu’un cap a été franchi : j’ai réalisé ce premier voyage test (au Cambodge), en solo, et ça été et c’est, une expérience déterminante dans ma vie (kisskiss Lao, Fabienne et Benoît 😉

Bonjour Betty, Tu es partie au bon moment au Cambodge 😉 Maintenant tu es prête pour ce futur fabuleux voyage autour du globe. Bonne préparation

il y a 3 ans

Hello Lao, Merci d’avoir partager ton expérience. Je me sens un peu perdu par le sens de ma vie par moment… Approchant les 40 ans … Quel budget avais tu prévus (pays villes visités) et finalement combien ça t’a coûté (pays villes visités) ? Combien faut il budgeter ? Comment as tu fait pour réunir les fonds ? Des astuces ? Cordialement Ses

Bonjour Ses, Merci pour ton commentaire. Pour répondre à tes questions sur le budget d’un tour du monde, tu peux t’aider de l’article de Fabienne et Benoit, https://www.novo-monde.com/budget-tour-du-monde/, du planificateur de A-contresens, https://planificateur.a-contresens.net, de l’article du tourdumondiste, https://www.tourdumondiste.com/budget-tour-du-monde et les articles du blog tourdumonde5continents, https://www.tourdumonde5continents.com/partir-tour-monde-guide-ultime/.

J’avais préparé mon budget en m’inspirant beaucoup de ces blogs. Par exemple, j’avais rajouté 50% pour la Nouvelle Zélande car je louais seule une voiture. A mon avis, le budget est très personnel et dépendant de beaucoup de paramètres. Il varie en fonction des pays que tu souhaiterais visiter et la durée de séjour, de la durée totale du voyage et de la façon dont tu voyages (transport, hébergement, nourriture, activités …). Une chose est sûre, il est important de prévoir un budget pour le voyage et pour le retour. J’ai rencontré des voyageurs qui avaient pu réduire leurs frais de voyage grâce à du travail sur place (plateformes workaway ou wwoof par exemple) ou l’hébergement chez les locaux (counchsurfing) ou encore en faisant du stop.

Mes astuces pour réunir les fonds : j’avais travaillé pendant 17 ans et j’avais mis des sous de côté. Il y a quelques années, j’ai pris conscience de ma surconsommation de chaussures et de vêtements. Lorsque l’idée du tour du monde est devenu un vrai projet, j’ai drastiquement limité les dépenses inutiles et j’ai vendu ce dont je n’avais plus besoin. Tous les blogs cités précédemment en parlent très très bien.

Si tu as le projet d’un voyage au long cours, alors je t’encourage à lire quelques blogs qui te feront rêver et te dire “bientôt ce sera mon tour”.

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guide gratuit sur comment prépaprer un tour du monde

Lili Foodies Travel

Le voyage au bout des papilles

tout quitter pour faire le tour du monde

A 31 ans, je quitte tout pour faire un tour du monde solo !

Et voila, après un long moment de réflexion et pleins de péripéties dans ma vie, j’ai pris une décision fin 2021 : tout quitter pour faire un tour du monde en solo . Mon CDI , mon appartement parisien, mes amis, ma famille … en gros ma vie bien confortable . Départ le 21 mars 2022 !

(PS : cet article a été écrit juste avant mon départ, je mets un update à la fin de l’article)

Mais quel projet fou vous allez me dire ! Et j’en suis consciente. Beaucoup m’ont félicité du courage que j’ai eu de prendre cette décision, et franchement ils n’ont pas tord. Cela n’est pas un choix simple. Nombreux sont ceux qui rêvent de partir en tour du monde mais ne le font jamais. Dû principalement à des éléments limitants comme : la famille, les enfants, la peur de quitter un travail, pas les moyens, des pensées limitantes… mais mon avis est : QUAND ON VEUT, ON PEUT . De mon côté j’ai tout mis en œuvre en amont pour que cela soit possible et bien sûr il faut aussi avoir l’état d’esprit qui va avec.

Pour l’instant, je ne sais pas encore ce que cette aventure me réserve, quand je reviendrais, ni ce que je ferai après, mais pour sure cette aventure va changer ma vie et me changer.

Découvre aussi :

➡️ Mes préparatifs pour un TDM

➡️ Mon assurance voyage (-5% sur Chapka et Gobyava)

➡️ Le contenu de mon sac à dos

➡️ Comment choisir votre sac à dos

➡️ Quels vaccins faire pour un tour du monde

Quel a été le déclic ?

Je suis une grande voyageuse dans l’âme depuis petite, c’est bien pour ca que j’ai crée le blog d’ailleurs, pour vous partager mes voyages, astuces etc… mais surtout en 2020 mon corps m’a envoyé de grosses alertes de santé et j’ai découvert que j’avais une maladie intestinale qui impactait tout mon physique, mon énergie, ma santé mentale… cette maladie c’est la candidose (d’où mes recettes sans gluten, sans lactose et sans sucre sur le blog). Pour me soigner, j’ai du voir une naturopathe qui m’a dit qu’en dehors du régime il fallait que je fasse du Yoga, réduise mon stresse et que soit plus en contact avec la nature (en plus de faire du sport).

Et clairement cela m’a fait me rendre compte que mon mode de vie n’allait plus du tout : toujours à vivre à 100 à l’heure, à enchainer entre les soirées / restau / bar, le stresse du boulot, jamais me reposer et prendre du temps pour moi.

Inconsciemment je fuyais régulièrement ma vie parisienne : toujours en vadrouille le week-end et des envies de voyages. En 2021 je me suis rendue compte de l’importance que la nature, la mer et le soleil avait sur ma santé et mon énergie. Dès que je revenais sur Paris, le stresse revenait en moi.

Les voyages et le télétravail

2021 a été le vrai déclic : entre mon voyage à Zanzibar et quelques semaines sur la côte d’azur où j’ai pu y télétravailler , je me suis dis que l’environnement de travail changeait tellement tout. « Qu’est ce que je fais dans mon rdc parisien de 27m2 pas lumineux ? » . Dans le train en rentrant de la côte d’azur je me suis dis : « je veux venir vivre ici » ! C’est l’endroit en France où je me sens bien, je ne sais pas comment l’expliquer. L’air marin, le soleil, la Méditerranée…

A partir de là mon projet était d’aller vivre dans le sud est de la France . J’ai donc demandé à mon travail s’il était possible de faire du télétravail dans le sud et remonter toutes les 3 semaines, mais cela a été refusé . J’ai tenté une rupture conventionnelle , mais également refusée . PS : j’étais tracking manager dans une agence média sur Paris.

Si la demande de TT était refusée et que je devais quitter mon job, je m’étais dis : c’est le moment de partir voyager . Et de là, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai posé ma démission pour partir vivre une nouvelle vie !

Tout quitter pour faire un tour du monde : appartement, CDI, amis / famille…

C’était pas simple comme décision , en posant ma démission je quittais tout mon confort de vie parisien avec aucune idée de ce que j’allais faire à mon retour du tour du monde.

Le jour de donner ma lettre de démission je me suis dis « mais tu fais quoi là Aurélie, t’es folle! » car c’était enfin un job qui me plaisait et l’entreprise aussi. Mais je sentais au fond de moi que j’avais besoin de changement et que c’était le bon moment : je n’en pouvais plus de cette vie parisienne, j’avais besoin de liberté , de nature , de me poser, réfléchir à ce que je veux vraiment . Etant célibataire et sans enfant à 31 ans , pour moi c’était le moment parfait de partir à l’aventure sans contrainte .

Mais il fallait faire face aux remarques décourageantes des proches : « Mais tu vas faire quoi en rentrant? » « Tout quitter pour faire un tour du monde, c’est quoi cette lubie? », « Ca va te faire un trou dans ton CV ! », « Mais t’as pas peur de partir seule ? », « Mais tu vas faire comment pour payer tout ça ? » « Fait attention avec toutes les maladies, il n’y a pas d’hôpital partout en Asie… » Et la liste est encore longue 😅

Malgré tout cela, j’ai repensé aux livres de développement personnel que j’ai lu cette année qui me disait de vivre ma vie et ne pas la rêver, oser se lancer, ne pas être contrainte par nos pensées limitantes … Etant une battante et personne positive, j’ai finalement posée ma démission. Avec une grande excitation en m’imaginant la vie qui m’attendait dans 3 mois !

Comment financer son tour du monde?

Economiser ou travailler sur place.

Personnellement j’ai la chance d’avoir des parents qui m’ont toujours donné la valeur de l’argent et j’ai appris à économiser depuis mes études . Je suis une personne qui vie bien sa vie. Mes dépenses sont principalement dans les voyages, week-end, et restaurants (les choses qui me rendent heureuse et épanouie). Je ne suis pas du genre à dépenser 200€ d’alcool en boite, m’acheter le dernier Iphone à 1 300€, acheter un sac Louis Vuitton… Je me fais des gros kiff de temps en temps bien sûr mais bien réfléchis .

Depuis 2 ans je suis plutôt dans un mode de vie minimaliste et éco-responsable : je n’achète quasiment plus d’habits/chaussures/sacs, sauf quand c’est utile j’achète sur Le Bon Coin, Vinted … et je peux vous dire que cela fait faire de sacrées économies et en plus notre planète nous remercie 🌎

Egalement depuis que le covid est arrivé, on a dû adapter nos modes de vies . Pour ma part c’est moins de sorties et moins de voyages, ce qui signifie plus d’économies chaque mois.

De plus, j’ai investi dans l’immobilier en 2016. J’ai acheté l’appartement dans lequel je vis sur Paris et je suis en train de le revendre. Donc je vais récupérer la plus-value et une partie de mon prêt a déjà été remboursé (plutôt que mis dans un loyer). Investissez donc dans l’immobilier dès que vous pouvez ! Que ce soit pour vous ou un investissement locatif. Si vous avez un CDI, foncez prendre un prêt, et après quand vous voudrez partir : soit vous le revendez (mais minimum 3 ans après) ou mettez-le en location . Sinon j’investi sur bricks , une belle opportunité quand on y connait rien en immo et on peut commencer à investir dès 10€. Merci l’émission Capital pour la découverte.

Pour mon tour du monde je pars donc avec mes économies réalisées depuis plusieurs années + l’argent de la revente de mon appartement.

Si tu veux savoir comment faire des économies pour partir en tour du monde puis durant ton voyage , je te dévoile plus de 150 astuces dans mon EBOOK. Le coût d’achat est rentabilisé très rapidement, je te l’assure !

➡️ Je découvre les 150 secrets pour économiser en voyage !

Mes conseils pour financer son TDM

L’ anticipation ! Et comme je disais plus haut, quand on veut, on peut. Mettez de côté dès que vous pouvez , repriorisez vos dépenses en vous demandant à chaque fois « Est-ce que j’ai vraiment besoin de ça? » et mettez tout en œuvre pour que cela fonctionne . Quitte à devoir trouver un petit job complémentaire si vous avez de faibles revenus.

Et l’ option 2 est de partir avec un petit budget et travailler durant son TDM (par ex via un PVT) ou avoir des logements gratuits contre services ( Workaway , HelpX ou Wwoofing). J’ai utilisé Workaway plusieurs fois et si vous voulez un mois offert en plus, inscrivez-vous via mon lien .

Après, une fois sur place il y a toujours moyen de faire des économies en dormant chez l’habitant, se faisant à manger …

Pour faire des économies durant le voyage je vous invite à regarder ma section bons plans .

Partir en solo, un défi

Ce TDM sera un voyage solo en mode backpack . Clairement il y a 2 ans et demi cela aurait été ma pire angoisse ! J’avais peur de la solitude . Mais depuis, cela a bien changé . Suite à une rupture amoureuse, j’ai dû y faire face. Cela n’était pas simple puis j’ai commencé à m’y faire et là la covid est arrivé, donc encore moins le choix 😆.

Puis j’ai commencé des voyages solo : en septembre 2020 par un week-end à Marseille . J’ai enchainé en 2021 avec quelques vacances et week-ends solo. Tous ces moments m’ont appris à m’accepter seule et me rendre compte que finalement c’était agréable . On peut faire ce que l’on veut, quand on veut. Pas besoin d’imposer ses envies à quelqu’un ou s’adapter. C’est le moment de retrouver et apprendre à se connaître. Et au final je n’étais jamais vraiment seule. Toujours entourée : par d’autres voyageurs, des rencontres Instagram, mes hôtes… des rencontres que je n’aurais sûrement pas approfondies si j’avais voyagée accompagné je pense. Et finalement, voyager seule à un équilibre qui me plaît bien . Qui l’eût cru ?

Mais partir en tour du monde solo, en Asie surtout, reste un vrai challenge pour moi . Il reste la peur de se retrouver seule dans une rue, avec des personnes mal intentionnées par exemple, ou se faire arnaquer. Mais c’est comme partout il faut écouter ses intuitions, se dire qu’on va s’en sortir et qu’on en est capable . Beaucoup de copines solo backpackeuses m’ont réconfortées sur ce point et tout devrait bien se passer 🤞. Il y aussi le fait de ne pas pouvoir partager avec l’autres parfois mais bon ca fait parti de l’aventure. Je donnerais des nouvelles en live sur Instagram et vous ferais un compte rendu la dessus à la fin de mon TDM.

Et l’éco-responsabilité dans tout ca ?

Ceux qui me suivent sur Instagram savent que depuis 2 ans j’essaye de changer mon mode de vie pour un qui est plus éco-responsable . Et vous savez bien que l’un des plus gros point noir des émissions carbones est l’avion et le transport . C’est pour ca que depuis 1 an j’ai voyagé qu’une seule fois en dehors de la France et après cela remonte à il y a 2 ans. J’essayais ces derniers temps de découvrir notre belle France en train. Mais pour un tour du monde il va falloir prendre l’avion (aie) . Je vais tenter de limiter au max mes trajets en avion et privilégier au maximum le train, le bus, la voiture et même à pied quand c’est possible.

Le but est aussi de faire un voyage en mode «  slow travel  » : rencontrer les communautés locales, profitez des endroits où je suis et prendre mon temps. Je veux tenter de faire un tour du monde éthique et plus responsable .

J’ai compris l’ importante de ces valeurs surtout depuis que je suis exploratrice pour Vaolo qui promeut un tourisme en dehors des sentiers battus, responsable et engagé . Lors de mes explorations j’ai pris le temps de rencontrer les hôtes , qu’ils me racontent leur histoire, mais aussi découvrir de superbes expériences locales et des gens adorables qui m’ont énormément enrichis. C’est ce genre de voyage que je veux faire maintenant. Ne plus courir d’un lieu touristique à un autre, ou aller à un spot juste pour la photo Insta. J e veux vivre le voyage et aller hors des sentiers battus !

Alors bien sûr un tour du monde ne peut être bon pour la planète mais je pense que l’on peut déjà voyager chacun de manière plus consciente, en respectant la nature et les communautés locales. Et aussi voyager, nous fait encore plus réaliser qu’il faut qu’on agisse maintenant.

Quel est le plan pour ce tour du monde?

Quelles destinations .

Je souhaite commencer par l’ Inde du sud afin d’y faire une cure ayurvédique dans le Kerala. Un moment pour me ressourcer et finir de soigner ma maladie intestinale afin de démarrer sereinement ce TDM. Puis je vais passer quelques mois en Asie du Sud-est. Les destinations se feront au feeling, selon les conditions covid, la méteo, mes rencontres…

Puis direction, l’Australie , un rêve pour moi depuis des années. Mais je n’avais jamais pu y aller car je souhaitais minimum 3 semaines sur place et c’était compliqué de poser 3 semaines à mon boulot (à part l’été). C’est donc enfin l’occasion, j’ai hâte ! Peut-être la nouvelle Zélande, puis… l’avenir me diras ce que je souhaite faire, quand rentrer et où aller. Peut-être l’Amerique du sud ? La réunion? (Update : j’ai fait tout ca au final ❤️)

Combien de temps ?

Aucune idée ! J’ai pris un billet aller mais sans retour . Je prendrais mes billets et transports au fur et à mesure de mes découvertes et rencontres. Je ne veux pas être contrainte par des billets. Si j’aime un endroit, j’y reste plus longtemps. A l’inverse, si je me sens mal dans un pays ou une ville, cela me laisse l’opportunité d’y partir plus rapidement. On verra ou cela me mène… Surprise !! En tout cas le départ est prévu pour le 21 mars 2022 🤗

➡️Je vous partage sur le blog tous mes préparatifs : choix du sac à dos , contenu du sac , vaccins et ma checklist de préparation .

Pour finir cet article, j’ai juste envie de vous dire une chose, je ne regrette en RIEN ma décision et je me sens déjà comme libérée à imaginer mon départ . Maintenant place à l’aventure et ça je ne manquerais pas de vous les partager sur le blog, Instagram . Keep posted !

Update 06/2023 : JE SUIS RENTREE DE RETOUR DE TOUR DU MONDE APRES 15 MOIS DE VOYAGE ! Pour ce TDM j’ai pris une assurance voyage, surtout n’oubliez pas d’en prendre une et je vous recommande celle ci-dessous :

gobyava assurance tour du monde voyage long -5% reduction

Après un été en France, je suis partie m’installer à Bali pour travailler pour le blog et vous proposer pleins de super contenus. Alors ready ? Suis mes aventures sur le blog et Instagram.

Depuis j’ai fais pleins d’articles pour vous aider à partir en Tour du monde :

  • Préparer son tour du monde la check-list
  • Contenu de mon sac à dos
  • Choix du sac à dos pour un TDM en solo femme
  • Les vaccins pour un tour du monde
  • Mon assurance voyage pour voyager sereinement (-5% sur Chapka et GobyAva)

Pour retrouver des idées de week-ends et voyages rdv dans les destinations sur le blog ✈️

Pour faire des économies pour ton voyage, rdv dans mes bons plans !

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oh oui tarte citron et trufette

4 commentaires

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Cindy - Eatmytravel

C’est un bel article et un bel exemple d’illustration qu’il faut faire ce que l’on a envie pour se sentir bien. Je te souhaites un beau voyage et j’ai hâte de suivre tout ça sur ton Instagram et ton blog !

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Lilifoodiestravel

Oh c’est exactement ca ! Merci beaucoup 🤗

Tu as des commentaires ? Questions ? Hésite pas à les poser ici :) Annuler la réponse.

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Let's Clo – Voyages et inspirations Récits, astuces, bons plans, itinéraires, photos, vidéos… je vous partage mes expériences de voyage et de tour du monde en espérant que cela vous inspire et vous donne envie de voyager à votre tour.

[avant] faire le tour du monde quand on est une femme seule.

Une des première question que l’on me pose quand je dis que je pars faire le tour du monde (si ce n’est LA première) c’est: ’ Tu pars avec qui ? Toute seule ? ’ Et quand bien même les gens posent la question, ils sont toujours surpris par la réponse ! Toute SEULE ??? Mais t’as pas peur ? Pourquoi tu pars toute seule ?

Jalousie, inquiétude, admiration… On ne sait pas trop, mais en tout cas, ça ne laisse jamais indifférent! Quoiqu’il en soit, j’avais envie de partir et le fait d’être seule ne m’a, à aucun moment, arrêtée !

Plusieurs raisons qui m’ont poussées à partir seule:

– A force d’attendre quelqu’un, quelque chose, le bon moment, on ne le fait jamais ! C’est pas parceque je suis seule que je ne peux pas partir. – La fierté de se dire qu’on est capable de le faire seule – Je fais ce que je veux, ou je veux quand je veux, le temps que je veux… et ça, ça n’a pas de prix :) – Je ne suis pas très farouche et je parle bien anglais – On rencontre plus facilement des gens quand on est seul qu’à plusieurs – Je vais prendre du temps pour moi !

Ca fait plein de bonnes raison de partir ! Bon, je fais la maligne mais c’est pas pour autant que je n’avais pas quelques appréhensions ou que je ne me suis pas posé quelques questions… c’est pas rien de partir seule un an malgré tout :)

Les questions que je me suis posées ?

– La première est bien sur la sécurité . Est-ce que je vais être en sécurité ? Suis-je plus vulnérable en étant une femme? Quels sont les risques que je cours ? Je n’ai pas les réponses et ne les aurai pas avant de partir. Mais je me dis qu’avec du bon sens et le respect de certaines règles de base, pas de raison que je sois plus en danger à l’étranger que dans mon propre pays. Il me parait évident que je ne vais pas sortir seule en tenue légère dans des quartiers chauds de certaines villes. Mais je garde toujours à l’esprit que le danger est partout et qu’il faudra que je reste vigilante à tout instant. – La contraception , je fais comment ? Pour ma part, j’ai tout arrêté et j’ai embarqué dans mon sac tampons et préservatifs ! (Il parait que les tampons ne sont pas faciles à trouver dans certains pays et pour les préservatifs, mieux vaux en avoir sous la main ;) ) Ca me parait la solution la plus simple. Autrement, voir avec sa gynéco pour prévoir suffisamment de contraception pour la durée du voyage. – Est-ce que je ne vais pas m’ennuyer ? C’est une question que je me suis posée mais est-ce vraiment une raison pour ne pas partir ? Je ne crois pas ! :) Et puis si vraiment je m’ennuie, j’en profiterai pour mettre mon site à jour :) – Vais-je me sentir seule ? Une des premières choses que j’ai lu sur les différents sites de voyageurs solo c’est qu’ils ne sont jamais seuls… Alors je leur fais confiance et je me dis que je rencontrerai sûrement un tas de personnes au cours de mon voyage. Et puis si je me sens seule, les nouvelles technologies nous permettent facilement de rester en contact avec la famille et les amis via Facebook, FaceTime et autre Skype ! Une petite dose et c’est reparti :)

Bref, des femmes qui voyagent seules il y en a plein et je ne suis pas la première! Je suis persuadée que c’est une expérience incroyable et que je ne regretterai pas d’avoir fait ce choix, même si je suis seule!

RDV dans un an pour le debrief :)

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A l’heure ou j’écris ces lignes, je suis dans un bus qui m’emmène de Buenos …

One comment

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MERCIIIIIIIII MA CLO pour cette magnifique petite attention venue de l autre bout du monde…Andréa a vraiment de la chance!!!

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Ces femmes qui parcourent le monde en solo

Que ce soit pour mener une quête spirituelle, faire un deuil ou retrouver ses esprits, toutes les raisons sont bonnes pour découvrir la planète en solitaire. Pénélope McQuade reçoit quatre femmes qui font le récit d'un voyage en solo qui les a marquées. Leurs témoignages sont rassemblés dans le livre Elles ont conquis le monde en solo .

Les invitées :

- Anne Pélouas , journaliste - Sophie Bourgeois , comédienne - Marie-France L’Écuyer , photographe - Ariane Arpin-Delorme , conseillère en voyages, enseignante en tourisme, auteure, chroniqueuse et conférencière

Ariane Arpin-Delorme raconte son année en Inde, il y a une quinzaine d'années, entre projet d'aide humanitaire et quête spirituelle. Marie-France L'Écuyer fait part de son voyage en Afrique de l'Est, un périple « pour sauter dans le vide à la suite du décès de ma mère ». Anne Pélouas, qui voyage seule surtout dans le cadre de son travail de journaliste, parle de sa découverte du Grand Nord québécois, qu'elle a visité à maintes reprises. Enfin, Sophie Bourgeois raconte son séjour en Indonésie, décidé sur un coup de tête après une déception professionnelle.

Pénélope McQuade entourée d'Ariane Arpin-Delorme, de Marie-France L’Écuyer, de Sophie Bourgeois et d'Anne Pélouas

Radio-Canada / Coralie Mensa

Elles ont conquis le monde en solo : 10 récits inspirants de voyageuses  (Nouvelle fenêtre) , d’Ariane Arpin-Delorme, Éditions de l’Homme, octobre 2019

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Société A 19 ans, elle devient la plus jeune pilote au monde à achever un tour du monde en solo

Zara Rutherford, 19 ans, à son arrivée en Belgique jeudi. Photo John THYS / AFP

Une pilote belgo-britannique de 19 ans a achevé jeudi en Belgique un tour de la planète en solo entamé au même endroit il y a cinq mois, dans un avion biplace ultraléger, devenant ainsi la plus jeune femme à réaliser un tel exploit.

Après un périple de 52 000 km sur les cinq continents, en plusieurs étapes, Zara Rutherford a atterri vers 13h sur l'aéroport de Courtrai-Wevelgem (à l'ouest du pays), attendue par une nuée de caméras.

Combinaison beige et casquette blanche, elle a été acclamée en sortant de son cockpit et accueillie sur le tarmac par ses parents qui l'ont enlacée.

Un tour du monde plus long que prévu

Partie le 19 août du même aéroport belge, Zara Rutherford n'est pas la plus jeune pilote à réaliser un tour du monde aérien en solo : un Britannique de 18 ans, Travis Ludlow, y est parvenu l'an dernier. Mais elle devient la plus jeune femme à accomplir cet exploit.

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Jusqu'alors cette performance était l'apanage de Shaesta Waiz, une Américaine d'origine afghane qui a fait le tour du monde seule dans un avion en 2017, à l'âge de 30 ans.

L'appareil à hélices utilisé par la Belgo-britannique est un ULM Shark UL pesant seulement 325 kg. Le tour du monde a été plus long qu'initialement prévu puisqu'elle comptait d'abord parvenir à le boucler en moins de trois mois.

« Encourager les petites filles à suivre leurs rêves »

En Europe, ces derniers jours, son agenda a été retardé notamment par une mauvaise météo. Au départ, en août, la mère de Zara Rutherford s'était dite « extrêmement fière » de l'aventure dans laquelle elle se lançait.

Sa « mission », avait dit Béatrice De Smet, est « encourager les petites filles à suivre leurs rêves et à atteindre les étoiles ».

« J'espère vraiment encourager les filles et les jeunes femmes à se lancer dans l'aviation, les sciences, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques », avait déclaré Zara elle-même avant de décoller.

  • France - Monde

Menacée d’être exclue d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge

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A 19 ans, Zara Rutherford devient la plus jeune femme pilote à boucler un tour du monde en solo

Zara Rutherford a décollé le 19 août 2021.

20 Minutes avec agences

Publié le 21/01/2022 à 11h43 • Mis à jour le 21/01/2022 à 11h44

Il s’agit de la plus jeune femme à réaliser un tel exploit. Une pilote belgo-britannique de 19 ans a achevé ce jeudi en Belgique un tour de la planète en solo entamé au même endroit il y a cinq mois, dans un avion biplace ultraléger.

Après un périple de 52.000 km sur les cinq continents, en plusieurs étapes, Zara Rutherford a atterri vers 13 heures sur l’aéroport de Courtrai-Wevelgem, attendue par une nuée de caméras. Combinaison beige et casquette blanche, elle a été acclamée en sortant de son cockpit et accueillie sur le tarmac par ses parents qui l’ont enlacée.

Zara Rutherford, une pilote belgo-britannique de 19 ans a achevé jeudi en Belgique un tour de la planète en solo dans un avion biplace ultraléger, devenant la plus jeune femme à réaliser un tel exploit. pic.twitter.com/79o70RpNZS — LN24 (@LesNews24) January 20, 2022

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« Encourager les petites filles à suivre leurs rêves »

Partie le 19 août du même aéroport belge , Zara Rutherford n’est pas la plus jeune pilote à réaliser un tour du monde aérien en solo : un Britannique de 18 ans, Travis Ludlow, y est parvenu l’an dernier. Mais elle devient la plus jeune femme à accomplir cet exploit. Jusqu’alors cette performance était l’apanage de Shaesta Waiz, une Américaine d’origine afghane qui a fait le tour du monde seule dans un avion en 2017, à l’âge de 30 ans.

«  Three days to go, it's exciting! pic.twitter.com/OveZVY3POz — Zara Rutherford (@flyzolo2021) August 15, 2021  »

L’appareil à hélices utilisé par la Belgo-Britannique est un ULM Shark UL pesant seulement 325 kg. Le tour du monde a été plus long qu’initialement prévu. Elle comptait d’abord parvenir à le boucler en moins de trois mois. En Europe, ces derniers jours, son agenda a été retardé notamment par une mauvaise météo.

Au départ, en août, la mère – belge – de Zara Rutherford s’était dite « extrêmement fière » de l’aventure dans laquelle elle se lançait. Sa « mission », avait dit Béatrice De Smet, c’est « encourager les petites filles à suivre leurs rêves et à atteindre les étoiles ». « J’espère vraiment encourager les filles et les jeunes femmes à se lancer dans l’aviation, les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques », avait déclaré Zara elle-même avant de décoller. Elle a atterri ce jeudi en provenance de Francfort (Allemagne), dernière halte de son périple.

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tour du monde seule femme

Voyager seule quand on est une fille

Notre temps est limité, alors ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres avoir le dessus votre voix intérieure. Et, le plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Tout le reste est secondaire. Steve Jobs

F olie , sottise, inconscience et tant d’autres adjectifs que les autres emploieront pour décrire votre projet. Pourtant, n’y a t-il pas là une forme d’audace et de curiosité à vouloir partir seule ? Si, un jour, cette idée venait à naître dans votre esprit, ne la lâchez surtout pas. Nourrissez là, chérissez là et, plus que tout, réalisez-là.

J’ai 21 ans et, pour la première fois cette année, j’ai décidé de voyager seule . J’étais excitée, folle de joie, j’avais peur aussi, mais c’était toutes ces émotions réunies en même temps qui faisaient que je me sentais prête, que je devais le faire maintenant et que personne n’arriverait à m’en dissuader. Seulement, partir seule n’est pas de tout repos, et cet article est en quelque sorte destiné à vous préparer, non pas à l’idée de voyager seule, mais à ce qui vous attend dans ce périple en solitaire.

Les inconvénients de voyager seule

Bien sûr, comme partout, on trouve des inconvénients dans le fait de voyager seule. Voyager seule, comme c’est écrit noir sur blanc, signifie que l’on est seule . Pour celles qui ne supportent pas la solitude , voyager seule peut s’avérer psychologiquement rude. Mais en voyage plus que n’importe où, le contact avec les autres s’établit très facilement, alors il ne tient qu’à vous de dépasser votre solitude ! Honnêtement, je ne pense pas réellement que la solitude se fasse sentir lorsque l’on voyage seule. Je pense même que les instants où l’on se retrouve seule sont volontairement choisis et qu’aucun d’entre eux n’est subi, à défaut de les choisir.

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Voyager seule, c’est aussi parfois se mettre en danger . Une fille, qu’importe dans quel pays où elle se trouve, est toujours plus vulnérable qu’en étant accompagnée. C’est pour cela qu’il faut prendre ses précautions avant chaque voyage pour pouvoir appréhender au maximum les situations auxquelles on peut se retrouver confrontée. Être seule, c’est pouvoir se blesser, se faire agresser ou encore se perdre et ne pas être secourue. Ces risques là, la fille qui voyage seule, elle les connaît, les comprend et les accepte. Parce qu’après tout, c’est aussi ça, le voyage . Ce sont les imprévus, les nouvelles expériences, les situations inconnues auxquelles on désire se confronter. Voyager seule, c’est se dépasser , apprendre et s’apprendre davantage.

Les avantages de voyager seule

Comme je l’ai dit un peu plus haut, être seule n’est pas toujours évident. Pourtant, être seule, c’est avoir l’occasion de se retrouver , ne pas être soumise à ce que veut l’autre ; il n’y a que vous et le monde. Vous êtes libre . Absolument libre de tout. Être seule, c’est n’avoir aucune contrainte, aucun compte à rendre, ne rien devoir à personne. Être seule, c’est pouvoir se retrouver seule au milieu de nulle part, ouvrir ses bras à l’immensité et hurler de toute votre âme ! Voyager seule, c’est être soi pleinement, c’est être en vie.

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Mais pas de panique, voyagez seule, c’est aussi faire un tas de rencontres, les plus fortes et les plus belles de votre vie ! C’est aller à la découverte des autres, partager un bout de votre vie avec eux et recevoir beaucoup en retour. Partir seule, c’est découvrir de nouveaux visages, ceux que l’on croise au quotidien dans la rue mais sur lesquels on ne s’attarde pas. Et pourtant, ce sont sur ces mêmes visages que vous vous retournerez en voyage. Et c’est ce qui rend votre aventure d’autant plus magique ! C’est la vôtre, c’est la tienne, elle ne ressemble à aucune autre et, franchement, elle en vaut la peine.

Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d’être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller. Jack Kerouac – On The Road

Enfin, voyager seule, c’est dévoiler au monde son véritable visage. C’est s’abandonner totalement aux autres, s’ouvrir, ne pas craindre leur regard ou leurs jugements. C’est être soi, pleinement, avec ses forces mais aussi ses blessures. Voyager seule, c’est pouvoir rire ou pleurer n’importe quand, et avec n’importe qui. Le chemin sera parsemé d’embûches, mais il n’y a que les défaites qui puissent conduire aux grandes victoires.

DECOUVREZ MES MEILLEURS CONSEILS POUR VOYAGER SEULE ICI

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Alors les filles, prenez votre sac-à-dos et votre plus beau sourire et partez à la découverte du monde, mais aussi de VOUS ! J’attends avec impatience vos témoignages, vos histoires, vos galères mais aussi vos bonheurs ! Nous ne sommes ni folles, ni courageuses, nous avons seulement soif d’aventure, nous avons soif de vivre !

Ne pensez-vous pas ? Qu’est-ce qui vous pousse à voyager seule ?

N’oubliez pas d’aller liker la page facebook de Votre Tour du Monde 😉

Bonjour ! Cet article est très intéressant. Ce n’est pas un tour du monde que je voudrais faire mais une année en Australie avec le Working Holiday Visa. Je souhaite partir 2/3 mois après le jour de mes 18 ans, est ce trop tôt pour partir seule ?

Bonjour, Marie !

Honnêtement, je ne pense pas que l’âge soit véritablement une barrière pour voyager. Tout est une question de préparation et d’organisation. Néanmoins, le seul petit problème que tu pourrais rencontrer en Australie serait par rapport à ton âge puisque là-bas, la majorité n’est qu’à 21 ans ! En tout cas, si tu te sens prête et sûre de toi, alors dans ce cas, je n’ai plus qu’à te souhaiter bon voyage ! 🙂

D’accord, merci beaucoup pour votre réponse ! J’ai un an pour réfléchir à tout ça et m’y préparer. Et qui sait peut-être que je ferais mes études avant de partir, tout cela reste à voir, mais ce qui est sûr je veux voyager jusqu’au bout de mes rêves 🙂 Encore merci d’avoir répondu et bonne continuation !!

Bonjour, je suis également une fille..même âge que Claire..et même passion pour les voyages ! J’ai vraiment été touché par son témoignage… et j’aurai souhaité avec son contact ! Merci d’avance

[email protected]

Bonjour ! Voici mon adresse mail si tu veux me joindre : [email protected]

À plus tard ! 🙂

Article à lire pour toutes les filles 🙂

Très bel article, c’est vrai qu’être seule peut être un peu pesant parfois mais ça fait aussi beaucoup de bien et ça nous permet de mieux appréhender notre avenir 🙂

Je suis partie seule en Inde une première fois, puis j’y suis retournée quelques années plus tard avec mon copain. Je ne regrette absolument pas mon voyage seule, tout simplement parce que lors du second voyage, je n’ai presque pas rencontré de filles !

Eh oui, dans certains pays, les femmes ne viendront pas vers vous si vous êtes accompagnées d’un homme, pour des raisons culturelles ou de timidité. Et les hommes qu’on a rencontrés s’adressaient en général à mon copain et pas à moi, ce qui est assez agaçant… Donc voila une bonne raison de voyager seule !

Je suis toujours plus émerveillé par une fille qui part seule qu’un homme qui part seul. Chapeau à vous mesdames !

bravo d'avoir ce courage et je ne peux que vous y encourager moi je l'ai eu il y a 30 (et oui les annees passent) et un peu par "obligation" car je ne trouvais pas une personne pour partir avec moi sur plusieurs mois. et j'y ai pris tellement de plaisir que j'ai refait des dizaines d'autres voyage a l'aventure. je suis partie sur tous les continents sur des périodes allant d'un mois a 11 mois.les conditions ont beaucoup evoluées ces dernieres années et j'ai eu mon lots de galeres (qui maintenant me font bien rires). Mais j'ai surtout rencontré des gents merveilleux dans tous les pays, qui viennent vers vous, vous font vivre avec leur famille comme si vous étiez des leurs, qui n'ont rien mais qui vous donnent tout et qu'il est difficile de quitter. je n'ai aucun regret et j'ai le coeur empli de beaute et d'amour. alors oser et remplissez vous de toute cette beauté.

Partir seule est agréable, mais il faut bien préparer son voyage, être assez autonome, débrouillarde et curieuse, car sinon on passe à côté des choses. Pour moi ce fut mon voyage à Madagascar avec mon sac à dos qui m’a ouvert les yeux et depuis je suis heureuse de voyager en groupe ou seule selon les opportunités. Avant cela, partir seule ne me serait jamais venu à l’esprit !

Je ne vous cache pas que votre récit me met la larme à l'oeil.

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Partir seule en voyage, j’en ai toujours eu envie mais je ne m’en étais pas donné l’autorisation… jusqu’à maintenant, alors que j’ai 38 ans et j’en suis super fière ! Mardi prochain, je pars pour un voyage de trois semaines en Thaïlande et franchement j’ai hâte, d’aller a la rencontre des gens et de me découvrir moi-même. Je pars pleine d’enthousiasme bien qu’avec une certaine appréhension qui j’en suis sûre disparaîtra lorsque je poserai les pieds à Bangkok !

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Je suis partie toute seule pendant deux semaines en Pologne et ton article est totalement vrai, je me retrouve complétement dans ce que tu écris. Le prochain voyage se fera à 2 mais je sais que j'aurai l'occasion de revivre cette belle aventure. Je te souhaite beaucoup de voyages 😉

Bravo pour ce témoignage qui est bien vrai ! J'étais déjà partie seule à l'étranger pour 2 ou 3 mois mais toujours dans des contextes structurés pour des stages ou semestres en échange universitaire donc c'était différent… Là je reviens de 6 mois de voyages itinérant seule, pour ma 1ère fois de l'Amérique du nord, au Mexique, à Cuba et au Costa Rica ! Et c'est vrai que le fait de partir seule était à la fois une obligation et un choix, et j'ai retrouvé beaucoup de choses que j'ai ressenti dans ce que tu écris.

Finalement, comme je le dis, je me suis sentie seule dans mes transferts d'aéroports, sur mon siège dans l'avion, sur le chemin qui mène à l'auberge de jeunesse… Mais dès qu'on arrive dans un nouvel endroit, une nouvelle destination qui s'offre à nous, les moments où l'on est réellement SEULE deviennent plus rares qu'on ne le croit, et cela ne tient qu'à nous-même de s'isoler ou non. Et effectivement, je n'aurais jamais imaginé à quel point on peut créer de réelles amitiés en se retrouvant dans des situations de rencontres dont on se souviendra à vie !

Finalement, être seule est la plus belle liberté qu'il soit, car on peut décider d'effectivement l'être pour s'isoler, ressentir les choses et se retrouver avec soit-même (et tous les voyageurs connaissent cela et donc le respecteront), ou on peut choisir de s'accompagner des personnes qui nous inspirent et que notre intuition nous dit de suivre… 🙂 Et là, c'est la magie du voyage, et ces personnes auront partagé des moments avec toi dont tu peux reparler et que tu peux revivre car l'autre l'a vécu avec toi !

Donc pour finir je citerai une phrase du célèbre film en rapport avec ce thème "Into the Wild", qui est: "Happiness only real when shared"… Et le fait d'être partie réaliser mon voyage seule m'en a convaincue. Je ne me suis jamais sentie être autant moi-même que pendant ces 6 mois, mais je me sentais moi-même à travers l'autre, car l'autre était là pour rire, pleurer, admirer, penser avec moi… Donc voyager SEULE est en faite une belle "litote": c'est dire le moins pour dire le plus <3 . Anne-Sophie.

Bonjour, J’ai lu ton commentaire, et j’aimerais exactement faire le tracé que tu as fait, il s’agirait également pour moi d’une grande première. Je souhaiterais allier les endroits où je peux être hébergée par des proches (Montréal, et Miami) et les moments seules pour découvrir chaque endroit et voyager comme bon me semble. J’aimerais beaucoup avoir des conseils, tes impressions et si tu as des bonnes idées de par ton expérience. Je te laisse mon adresse e-mail : [email protected] pour qu’on puisse échanger. Je te remercie vraiment par avance !!! Delphine

Hehe j'adore ce genre d'article…j'ai toujours l'impression que c'est moi qui l'ai écrit lol 😉 partir seule ma plus grande aventure de ma vie … J'ai pris mes clics et mes clacs juste après mes études, j'ai vider le peu d'économies que j'avais et j'ai vécu pendant 3 ans une expérience qui enrichie au fur et à mesure aujourd'hui 🙂 le plus important comme tu le souligne très bien, dans le fait de voyager seule, c'est surtout retrouver face à soi même et ainsi déterminer avec précision ce que l'on souhaite mais surtout ce que l'on ne veut pas dans la vie … Faire face aux obstacles, apprendre de toutes cultures et surtout se rendre compte qu'en fait, nous sommes jamais seule 🙂 Le voyage est l'école d'une Vie … Foncez !!!

je trouve ton article machiste quand même, j ai toute ma vie voyage seule et ça change rien que tu sois une fille ou un gars, tu peux être fragile et te faire agresser, tu prends le sexe comme un déterminante, je trouve ça très bizarre, pourquoi pas inclure a l'homme, pour moi ça ne change rien, tant les hommes comme les femmes on a les mêmes sentiments quand on voyage seuls, peut être le fait d être un femme te donne tout un bagage cultural a charger sur tes épaules, mais quand même dans ce temps, on cour les mêmes risques et on partage les mêmes sensations.

Voyager seule est une chose qu'on devrais toute faire au moins une fois dans sa vie, pour se connaitre soi-même, savoir de quoi on est capable et pouvoir se débrouiller. Je suis partie à la découverte de Londres l'an dernier avant je n'avais pas osé partir pendant mes études. Quand je suis partie j'avais la trouille franchement puis arrivé là-bas c'était facile comme s'y j'étais à Paris. J'étais dans une auberge de jeunesse et j'ai visité les monuments que je désirais voir. J'étais LIBRE. Avis à toutes celle qui n'osent ou qui attendent, ne réfléchissez pas trop, partez.

Que l'on partage les mêmes sensations, oui, je ne vois pas où j'ai écrit le contraire, mais que l'on partage les mêmes risques, je ne suis pas d'accord. Le statut de la femme est loin d'être le même d'un pays à l'autre et si pour moi, une fille qui voyage n'a rien de choquant, parles en autour de toi et analyse les mentalités. Mais ne parle pas de machisme, c'est terriblement réducteur et c'est surtout non fondé.

Bonne route!

Merci beaucoup pour ton commentaire! Je te souhaite aussi d'avoir encore de merveilleuses aventures, seule ou accompagnée 😀

Bonjour, Je pars à Bali seule pendant 3 semaines. Il est certain que je vais aller faire de l'apnée. Mais qu'est-ce que je fais avec mon passeport??? Quelqu'une a une suggestion?

Je rejoins le sentiment de @EhryuKiu. Je voyage seule depuis que j’ai 18 ans. Egypte, Cambodge, Mexique, Birmanie, VietNam, Jamaique… et je commence à en avoir marre de ces remarques du genre « quel courage », « vous n’avez pas peur? une fille toute seule… ». C’est ridicule. Avoir peur c’est se mettre des barrières et la peur n’a clairement pas de sexe! Pourquoi sous le prétexte que je suis une femme je devrais flipper et m’interdire d’aller à certains endroits, réaliser mes rêves, repousser mes limites ? Tout ceci n’a rien à voir avec le fait d’être un homme ou une femme, c’est tout simplement une question de priorité dans la vie ! J’en ai marre d’entendre les « oh la chance! ». Je ne dépense pas mon argent en alcool, boites, clopes… Mes passions sont la musique, les voyages, la photo et si possible allier les trois comme je l’ai fait dernièrement aux US. Tout est question de choix et de priorité dans la vie, pas de sexe. Tu priorises ce que pense les autres ou TOI. Si c’est le premier choix, alors c’est bien triste et c’est perdre un temps fou et une énergie folle. Je pense que mettre en avant que l’on est une fille et que l’on voyage seule, c’est comme danser en plein milieu d’un champs de bataille ou se dessiner une cible sur le ventre, ça n’a aucun sens. Désolée mais ton discours ne résonne pas en moi. Il manque peut être un brin de maturité… que l’on acquiert avec le temps et à force de voyager, donc tu es plutôt en bonne voie il semblerait. Voyager c’est aller à la rencontre d’autres façons de vivre et de penser. C’est voir les choses sous un autre angle. Homme/femme c’est si petit, facile et restrictif comme raisonnement. Bonne route et bon courage dans tes études de droit.

Je pense que Ehryu Kiu qui accuse Claire de Machisme ne fait que projeter ses propres obsessions refoulées sur les autres. Les filles et les garçons sont égaux, mais différents. Nier ceci est un déni de la réalité par peur de ses propres sentiments sur la question.

Pour Kan10, le déni est encore plus évident, car elle le dit elle même : elle « priorise » ses idées sur celle des autres. Traduisez : la réalité est comme elle le décide elle-même. Peu importe ce que pensent les autres. C’est un discours idéologique qui dit ce qui devrait être, selon elle, et non pas ce qu’est la réalité constatée. Or, la réalité est que la condition de la femme est difficile dans bien des pays, et ignorer les violences impunies faites aux femmes peut vous mettre en danger lors d’un voyage.

Notez dailleurs qu’un pays peut ne pas être dangereux, mais la situation peut le devenir. C’est la situation qu’il faut étudier selon que vous êtes garçon ou fille. Dans certains cas, un garçon sera plus en danger (par défi viril) dans d’autres cas, ce sera une fille (impunité des crimes sexuels). D’une manière classique, jusqu’a 25 ans, c’est la fille qui a plus de risques ; après c’est le garçon. (Voir par ex. « Les facteurs de risque de la violence envers les femmes » au Canada)

J'ai voyagé seule et me suis totalement reconnue dans chaque mot de ton article. J'ai galéré en arrivant à langkawi personne ne voulait échangé mon argent je suis restée 48h sans un sous mais c'était génial je ne regrette pas un seul moment. Chaque paysage m'a redonné une énergie incroyable chaque ville que j'ai visité m'a émerveillé c'était magique. Et les rencontres humaines m'ont profondément touché. Merci pour ton article et bonne continuation pour la suite.

Tous ces témoignages me touchent beaucoup et me parlent. Je suis aussi souvent partie seule, à vélo, dans différents pays du monde (Crète, Tunisie, Maroc, Chili, Bolivie…), sur des périodes de trois semaines à 2 mois. J’ai traversé des régions désertiques, en communion avec la nature et je m’y suis toujours sentie bien. A chaque fois, j’ai fait de belles rencontres, les gens venant facilement vers une voyageuse solitaire, pour un brin de causette ou pour m’inviter à partager leur repas ou m’offrir le gîte pour la nuit. Ce n’est que du bonheur, on apprend à se connaître, à se dépasser, à connaître ses limites. Il faut juste être un peu plus vigilante quand on est une fille, et se laisser guider par son sixième sens dans certaines situations. Le feeling est un excellent guide ! Pour celles qui hésiteraient encore à franchir le pas, foncez ! Et n’oubliez pas que quand on voyage seule sur une longue période, on partage toujours des bouts de chemins avec d’autres voyageurs…

Je suis partie en Inde, deux fois trois semaines l'année passée, il y a exactement un an, j'étais à mon deuxième voyage.. Aujourd'hui, je suis en couple. Quand je suis rentrée d'Inde après mon premièr voyage, j'étais heureuse de repartir car le premièr voyage s'est vraiment bien passé, j'ai rencontré une autre volontaire (j'ai fait du volontariat) mais le deuxième voyage, j'étais seule, dans une maison de nonne. J'ai sympathisé mais je pleurais assez régulièrement.. Alors je ne sais pas si je suis faite pour voyager seule.. Oui, j'ai rencontré des gens, c'était une expérience magique, mais voila, seule, c'est seule. J'ai envie de voyager, de découvrir le monde, de rencontrer les gens et les cultures, je sais que je suis faite pour Ca, pour voyager, mais la question c'est : seule? C'est rassurant de partir avec quelqu'un mais c'est aussi que j'ai du mal avec la solitude. Et l'ayant déjà fait, je ne me suis sentie bien qu'au premièr voyage, lorsque j'ai rencontré l'autre volontaire. Alors oui, on rencontre des gens qui voyagent aussi, etc. J'ai rencontré des gens, mais je ne me sentais quand même jamais à l'aise.. Est ce parce que je ne suis pas partie assez longtemps? Enfin, je ne veux pas qu'on me dise de faire ceci ou cela, je ne veux juste pas regretter mais partir seule, on peut le faire n'importe quand, n'est ce pas? ! Et j'ai la conviction intime que ce qui est fait pour moi, c'est le voyage partagé.. Enfin, comment mettre un peu d'ordre dans mes idées?

Ah oui et je suis aussi partie en Gambie deux semaines et au bresil trois moi et demi mais pour ces deux voyages, j'étais dans le premièr avec mon groupe de percussion et l'autre avec mes cousins du bresil ! J'ai été au bresil à certains moments seule, quand j'allais à l'université etc, mais je n'ai rencontré personne par moi même, les gens que j'ai rencontré, c'était des gens que les cousins connaissaient ou que mon groupe de percussion avaient invité pour nous donner cours. Et en Inde, j'ai rencontré les gens du programme de volontariat, les responsables etc mais personne par ma propre initiative.. En fait, j'admire les gens qui voyagent seul! Mais ce n'est pas fait pour moi je crois Je voyagerai avec les gens que j'aime et parcourerai le monde avec l'homme de ma vie ! Des moments seule, j'en aurai aussi

Jolie texte 🙂 j’ai 22 ans et m’envole demain pour la Roumanie 14 jours, seules. Évidemment quelque petites craintes mais j’ai tellement hâte de voir de quoi je suis capable seule. Si j’y pense je viendrai mettre en commentaire comment c’est déroulé mon séjour.

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Bonjour. Alors d’abord, merci merci merci merci pour cet article qui est magnifique (et qui date un peu, mais malheureusement je ne suis pas tombée dessus plus tôt). J’ai actuellement 17 ans, et j’ai un rêve un peu fou que je nourris depuis plusieurs années. J’aimerais partir seule en Amérique du sud (je ne sais pas exactement où mais probablement Pérou, Bolivie, Colombie ou Chili) l’été 2018, juste après avoir passé mon bac (et donc avant d’entamer mes études sup). J’aurais donc un peu plus de 18 ans. Mais j’entends dire beaucoup de choses qui me font peur au sujet de la sécurité de certains pays… Je suis une fille, très jeune, petite, blonde… autant dire que je risque forcément d’attirer les regards… Je n’ai jamais voyagé seule, et même si je pense être plutôt débrouillarde (j’ai aussi l’avantage d’avoir un bon niveau en espagnol), il m’arrive de penser que mon projet est peut-être prétentieux… Certains d’entre vous ont-ils voyagé seuls en étant jeune dans un pays réputé dangereux ? Quels conseils pourriez-vous me donner ? Sinon, quel(s) autre(s) pays plus accessible(s), en terme de sécurité, pourriez-vous me conseiller ? Merci

C’est rassurant de lire cet article, de voir les commentaires et que la plupart des gens pensent la même chose! J’ai eu du mal récemment à partir en vacances avec des copines (pas les mêmes priorités ou les mêmes envies lors du voyage)… Il me reste des jours à prendre cette année, ce n’est pas long mais j’hésite vraiment à passer ce cap de partir à l’aventure seule, je pense que si je le fais, ce sera surement en Asie. Mais j’ai ce petit truc que je ne sais définir qui me retient 🙁

Bonjour Delphine, je voulais vous dire qu’une seule chose: foncez! J’ai passé presque deux mois toute seule en Asie il y a quelques mois et j’ai adoré. Je ne regrette absolument pas, c’était mon premier voyage seule mais surement celui dont je garde les plus beaux souvenirs. Vous ne risquez rien, même en étant une femme toute seule à l’autre bout du monde. Au contraire, tout le monde vous aide, vous écoute, vous rends service. Pourtant je suis encore jeune, mais les habitants vous font sentir en sécurité. C’est en tout cas mon expérience de ce voyage. Mais si vous avez déjà songé à partir seule, c’est que vous vous sentez capable de le faire, et c’est un très bon début. A vous de mûrir votre projet!

Je peux vous demander dans quels pays d’Asie vous avez été ? 🙂

Merci Bruno pour cet article qui devrait permettre à certaines de ne pas flipper de partir seule. Pour avoir vécu un an sur place, j’ai rencontré pas mal de femmes qui visitaient seules. Aucune n’a rencontré de soucis dans mon souvenir. C’est une région safe et les vietnamiens sont très accueillants. Les solutions de découvertes sont très variées.

L’avantage est aussi de nouer des amitiés improbables dans les endroits qu’on visite 😀

Bonjour Je viens d acheter un utilitaire neuf que j ai fait équiper de caissons démontables. J ai fait 3 jours initiatiques ds les marais Poitevin. J ai commencé un voyage Espagne et Portugal de 3 semaines a 2 avec mon copain, mais je suis décidée à voyager solo. Je me prépare pour faire la France et l Europe..je suis impatiente d oser le premier périple et je sais qu ensuite je ne pourrais plus m arreter ! J ai 56 ans et j ai vendu ma maison en région parisienne. J ai loué un meublé pour cet hiver pour préparer une année sabbatique en 2020…. A suivre Profitons de chaque jour Mesdames

Super message 🙂 Bon voyage Carole ! Bruno

Bonsoir j’ai 21 ans, je suis étudiante et je prépare mon voyage de fin d’étude mon projet est le même que le vôtre c’est à dire acheter un utilitaire y mettre un matelas et une réserve d’eau et partir pour un tour d’Europe de 2 mois et demi, c’est une grande organisation, je part seule et je suis tellement pressée d’y être. Bien que certaines peurs m’habitue je compte bien les surmonter, si vous avait des conseils pour une jeune glob trotteuse je suis preneuse.

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Bruno Maltor

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Moi, mes souliers

Article publié le 5 avril 2020 et mis à jour le 23 juin 2023 .

Voyager seul: 30 meilleurs conseils pour partir en solo

Dans mon article Je voyage seule, ne t’en fais pas , j’avais abordé voyager seul.e après avoir été inondée de commentaires avant de partir en tour du monde . Comme je voyage presque toujours seule, et ce, depuis quatorze ans, vous aurez compris que j’aime ce type de voyage, mais je peux comprendre que certaines personnes se sentent intimidées à l’idée de partir seules ou s’interrogent sur comment optimiser leur prochain départ sans compagnon. J’ai donc eu envie d’aborder de nouveau le sujet du voyage en solo dans le cadre d’un article collaboratif. Plus d’une vingtaine de voyageurs et voyageuses d’expérience se joignent donc à moi en contribuant leur conseil numéro un sur l’art de voyager en solo !

*Le masculin est utilisé, car cet article s’adresse autant aux hommes qu’aux femmes!

Rester flexible

Les plus belles expériences de voyage naissent souvent de la spontanéité et de la flexibilité que l’on démontre. Combien de fois me suis-je fait prendre à dire « ah, mais j’ai déjà réservé un truc… » alors qu’on m’offrait de partager un café, de partir avec un nouvel ami fait la veille, etc. J’ai appris à ne pas trop faire de plans, à laisser aller mes envies.

C’est aussi pratique quand on n’a pas trop envie de se lever tôt ou qu’on change d’idée, ça nous donne la flexibilité et la liberté de reporter au lendemain et de faire autre chose aujourd’hui!

Mes compagnons de route pendant un mois - Dan et Débo - On ne voyage jamais seul

Mes compagnons de route rencontrés à Ushuaia – Dan et Débo. Nous avons finalement passé près d’un mois et demi ensemble!

Prendre part à des visites guidées

Que ce soit à l’auberge ou par l’entremise d’une compagnie locale, joignez-vous à une visite guidée comme un food tour , une free tour , ou la visite guidée d’un musée, par exemple. Vous rencontrerez d’autres voyageurs avec qui vous êtes susceptibles de vous entendre et d’avoir envie de passer le reste de la journée et, sinon, vous meublerez au moins quelques heures sans vous sentir seul. C’est parfois la petite motivation qu’on a besoin par une journée de paresse!

Visite du marché - River Garden StreetFood Tour – Siem Reap, Cambodge

Choisir une destination appropriée pour voyager en solo

À mon humble avis, toutes les destinations du monde peuvent être découvertes en solo, mais quand on commence à voyager seul, certains pays sont plus appropriés pour réduire le budget voyage, baisser notre niveau de stress, etc. En choisissant un coin du monde qui est plus facile à planifier en solo, vous partirez moins nerveux et aurez probablement moins de décisions difficiles à prendre sur la route. Je recommande souvent l’Asie du Sud-Est , les États-Unis et le Nicaragua !

Jennifer sur le fort de Las Isletas, près de Granada au NIcaragua

Arriver pendant la journée

Coordonnez votre arrivée dans la destination de votre choix pour qu’elle se fasse de jour, lorsque possible. C’est toujours plus simple et plus sécuritaire de trouver votre chemin à la clarté et vous disposerez de plus de temps si vous éprouvez du retard.

Penser à se photographier quand on voyage seul

Ce n’est pas un conseil de logistique, mais plutôt pour vos souvenirs. Quand on voyage seul, on oublie souvent de se photographier ou de demander à d’autres de le faire. À l’ère des selfies, est-ce vraiment la seule image que vous voulez conserver de votre visite dans tel ou tel pays? Déposez votre appareil sur une boîte aux lettres, une clôture ou une poubelle avec un retardateur ou demandez à un passant de vous photographier. J’oublie si souvent de le faire!

Jennifer dans les vignobles de Mendoza, Argentine - Voyager seul

Des conseils pour partir en solo d’autres voyageurs d’expérience 

S’écouter et se faire confiance.

Voici un précepte que j’essaie d’appliquer dans ma vie de manière générale : s’écouter et se faire confiance. Pourquoi? Parce que nous sommes notre meilleur allié. Quitte à partir seul vers l’inconnu, autant en profiter pour suivre ses envies, avancer à son rythme et être fier d’être là où on est grâce à… soi-même! Si je n’avais pas écouté mon besoin de prendre le large il y a plusieurs, je n’aurais pas découvert que voyager seule m’épanouissait de la sorte, fauteuil roulant ou pas! Alors, osons nous faire confiance et écouter notre petite voix: il y a peu de chance qu’elle ne nous mène pas au bon endroit!

Audrey, Roulettes et sac à dos

Voyage solo à Bonifacio - Photo de Corinne Stoppelli

Photo : Corinne Stoppelli

Se connaître

Pour voyager en solo, à mon avis, le meilleur conseil que je puisse donner, c’est de bien se connaître soi-même et de connaître ses envies. Et surtout, ne cherchez pas épater les gens, à faire comme tout le monde ou mieux que les autres sur les réseaux sociaux. Le mieux, c’est de kiffer son voyage, c’est le sien, pas celui des autres et donc pour cela, il faut bien connaître ses envies. Déjà c’est important de bien se connaître pour savoir si on est fait pour voyager en solo. Même si c’est branché de voyager seul, ce n’est pas fait pour tout le monde. Je conseillerais donc de tester l’aventure sur une petite période et pas trop loin avant de se lancer dans un tour du monde. D’autre part, faites une liste de vos envies, de ce que vous aimez. Même si en voyage en solo, on en profite pour repousser ses limites, il vaut mieux y aller mollo. Inutile d’entreprendre l’ascension du Mont Blanc si vous n’aimez pas le froid et ne faites pas de sport! Si vous préférez faire la fête sur la plage, allez donc à Ibiza. Est-ce que vous aimez le voyage en solo vraiment tranquille style ermite dans la nature ou est-ce que vous adorez rencontrer des gens? Analysez votre budget, aussi. Bref, en considérant tous les aspects d’un voyage : budget, sécurité, activités, climat, etc. Choisissez la destination et le type de voyage qui correspond à vos envies, où vous vous sentirez bien pour vivre une expérience enrichissante. Par exemple, j’adore les pays chauds avec histoire, plages, fête et gens chaleureux. C’est pour cela que je suis encore au Brésil en ce moment même.

Emilyz, Travel and Film

Rio de Janeiro en solo

Ne pas se laisser guider par ses peurs, mais par ses rêves

Ce qui nous bloque le plus, avant de nous lancer dans un voyage solo, ce sont nos peurs. Nous n’avons jamais essayé de voyager seuls et pourtant nous avons déjà des peurs certaines. Elles peuvent être multiples et différentes : la peur de s’ennuyer, de ne partager le voyage avec personne, de se perdre, de ne pas y arriver, de se faire agresser, de se lancer seul dans un pays inconnu sans aucun repère… La liste peut être encore longue, mais si au lieu de penser à toutes ces choses, nous pensions à nos rêves?

Qui n’a pas rêvé de totale liberté? D’un voyage qui nous plait à 100 %, car il est fait uniquement de nos envies? De rencontrer une multitude de personnes différentes, de partager un peu ou beaucoup du voyage avec eux? Mais surtout de ne pas attendre que nos amis ou nos proches aient les mêmes vacances ou envie d’une destination similaire et voyagent de manière identique à la nôtre?

Je pense qu’il faut écouter ses rêves et ne pas laisser nos peurs nous empêcher de les réaliser. Lorsque nous réalisons nos rêves en toute liberté, ce n’est que du bonheur. La seule chose qui peut nous arriver, c’est d’avoir envie de recommencer. 😉 Bon voyage solo à tous!

Amelie, Ameloche Voyage

Ameloche Voyage - Voyager en solo

Se faire des amis, ne pas voyager seul

Partir seul ne signifie pas nécessairement rester seul. Au contraire, voyager seul permet davantage de rencontres et d’échanges, que ce soit avec les populations locales ou d’autres voyageurs. Pour vous faire des amis, mettez toutes les chances de votre côté. Dormez en auberge de jeunesse et essayez de choisir celles avec des espaces communs (salon, cuisine, terrasse), utilisez le réseau Couchsurfing pour dormir chez l’habitant ou simplement pour aller boire un verre, intégrez-vous à des excursions en groupe pour aller faire de la randonnée ou de la plongée avec tuba (snorkel), faites du volontariat, profitez des transports en commun pour parler à votre voisin, prenez des cours de danse ou de langue, utilisez MeetUp pour rencontrer des personnes avec les mêmes centres d’intérêt… Les idées ne manquent pas pour se faire des amis. Voyager seul, c’est s’ouvrir aux autres et devenir un véritable « aimant à gens ». Croyez-moi, vous ne resterez pas seul longtemps!

Pauline, Graine de voyageuse  

Grutas San Cristobal - Graine de voyageuse

Grutas San Cristobal

Apprendre à demander de l’aide : une compétence de voyage solo utile pour la vie

On a parfois l’impression que les voyageurs solos sont des personnes farouchement indépendantes qui savent tout gérer et compter sur elles-mêmes uniquement. C’est faux! Bien que l’on soit très libres, autonomes et responsables, il nous est essentiel d’apprendre à demander de l’aide à autrui puisqu’on ne peut pas tout savoir et tout connaître. L’expertise des autres est essentielle pour naviguer les contrées lointaines!

Savoir reconnaître ses besoins, trouver une personne de confiance et formuler une requête sont les trois piliers de l’art de demander. L’être humain est un grégaire, il a besoin des autres pour fonctionner. Si vous êtes perdu, demandez de l’aide à un commerçant. Si vous cherchez un endroit où dormir, osez demander chez l’habitant et fuyez les rabatteurs. Demandez, même si vous ne connaissez pas la langue!

Demandez plutôt qu’attendre qu’on vous offre de l’aide : vous ne savez jamais si vous n’avez pas été ciblé pour votre vulnérabilité. À cela s’ajoute un joker qu’il est tout aussi important de maîtriser : savoir refuser une aide qui ne nous convient pas ou qui provient d’une personne en laquelle on n’a pas confiance.

Anick-Marie, Globestoppeuse

Demander de l'aide en voyage - La Globestoppeuse

Se comporter avec assurance

Avoir une attitude sûre de soi est pour moi une des clés lorsque l’on voyage seul. La confiance en soi a d’ailleurs tendance à augmenter naturellement au fil du temps quand on voyage seul. La confiance sera votre meilleure alliée (avec votre bon sens) tout au long de votre voyage.

Se comporter avec assurance vous aidera dans les situations un peu stressantes, par exemple quand nous arrivons en bus et qu’une dizaine de rabatteurs nous tombent littéralement dessus pour vendre leur hébergement. Dans cette situation, être préparée (connaître le nom et l’adresse d’un hébergement que vous aurez repéré à l’avance) vous aidera à vous affirmer et à imposer votre choix de destination.

Durant mon tour du monde, il m’est arrivé plus d’une fois de chercher une adresse ou un endroit sans réussir à le trouver. Continuer à marcher avec confiance et assurance est une technique pour ne pas se rendre vulnérable. Le fait de sembler perdu peut attirer de l’attention non désirée. Dégagez de l’assurance et demandez votre chemin à une femme ou au personnel d’un café ou d’un magasin.

Finalement, ne soyez pas constamment sur la défensive et croyez en la bienveillance des gens. Être une femme seule est plutôt un avantage en voyage et les gens cherchent souvent à vous aider spontanément. Gardez un état d’esprit et une attitude positive et le reste suivra.

Isabella, Chaux me le monde

Voyager seule au Lac Tebenquiche dans le désert d'Atacama au Chili

Lac Tebenquiche dans le désert d’Atacama au Chili

Prévoir des interludes sociaux

Ma crainte, quand je voyage seule, c’est de manquer de compagnie justement! Du coup, pour mes voyages en solo, j’essaie de prévoir des « interludes » sociaux, par exemple en rencontrant un greeter , en rencontrant des blogueurs que je connais, etc. Comme ça, même si j’ai un coup de mou sur place, je sais que je vais voir des gens à un certain moment. 😉

En effet, le voyage en solo, c’est quelque chose qui peut te mettre à « nu » facilement, et je pense qu’il est important d’anticiper sur les périodes de « vulnérabilité » (qui peuvent facilement s’empirer si on n’y prend pas garde dès qu’il y a un imprévu).

Malicyel, Un pied dans les nuages

Rencontres en voyage

Dormir dans des auberges de jeunesse

Tout voyageur à petit budget connaît les auberges de jeunesse. Bien que leur nom laisse croire qu’il s’agit d’un endroit pour jeunes baroudeurs, elles ne se limitent pas seulement à cette catégorie de voyageurs. En plus d’avoir bien souvent un coût moindre que celui des hôtels, ce type d’hébergement permet également d’avoir accès à plusieurs services et commodités tout en rencontrant d’autres voyageurs et partageant sur le voyage.

Tout est mis en place pour la rencontre entre voyageurs. Dans un hôtel, le peu de lieux communs fait en sorte qu’on se retrouve souvent confiné seul à l’intérieur de sa chambre. Les auberges de jeunesse offrent des chambres en dortoir, idéales lorsque l’on voyage en solo. On partage donc notre chambre avec plusieurs autres voyageurs de partout dans le monde. Comme on partage le même espace, les contacts et les moments d’échange sont faciles.

De plus, les aires communes comme la cuisine, la salle de séjour et parfois même le bar, permettent de croiser d’autres voyageurs et de socialiser. Et lorsqu’on voyage seul, les gens osent facilement nous approcher et nous intégrer à leur groupe. Une fois le contact créé et s’il y a des affinités, pourquoi ne pas planifier sa ou ses prochaines journées de voyage avec eux.

Un bel exemple tout récent, nous nous sommes rendues au sanctuaire de papillons monarques au Mexique avec un Anglais d’origine chinoise et un Mexicain rencontrés à l’auberge. Ce fut super pratique pour diviser les coûts de la location de voiture et de l’essence, mais également pour vivre de beaux moments partagés.

Rachel, Découverte monde

Dormir dans les auberges de jeunesse - Hostels par Rachel Découverte monde

Écouter son instinct pour voyager seul

Si je ne devais donner qu’un seul conseil pour voyager en solo (et ce n’est pas facile), je dirais de s’écouter soi-même et de suivre son instinct. Cela peut paraître banal, mais c’est pourtant le cœur du sujet. Si une situation vous paraît bizarre, si vous n’êtes pas à l’aise avec telle ou telle personne, si vous n’avez pas vraiment envie d’aller seul au fin fond de la Pampa… personne ne vous jugera, écoutez-vous, sachez dire non, sachez savoir ce qui vous convient ou pas, connaissez vos limites, vous êtes les seuls à pouvoir les définir. C’est lorsque l’on ne s’écoute pas que les problèmes commencent! Et surtout, détendez-vous, cela n’a rien de compliqué et vous apprendrez à vous connaître et à savoir ce qui vous convient au fur et à mesure de votre voyage! Bon voyage!

Lucie Aidart, Voyages et Vagabondages

Lucie Aidart de Voyages et vagabondages en solo

Prévoir ses moyens de paiement

Tout le monde le sait, sans argent, c’est difficile de voyager. C’est pourquoi bien préparer ses moyens de paiement et options de secours sont indispensables pour voyager serein!

Par où commencer? Bien choisir sa banque, de préférence une avec laquelle vous aurez les frais bancaires les plus bas. Vérifiez aussi que votre banque ne bloque pas les paiements et retraits effectués dans certains pays. Ça m’est arrivé et je vous assure que c’est ennuyant!

Carte de crédit en poche, c’est bon. En fait, non! Je conseillerai toujours d’avoir une seconde carte (de secours) en cas de perte ou de vol de la première. Lors de mes cinq mois en Amérique du Sud l’an passé, j’ai bloqué ma seule et unique carte après 3 semaines de voyage. Ça aurait été utile d’en avoir une seconde pour continuer à voyager. Dans mon cas, j’avais prévu une réserve en comptant, cachée à différents endroits dans mes affaires, 250 $ en billets de 10 et 20 et 100 € en billets de 50. Ça m’a permis de tenir 15 jours le temps que ma nouvelle carte me soit envoyée.

Il existe aujourd’hui plein d’alternatives pour ne pas payer, ou du moins, réduire les frais bancaires, comme Revolut, startup qui vous donne une carte de paiement physique que vous pouvez utiliser partout dans le monde et que vous pouvez recharger à volonté depuis l’application. Renseignez-vous pour payer des frais bancaires réduits, une seconde carte de secours, un peu d e cash pour les imprévus et des nouveaux moyens de paiements pour réduire encore plus les frais bancaires!

Mick, Where is Mickwho

Gérer son budget solo en voyage

S’adapter à la solitude

Le plus grand défi dans le voyage en solo, selon moi, c’est de s’habituer à être seul. À la maison, que ce soit par des gens ou par notre cellulaire qui nous lie continuellement à d’autres, nous sommes constamment entourés et ça peut être un choc que de se sentir éloigné.

Pour ma part, les choses qui m’aident le mieux à m’adapter et à vaincre les petits blues des voyages en solitaire, ce sont la lecture et l’écriture. Au risque d’avoir l’air un peu too much, mes journaux de voyage deviennent un peu comme un compagnon pour moi. Quand j’écris dans un journal de voyage, c’est comme si je racontais mes aventures de la journée à quelqu’un et j’en éprouve toujours une certaine satisfaction. Sinon, pour ma part, je trouve qu’avec un livre, on est toujours bien accompagné. Quoi de mieux que la lecture pour se changer les idées et pour avoir un beau moment juste pour soi? Si la solitude pèse trop, il y a toujours le Wi-Fi et le téléphone, mais dans ces moments, j’aime me rappeler les raisons qui me poussent à voyager seule et, normalement, il n’en faut pas plus pour que je me sente tout de suite plus confortable avec l’éloignement.

Gabrielle, Vagabondeuse  

Sur la plage à Popoyo - Gabrielle Vagabondeuse en solo

Sur la plage à Popoyo

Louer une voiture et/ou conduire seul

Un road tripe en solo à travers les grands espaces, c’est mon voyage parfait. Mais j’entends souvent les voyageuses dire « j’ai peur de conduire seule ». Voici quelques astuces pour se faciliter la vie.

Choisissez bien votre agence de location et ne faites pas d’économies de bout de chandelle. Évitez l’agence low cost douteuse, ou celle qui se trouve à 12 km de l’aéroport et qui ferme à 18 h : qu’allez-vous faire si votre vol a du retard? Je choisis toujours une agence connue et fiable (Avis, Hertz, Budget, etc.), située directement à l’aéroport, et ouverte 24 h sur 24. Mon premier critère de sélection d’un hôtel, c’est le parking. Facile d’accès, gratuit, sûr? En ville, j’essaie de laisser la voiture à l’hôtel et de continuer l’exploration à pied. Si la ville est étendue et que j’ai besoin de la voiture, je cherche sur Google Maps le parking le plus près de ma destination, et c’est son adresse que je rentre directement dans le GPS. Pas de stress de recherche une fois sur place.

Enfin, ne craignez pas les routes non goudronnées, à condition bien sûr d’avoir vérifié qu’elles sont praticables et que la météo est bonne (évitez-les absolument en cas de pluie!). Mes plus beaux souvenirs de road trip sont sur ce genre de routes, comme récemment l’Apache Trail en Arizona : l’aventure, la vraie!

Alexandra, Itinera Magica

Conduire en solo en voyage - Itinera Magica

Faire de l’auto-stop pour créer un lien social

Pour différentes raisons, voyager seul fait souvent peur. Pour être honnête, avant de me lancer, j’étais très inquiète de ne pas supporter la solitude. Si j’ai vite compris que sur la route, on est rarement seul, j’ai aussi découvert que la pratique de l’auto-stop était un formidable vecteur de lien social. Je voyage en continu depuis trois ans et demi, et si lever le pouce ne faisait pas partie de mon nouveau mode de vie, j’aurais probablement loupé nombre de mes plus belles rencontres.

Faire du stop ne permet pas seulement de nouer des conversations durant les temps de transport, c’est bien plus que cela. Régulièrement, une invitation à dîner ou à passer une nuit au chaud vient ponctuer la journée du voyageur. Aventure et imprévu se mêlent pour le plus grand bonheur de celui qui n’attendait rien d’autre que de parcourir quelques kilomètres. La poésie de l’auto-stop réside dans la découverte de cette toile magique, tissée entre tous les conducteurs : et si le hasard de ce vaste jeu de saute-mouton n’était pas une coïncidence? Je me plais aujourd’hui à croire que tout était déjà écrit quelque part, et que ces inoubliables rencontres que j’ai eu la chance de vivre n’étaient pas fortuites…

Astrid, Histoires de tongs

Autostop en Zambie - Histoires de tongs

Sur le pouce en Zambie – Autostop en Afrique

Ne pas avoir peur de manger au restaurant en solo

Une chose qui rend tant de voyageurs en solo mal à l’aise, c’est bien de s’assoir seul au restaurant. Pour ceux qui, comme moi, voyagent en bonne partie pour découvrir les saveurs des lieux visités, impossible de laisser les restaurants de côté. Parfois, on rencontre des gens à destination avec qui manger, mais si ce n’est pas le cas, pas question de se priver d’un bon repas pour autant! Il suffit d’envoyer promener le fameux «regard des autres». Non, personne n’est en train de nous juger parce qu’on mange seul! Les gens ont généralement autre chose de plus constructif à faire. Si on ouvre l’œil, on remarquera d’ailleurs qu’on n’est pas seul à manger en solo, surtout au bar. C’est une bonne idée de s’y installer! Peur de vous ennuyer? Apportez un livre, planifiez votre journée du lendemain ou écrivez des cartes postales. Après des années de voyages gourmands en solo, je suis bien libérée de ce malaise de m’attabler au restaurant que j’ai le goût d’essayer. Je peux même dire qu’on est bien souvent traités aux petits oignons!

Julie, JulieAubé.com

Manger seul au restaurant en voyage

Garder ses proches informés de ses déplacements

Lorsqu’on voyage seul, c’est pour avoir plus de liberté, pour n’avoir de compte à rendre à personne, me direz-vous. Oui, c’est sans doute vrai. Cela ne m’empêche toutefois pas de toujours garder mes proches informés de mes déplacements. Pas besoin de donner un horaire précis d’heure en heure bien sûr, mais je prends toujours le temps d’indiquer à mon conjoint ou à ma famille l’endroit où je me trouve. Cela rassure tout le monde et ça évite que ma mère appelle l’ambassade canadienne pour me retrouver! Vous pensez que je blague? Je suis convaincue qu’après 24 heures sans nouvelles de ma part, elle enverrait la police locale à mes trousses. Heureusement, un petit texto de ma part permet d’éviter ce genre de scénario! Et pour moi qui suis de nature plutôt anxieuse, j’aime bien l’idée que l’on sache où me trouver si, par malheur, il m’arrivait quelque chose. Bon, j’en ai assez dit, allez maintenant envoyer un petit mot à votre maman ou à votre copain, c’est si facile!

Marie, Entre2Escales

Mont-Sourire au Québec, Entre2Escales

Partir avec une liste de contacts

Partir vers l’inconnu, ou redécouvrir une destination, oui pourquoi pas? Même si vous avez besoin de faire le vide, prendre des vacances loin de ceux que vous côtoyez au quotidien… Faites-le, mais pas sans ce conseil. La première chose que je vous dirai si vous souhaitez voyager seul, c’est de partir accompagné de vos contacts. Vous connaissez certainement des gens qui puissent vous être utiles en cas de pépin. Famille, amis, collègues, ou même votre ex-conjoint peuvent vous aider, voire même vous sauver la vie à distance, il suffit de les emmener avec vous. Oui, mais comment?

Emportez avec vous un petit carnet d’adresses en papier rempli de numéros de téléphone, de coordonnées bien utiles comme celles de l’ambassade du pays, des hôpitaux, de la police touristique, de votre avocat… C’est pratique quand on n’a pas de connexion Internet pour chercher le numéro de téléphone qui va nous dépanner.

Vous n’avez pas de carnet d’adresses en papier? Alors votre smartphone sera votre meilleur ami. Aujourd’hui vous pouvez même installer vos applications de voyage préférées : cartes GPS, réservation d’hôtels, météo… Bref en papier ou en version électronique, le carnet d’adresses est l’objet indispensable quand je voyage seule.

Rattana, Princesse Krama

Photo voyage en solo - Rattana Princesse Krama

Être hyper préparé

Pour pouvoir prendre la route en solitaire en étant porté par cet élan d’advienne que pourra et de liberté, on se doit (de façon un peu paradoxale) d’être bien préparé. On se prépare à affronter la solitude qui, tôt ou tard, finira par se pointer le bout du nez. On se prépare à ne pas perdre le fil de ses envies. On se prépare à pouvoir se déplacer sans être trop encombré. En fait, on se prépare mentalement, physiquement et psychologiquement à voyager seul.

Quelques pistes? Dresser une liste des lieux, visites et activités qu’on ne veut pas manquer afin de ne pas trop s’éparpiller une fois sur place. Glisser plusieurs « passe-temps » dans sa valise (livres, films, musique, magazines, journaux, cahiers à colorier, jeux de cartes, crayons). Faire un choix raisonné de vêtements et de chaussures à mettre dans ses bagages et s’y tenir. S’assurer qu’on est capable de porter seul et sur une longue distance, son bagage (cela semble d’une évidence, et pourtant…) Planifier ses déplacements quelques jours à l’avance (ce qui permet souvent d’économiser et d’être moins stressé). Étudier le plan des rues et des différents quartiers afin de se donner un sentiment de confiance et d’éviter de se sentir totalement étranger. Se renseigner sur la destination, son peuple et sa culture afin d’éviter les faux pas. Prendre au sérieux tout ce qui touche à la sécurité (lieux à éviter, gestes à ne pas poser, traditions à respecter). Bref, être bien préparé, c’est mettre toutes les chances de son côté afin de passer un voyage en solo sans (trop) de pépins.

Sarah-Émilie Nault

Sarah-Emilie Nault

Faire preuve de lâcher-prise

Voyager en solo, ça fait sortir de notre zone de confort et pas juste un peu, on court vers l’inconnu. Lors de nos aventures, aussi belles soient-elles, il va y avoir des choses qui vont nous déboussoler, nous faire rire, nous attrister, nous éblouir, nous faire aimer ou encore nous fâcher. On va rencontrer des gens qu’on ne reverra surement jamais et qui feront partie de nos plus belles rencontres, donc aussi bien profiter du moment présent. On vivra aussi des situations stressantes et incroyablement belles, et ce, dans l’espace de quelques heures seulement. C’est ça, voyager.

Des fois, on devra faire face à des situations imprévues, et c’est à nous de lâcher prise un peu et de faire en sorte que ces moments en soient des beaux après tout. Tous ces événements et ces sentiments en fin de compte font partie de notre parcours en tant que voyageurs. Il faut les accepter comme ils viennent, parce que, dans le fond, on ne peut pas changer ces réalités marquantes qui deviendront des souvenirs incroyables de voyage, mais qui nous feront également grandir intérieurement, voir le monde et la vie autrement tout simplement. Et il faut les laisser aller aussi, c’est seulement normal de vivres ces émotions face aux différentes situations, mais il ne faut pas qu’ils nous abattent non plus, tout est une question d’équilibre.

Naomie, Passeport en cavale

Acceptation et lâcher prise pour le voyage solo

Apprivoiser le voyage seul

Tout d’abord, voyager en solo ne doit pas signifier « solitude subie » ou se concrétiser à défaut d’avoir trouvé un(e) ami(e) pour nous accompagner : il faut le ressentir au plus profond de ses tripes!

Voyager en solo doit donc être une étape désirée dans sa construction personnelle (quoi de plus jouissif que de débarquer dans un pays inconnu et de se débrouiller seul pour trouver un transport/une chambre!? Vient ensuite l’étape de l’acclimatation et des rencontres : je n’ai jamais été aussi heureuse que lorsque j’ai réussi à me recréer un quotidien en voyage. Souvent le temps alors de voguer vers de nouvelles expériences…

Lorsqu’il est acquis que voyager en solo est un vrai choix, il faut suivre son instinct quant aux rencontres, car elles sont nombreuses : les locaux sont plus prévenants, protecteurs et accueillants (souvent, ils se sentent responsables de moi et s’ils ne sont pas trop envahissants, je les laisse « prendre soin de moi » et me montrer diverses facettes de leur culture : il est plus facile d’inviter à dîner un voyageur seul qu’un groupe de trois personnes).

Voyager en solo permet aussi de mieux choisir ses compagnons de voyage, puisque rencontrés sur la route, on peut rapidement évaluer leur comportement dans des situations qui sortent de leur quotidien (comprendre dépassent leur entendement socioculturel) et cerner leur façon d’envisager les relations avec le pays hôte et ses habitants. Ne pas être ami au préalable avec son compagnon de voyage laisse moins de place aux caprices et à la colère que les chaleurs tropicales peuvent provoquer….

Voyager en solo incite à multiplier les activités pour ne pas s’ennuyer et à parler à tout le monde et n’importe qui; cela peut être épuisant de toujours vouloir combler les vides alors il faut aussi ne pas avoir peur de dîner, d’aller boire une bière ou paresser sur un transat, seul. La solitude peut être salvatrice pour apprendre à mieux se connaître, à cerner ses désirs et mieux comprendre ce qu’on ne veut pas, ce qu’on n’aime pas. Voyager en solo forge une personnalité et est un bon remède pour passer une étape de vie un peu délicate, par exemple.

Enfin, lorsque vous avez apprivoisez votre solitude, il peut être intéressant de l’utiliser pour aiguiser votre sens de l’observation et pourquoi pas développer votre créativité à travers l’écriture, la photographie, le dessin, la musique ou la vidéo.

Céline, Blog2voyage

Céline - Voyager en tant que femme seule

Oser demander de l’aide à ses contacts virtuels

S’il y a bien une chose qui m’a aidée à économiser de l’argent lors de mon premier voyage solo, c’est d’avoir demandé à mes amis Facebook, aux abonnés de mon compte Twitter ainsi que de mon infolettre s’ils connaissaient des gens prêts à m’héberger gratuitement chez eux dans les villes que je souhaitais visiter. J’ai reçu plusieurs propositions et après les avoir analysées, j’ai sélectionné celles avec lesquelles je me sentais le plus à l’aise. À Londres et Amsterdam, par exemple, j’ai été accueillie chez des amies de connaissances professionnelles. À Paris, j’ai été invitée à coucher chez une fille qui me suivait sur Twitter. Elle en a profité pour me faire découvrir le Cohome, une forme de coworking qui se fait directement chez l’hôte. En échange, bien sûr, je me suis montrée disponible pour parler avec ces personnes et rendre ma visite le plus agréable possible. J’ai adoré mon expérience.

Kim, Kimauclair.ca

Kim Auclair - parler aux gens avant de partir

Rester en contact sur les réseaux sociaux

Depuis l’arrivée des réseaux sociaux, j’ai une petite entente avec ma famille afin qu’elle sache que je suis en sécurité pendant mes voyages. Dès que j’arrive à l’aéroport, ou à mon hébergement pour la nuit, je profite du Wi-Fi pour faire un « check-in » sur Facebook. C’est rapide, ne requiert pas d’écrire un gros message, et indique rapidement l’endroit où je suis. De cette façon, mes parents savent que je suis bien arrivée, en un morceau, et prête pour la prochaine étape de mon voyage. C’est beaucoup plus facile qu’il y a 10 ans quand je devais trouver une cabine téléphonique, ou un café Internet, payer plusieurs dollars pour finalement tenter d’envoyer un courriel avec les connexions extra lentes! En plus, si jamais il devait m’arriver quelque chose (je touche du bois!), je laisse une trace électronique des derniers endroits où je suis passée… Les réseaux sociaux sont aussi plutôt utiles en voyage pour nous avertir des nouvelles importantes concernant le pays dans lequel nous nous trouvons. C’est ma façon d’utiliser la technologie pour me sentir un peu plus en sécurité quand je voyage seule!

Maude, McGlobetrotteuse

Maude Carrier en Islande

Faire des économies

Voyager en solo peut coûter plus cher, c’est un fait. Surtout si vous optez pour les chambres privées et louez une voiture. Pour cette raison, je trouve qu’il est parfois plus avantageux de faire des excursions d’une journée pour se rendre dans des endroits plus difficiles d’accès. Lorsqu’on voyage à plus long terme, il est aussi possible d’espérer rencontrer d’autres voyageurs, ou placer une petite annonce pour se trouver des compagnons de route. Ainsi, ça permet de partager les frais. Et pour les foodies comme moi, pensez à dîner au restaurant, plutôt que souper! Ça coûte souvent moins cher et il y a moins de gens qui nous « jugent » (personne ne nous juge, même si on se l’imagine!), c’est donc moins « gênant ».

Béatrice, Eille la cheap

Béatrice en solo dans la Barossa Valley

Barossa Valley

Planifier son voyage

Quand je voyage en solo, je suis une maniaque de l’organisation prévoyage. Je me documente beaucoup, je situe, j’engrange une tonne d’informations sur des blogues, des sites Internet, mais aussi via des réseaux sociaux comme Instagram ou Twitter. Je vérifie les heures d’ouverture, je situe, j’estime les parcours, je programme des itinéraires.

Je prends soin de télécharger avant mon départ une carte de la ville ou de la région que je vais explorer, pour qu’elle soit disponible hors ligne sur mon téléphone. Mon appli favorite pour cela est CityMaps2Go . Si j’ai déjà repéré de bonnes adresses où m’arrêter, je prépare une GoogleMaps, mais petit à petit, je m’oriente vers une autre appli, qui est française et qui s’appelle Mapstr . Pour mes déplacements, j’installe les applications de transport citadin bus/métro pour ne pas galérer pour trouver quelle ligne prendre et dans quelle direction aller. Le choix de ce type d’outils est infini et, par exemple pour Londres, il existe même une application qui vous guide pour trouver les fresques de street art … Finalement, je préfère les dénicher toute seule! 🙂

Argone, A Taste of My Life

Argone, A Taste of My Life

Faire preuve d’humilité

Quand on voyage seul, on est livré à soi-même dans chaque situation. On court ainsi chaque fois le risque de se tromper, de faire des faux pas culturels, de créer des malentendus sans que personn puisse nous secourir. On peut alors s’humilier en public. En fait, même sans chercher à imiter Frank Drebin, quiconque voyage finira forcément par vivre des moments « autohumiliants ». Plusieurs peuvent donc en venir à développer une véritable phobie de l’autohumiliation publique. D’aucuns pourraient par conséquent tenter d’éviter certaines expériences, par peur du ridicule. Mauvaise attitude. L’autohumiliation apporte de nombreuses leçons, si l’on parvient à mettre son orgueil de côté. Par exemple, dire « pechos de pollo » (seins de poulet) au lieu de « pechugas de pollo » (poitrines de poulet) à un boucher de Caracas provoque l’hilarité des employés du commerce. On va sentir le feu de l’autohumiliation nous embraser, certes. Mais on n’oubliera jamais la distinction entre les deux mots. Le meilleur dans tout ça? L’autohumiliation amène l’humilité. Et l’humilité amène le respect. De soi et des autres.

Stéphane, La Page à Pageau

Voyage en solitaire - Stéphane Pageau

Être bien équipé pour voyager seul

On ne va pas se mentir, réaliser son premier voyage en solitaire c’est le « big deal » de sa vie. Tous les repaires que vous aviez l’habitude d’avoir avec vos ami(e)s ou votre famille ne seront pas les mêmes que seul. C’est toute une préparation qui vous attend, car bien entendu vous voulez faire ça dans les règles, être un minimum organisé. La clé de votre périple solitaire, c’est d’avant tout avoir l’équipement nécessaire à votre prochaine aventure. Vous devez d’abord commencer par élaborer vos besoins et votre mode de voyage (organisé, backpack, camping, auberge, valise, etc.). Selon ce que vous aurez choisi, il faudra alors vous équiper en conséquence. Mais comment bien s’équiper lorsque l’on commence? Faire des recherches. Rejoindre des groupes de voyage Facebook et poser vos questions. Comparer les marques et les qualités.

Malgré les différentes façons de voyager, il existe certains nécessaires qui vous seront indispensables, comme un adaptateur universel de prise électrique, une ceinture pochette où ranger vos papiers et votre carte de crédit, un cadenas pour protéger vos affaires, une serviette microfibre, un appareil photo compact afin de capter les moments les plus importants de votre voyage, etc. La liste est longue et la préparation ardue, mais le résultat final en vaudra 1000 fois la peine!

Laetitia, Clouzote

Clouzote en aventure solo - Voyager seule

Avez-vous déjà eu envie de voyager seul.e? Comment avez-vous trouvé l’expérience?

Vous avez aimé ces conseils et avez des questions ? N’hésitez pas à les laisser ci-dessous.

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30 meilleurs conseils pour voyager seul

Certains liens dans cet article sont affiliés, c’est-à-dire que je reçois une petite commission si vous achetez par leur intermédiaire sans que cela vous coûte pour autant plus cher. Merci! 🙂 Apprenez-en davantage à ce sujet en lisant la  politique éditoriale et mentions légales . 

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À propos Jennifer Doré Dallas

Jennifer Doré Dallas est derrière le blog voyage Moi, mes souliers, mais elle est aussi consultante en marketing de contenu et rédactrice à la pige pour diverses plateformes, présente des conférences voyage et elle est l'auteure d'une quinzaine de guides Lonely Planet et Ulysse. Quand elle n'explore pas la planète à l'affût de nouvelles expériences, elle voyage au Québec , dans les quatre coins de sa province natale du Canada , à la découverte du terroir et des bonnes adresses où dormir, où manger et à visiter, des Îles de la Madeleine à la Côte-Nord en passant par Montréal , les Laurentides , l' Abitibi-Témiscamingue et la Montérégie où elle vit, pour ne nommer que ceux-là! Elle adore donner envie de partir à ceux qui n’osent pas encore! Sa philosophie ou son slogan: économiser là où c’est possible, dépenser là où c’est important, peu importe votre budget voyage. En somme, voyager mieux, pour moins, plus souvent ou longtemps! Jennifer aime autant les auberges que le luxe à l'occasion, mais le plus important pour elle est d'obtenir la meilleure valeur pour son argent tout en faisant des rencontres intéressantes! Obsédée par les sacs Ziploc et son SteriPen , elle déteste de tout coeur les parapluies. Les objets dont elle ne peut se séparer? Son journal de voyage et son appareil photo. Son dada écono: les marchés et les épiceries . Elle est aussi fondatrice de la communauté des 6 à 8 voyage , de Voyage numériQC, spécialisée dans le contenu et le maillage entre les influenceurs et les entreprises en tourisme et Chasing Poutine, un blog voyage anglophone sur les vacances au Québec .

47 commentaires

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Itinera Magica

Super liste hyper complète et variée ! Bravo et merci pour cette belle collection qui me permet au passage de découvrir de nouveaux blogs 🙂

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Génial, la double fonction. Merci d’avoir participé!

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Heureusement que Stéphane est là pour le “quota” masculin…

Hé, moi j’ai lancé l’appel à tous, si seulement quelques hommes répondent, c’est pas ma faute 😉

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Je me suis déjà retrouvée seule en voyage et je panique pas mal^^Mais le fait d’être préparée savoir où je me trouve, avoir un quelques contacts et savoir demander de l’aide ça aide à moins me stresser^^

C’est vrai que ça aide!

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Je crois que le plus triste, c’est que ce sont essentiellement des témoignages de nenettes. Courage sur la route.

Bonjour! Les hommes ont eu tout autant de chances d’y participer, tu sais! Mais oui, c’est souvent les femmes (les femmes, pas les nénettes) qui s’interrogent plus que les hommes sur le voyage en solo, hélas!

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Cindy came-true.blogspot.fr

Il est génial cet article!!! Merci beaucoup pour cette belle idée qui m’aide vraiment à me convaincre de franchir le pas du voyage solo.

Merci Cindy! Tu reviendras m’en parler, c’est chouette que ça te donne envie!

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Comme c’est drôle, vous voyagez seuls mais parlez tous de rencontrer des gens. Moi je voyage seule par choix et pour me retrouver avec moi-même. Bien sûr je parle aux locaux, mais pour échanger, pas pour passer de longs moments ou faire la route ensemble.

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Je voyage pour ainsi dire toute l’année, quelquefois pour le plaisir mais la majorité du temps pour le travail. Je constate que je me retrouve tout à fait dans vos conseils (mise à part me photographier…) Un bon dosage de préparation pour éviter de tomber dans des pièges et de lâcher prise et d’improvisation pour être ouvert à la découverte et apprendre. Il faut être ouvert au rencontre mais jamais naïf. Précautionneux dur ses ressources et assurances pour ne pas être pris au dépourvu. prendre du plaisir !!!! Et profiter du moment !!! ne pas appréhender d’improbables danger mais ne pas être inconscient non plus. Le meilleur c’est que cela est valable un peu partout, mise à part les pays en guerre. Il y a de quoi découvrir, apprendre et rencontrer partout. Pour ce qui est du resto seul… c’est pour ainsi dire mon quotidien depuis 20 ans (en tout cas 5 jours sur 7 en gros). je crois que ça n’a jamais été une préoccupation…

Contente de voir que nous ne sommes pas seuls à aimer voyager solo 🙂

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sylvain descoteaux

moi j aime mieux voyager seul je suis un solitaire un vrais

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Amen à tout ça lol ! J’aime voyager seule pour toutes ces raisons, et voyager entre amis pour d’autres raisons… j’aime les 2 en fait mais pour différentes raisons 🙂

On parle de nous!

[…] mes souliers – Voyager seul: 30 meilleurs conseils pour partir en solo – 5 février […]

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Hello ! Je pense que le prochain voyage que je ferai sera en solo ! Je dépense beaucoup trop avec ma fille, LOL ! En tout cas, merci pour vos astuces. Elles me seront très utiles plus tard.

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Hello vous allez être contente je suis un homme ! Troisième année que je pars seul contraint par le célibat et les amis qui partent en couple de leur côté. Me sentant un peu seul ce soir je suis tombé sur cet article qui est vraiment très bien. Mais vacances en solo je les occupe avec pas mal d’activités, VTT, visite, kayak, randonnée … le pire moment pour moi c’est la soirée, il n’est pas dans ma nature de sortir dans les bars au resto seul difficile de se forcer. mais j’espère avec cet article pouvoir améliorer mes vacances.

Bonnes vacances à toutes et tous

Très contente que ça t’ait plus, bon voyage!

Comment se préparer pour son premier voyage seule ? Ressources et conseils pratiques | Voyagesetc..., le blog du voyage en solo au féminin

[…] de Moi et mes souliers a rassemblé 30 conseils pour voyager seul, un autre moyen de découvrir d’autre blogueuses et blogueurs en […]

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Super article, voyager seul on en deviens vite accro quand ont y goutte ^^ Pour les rencontres auberge de jeunesse c’est le plus simple, le contact se fait tout seul. Pour les personnes qui ne parlent pas anglais j’ai crée des t-shirts de voyage qui aide à se faire comprendre

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Simon - Un Voyage Sans Nom

Très joli texte ! Voyager seul aide à se connaitre mieux soi même et nous fait évoluer. C’est une excellente thérapie ! 🙂 Je le conseils toujours ! Personnellement, je voyage solo depuis janvier 2016 et je suis ravi ! La liberté! Bonne route à toi ! Simon

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Bonjour Jennifer ! Je découvre ton blog en cherchant des infos sur l’aéroport d’Athènes. Je te félicite et te souhaite plein de beaux voyages et de belles rencontres, Clo

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Bonjour à toutes et tous Je découvre vos supers conseils cela fait un petit moment que. Je me dis qu’il faut que je franchisse le pas les séjours d’un week end Jai deja pratiqué mais un voyage entier jai du mal à me lancer et pourtant pleins d’idées . Mais si l’on attends que nos proches ou àmis soient prêts on ne part jamais, soit ils sont en couples,soit ils ont peur eux aussi. Alors se lancer !!!

Ahhhh je suis heureuse de lire cela! Bon voyage!

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mario Veilleux

Super je n’ai jamais voyagé ni même sortie du Québec c’est la première fois que je me renseigne et j’ai vraiment le goût après avoir lu les conseils et les expériences !!! Merci

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Ça m’arrive de tps en tps de partir seul en voiture quelques jours en voiture pas trop loin de chez moi ( dans un rayon d’env. 250 km) mais ma mère a l’air de trouver ça un peu étrange. Elle pense que je devrais plutôt partir en voyage organisé par ex. De mon côté j’aime bien pouvoir organiser mon voyage comme je veux: voir ce que j’ai envie de voir. Mais j’admets qu’il arrive que je me sente un peu mal à l’aise quand je voyage seul sans doute parce que j’ai l’impression que ça ne se fait pas tellement : il arrive rarement que je voie des voyageurs seuls . Voyager seul, oui c’est possible, mais parfois ça peut être un peu stressant.

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Super tous ces conseils. J’ai déjà voyagé seule plusieurs fois et j’ai adoré ! Un conseil important : donnez régulièrement des nouvelles à vos parents pour leur dire que tout va bien. Même s’ils ne le disent pas forcément, ils s’inquiètent.

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Alexandre Genin

Merci pour tous ces conseils , en lisant ta page , j’ai déjà un peu voyagé, cool😁, le carnet de voyage c’est génial! En BD ,ça déchire

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Super article, merci beaucoup

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Super cet article! Quand on voyage en solo, on fait le choix de nourrir “notre voyage” et pas celui des autres. C’est un voyage conçu sur mesure qui nous correspond à 100%. Et puis voyager en solo permet plus de rencontres avec les locaux que lorsqu’on voyage à plusieurs. Je ne voyagerais pour rien au monde en groupe après avoir goûté au voyage en solo.

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salut ! je suis 1 p tit belge en chaise roulante, je pars pourtant seul au centre de l afrique 9 mois par an ! simplement pour vous dire que tout est possible, il faut y croire !

Séba, Cameroun

Tu as bien raison! 🙂

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Joli article, moi aussi, j’adore voyager seule et ça fait plusieurs fois que je voyage en solo par exemple quand j’ai fait le tour d’Amérique. Mais cette fois ci, j’ai envie de voyager seule à Paris quand j’ai vu votre article, ça m’ intéresse beaucoup merci.

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Je viens de voyager en solo en Thaïlande pendant 3 semaines et… j’ai 70 ans, super voyage et beĺles rencontres je ne peux que conseiller ce genre d’experience et merci pour tes conseils

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bonsoir, j’espère que vous aller bien, j’ai moi même très envie de faire un tours du monde, pour moi ce sera plus un pèlerinage, mais voila j’ai peur de ne pas être autonome je n’ai jamais voyager ailleurs qu’en Serbie ou Autriche avec ma famille et si je veux faire ce voyage c’est justement pour être autonome, mais aussi parce que j’ai soif de connaissance c’est maintenant ou jamais je vis chez mes parents si vous avez des conseilles a me donner je suis preneuse j’aimerais faire ce voyage dans 2 ans donc en 2021 merci et bon courage

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Nathalie Terdav

Merci pour cet article que je trouve très intéressant et qui m’apprend beaucoup. C’est un formidable partage qui donne envie de se réaliser nos rêves de voyages. Bonne continuation

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Merci pour cet article qui fait voyager rien qu’à la lecture et réveille en moi cette envie de rencontres, d’échanges et de partage… Le van est prêt alors en route pour l’aventure et à bientôt pour vous raconter ces nouvelles expériences…

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Noho Travels

Cette liste est ultra complète !! Il y a plus qu’à partir 😉 Arnaud

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C’est un plaisir de vous lire depuis paris, Je voyagerai dans une semaine en solo sans crainte grâce à votre article

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Jamais je ne pourrais partir seul…la barrière des langues…le manque de soutien…si nous sommes pas minimum 2 c’est juste impossible…je suis tétanisé…j’ai 33 ans j’arrive toujours pas j’ai plein dami qui font le tour du monde en solo qui dorment en maison de jeunesse qui traverse l Afghanistan tranquille mais putain je les admire…avoir cette force c’est exceptionnel…

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Garcia Amparo

J’ai 63 ans et j’adore voyager seule. Je fais fureur en auberge de jeunesse : je suis de beaucoup la plus âgée. Je ne suis pas attachée à “mon” confort. Je dors n’importe où. et surtout les rencontres sont fantastiques. En revanche, je ne voyage seule que dans des pays hispanophone ou en Europe. J’avoue que je ne me vois pas voyager seule en Chine …

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le-voyage-en-bagage

Merci beaucoup pour ton article de blog très intéressant, j’y vois déjà plus clair pour préparer mon futur voyage ! (je prévois de partir 1 an au Maroc)

Plaisir! Et bon voyage au Maroc!

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Marie Martin

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Faire le tour du monde

Partir faire le tour du monde , un rêve de gosse! Transformé en réalité en ce mois de février 2015, où je me suis envolée seule, loin des miens, direction Bangkok, en route pour la plus belle année de ma vie! Voici en détail les secrets de la préparation de mon tour du monde , son itinéraire, son budget et tout ce que vous devez savoir pour vous envoler à votre tour.

Pourquoi faire le tour du monde ?

J’avais un travail assez intéressant, des responsabilités de nombreux congés et une situation économique correcte. Sur le papier, vous me direz que c’est la vie rêvée non?

Et pourtant… Je n’étais pas épanouie. Je rêvais d’ailleurs, de grandeurs. Cette situation confortable m’a permis de beaucoup voyager durant mes vacances.  Mais petit à petit je suis devenue boulimique de voyages. A peine rentrée, je pensais au suivant… Je n’étais jamais rassasiée. Je voulais toujours partir plus, plus loin, plus longtemps. Chaque retour devenait de plus en plus compliqué. De plus en plus frustrant. Je me rendais compte au fur et à mesure que j’étais malheureuse dans ma vie de parisienne, enfermée dans un bureau.

Alors, de retour d’un voyage de Tanzanie de deux semaines, je me suis sentie tellement frustrée que je décidai de faire le Tour du monde à 32 ans…

C’était une évidence! Il fallait que je prenne le large. Que je parte longtemps. Que je me libère des chaînes qui me retenaient à Paris. Bref, que je parte pour un voyage au long cours…

Pourquoi voyager seule ?

Je vais être honnête avec vous, au départ, ce voyage, je ne l’imaginais pas seule du tout! J’avais vécu seule 5 mois au Brésil quelques années auparavant et la solitude m’avait pesé. Après cette expérience brésilienne, je m’étais promis de ne pas repartir seule! Je voulais absolument avoir quelqu’un avec qui partager ce projet fou.

Alors, pourquoi finalement je suis partie faire le tour du monde en solo ?

Car j’ai réalisé que mon rêve de faire un tour du monde était bien plus fort que tout le reste! Si j’attendais la bonne personne pour faire ce tour du monde, alors je ne le ferais jamais!

Donc quelques mois après une séparation douloureuse, j’ai décidé que je le partirai coûte que coûte. C’était comme une évidence. Hors de question d’y renoncer, même si je devais le faire désormais seule… Et je l’affirme aujourd’hui, c’est sûrement l’une des meilleurs décisions de toute ma vie!

Préparer un tour du monde par quoi commencer?

Là c’est la partie épineuse! Car au départ ce projet me paraissait fou et je ne savais pas trop comment m’y prendre. J’ai commencé d’abord à me renseigner et à lire énormément : blogs, bouquins, conférences… J’ai même participé à un atelier sur la thématique organiser un tour du monde à l’association ABM !

J’ai économisé tout ce que je pouvais en réfléchissant à l’utilité de chacune de mes dépenses!

J’ai ensuite fait la liste des pays que je voulais absolument voir, les activités que je voulais vraiment faire. J’ai vérifié les informations sur le planificateur de voyages d’A-contresens afin de vérifier les conditions météo par pays et par mois.

J’ai négocié mon départ avec mon employeur. Je venais de re-signer un CDD de trois ans, ma situation n’était pas easy! 🙂

Ensuite, je me suis à rechercher des volontariats. Car pour moi c’était important que ce voyage ne soit pas uniquement touristique, mais qu’il ait aussi un sens. Me rendre utile est la chose qui m’a toujours manqué dans mes précédents voyages ? Donc c’était pour moi l’occasion.

Puis il a fallu s’occuper des vrais préparatifs de départ : les vaccins, le billet d’avion, l’assurance voyage et la partie la plus compliquée, la composition de mon sac à dos !

L’itinéraire de mon tour du monde

Quand j’ai commencé à rêver de mon voyage, j’ai imaginé des dizaines d’itinéraires sur un carnet. Tous les jours, de nouvelles idées ou envies apparaissaient. Il y a tellement de choses à voir dans le monde! Après m’être pris la tête comme jamais, j’ai fini par lâcher prise pour laisser la part belle à l’improvisation. J’ai renoncé à prendre un billet tour du monde pour ne pas être bloquée ou contrainte dans mon itinéraire. Un vol sec pour Bangkok et c’était parti!

Quel budget prévoir pour faire le tour du monde?

En lisant différents retours d’expérience, je m’étais fixée un budget de 15.000 € pour un voyage d’un an et 15.000 € pour payer mes impôts et me financer au retour.

Au final j’en ai dépensé 17.000€ en 15 mois de voyage autour du monde.

Faire son sac à dos pour partir en tour du monde

Il n’y a pas de bonne réponse pour faire votre sac à dos de tour du monde . Tout va dépendre de l’itinéraire de chacun! Est-ce que vous partez dans des pays chauds, ou plutôt froids? Vous dormirez en auberges ou allez vous randonner? Tous ces critères sont à prendre en compte pour le départ!

De mon côté, je voulais partir le plus léger possible, tout en emmenant mon matériel photo et mon ordinateur… Vous voyez le casse-tête!

Mon seul conseil : partez avec un sac à dos de qualité et de bonnes chaussures…

Choisir une assurance voyage, une obligation?

Non, ce n’est pas une obligation de prendre une assurance pour partir e tour du monde. Mais c’est chaudement recommandé en cas de pépin de santé. Ca peut aller de l’accident de scooter, d’une cheville foulée ou bien d’une infection, mais n’êtes pas à l’abri d’attraper quoi que ce soit.

De mon côté j’avais choisi Chapka assurance pour la qualité relationnelle du service clients très à l’écoute et leurs prix vraiment abordables. Mais vous avez plein d’autres!

Liens utiles pour préparer votre tour du monde

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Voyager seule quand on est une femme : des témoignages qui vous donneront envie de partir (Mis à jour)

Lorsque Alex m’a proposé de m’interviewer et d’écrire un article sur le sujet «  voyager seule quand on est une femme « , je lui ai demandé pourquoi ? Pourquoi ce sujet si précis ?

Il m’a répondu qu’il avait  régulièrement des messages de femmes voulant partir mais se posant des questions sur leur sécurité, leur vulnérabilité en étant seule en voyage. J’ai eu du mal à concevoir qu’une simple vidéo pourrait rassurer ces aventurières en herbe puis un événement a changé ma façon de voir les choses .

  • 1 Voyager seule quand on est une femme 
  • 2 L’angoisse avant le départ est naturelle
  • 3 Voyager seule, c’est ne jamais être seule
  • 4 La bienveillance est universelle
  • 5 Quelques règles de conduite pour voyager seule quand on est une femme
  • 6 Les petites parades anti pots-de-colle et lourdingues
  • 7 Voyager seule quand on est une fille : une série de témoignages pour te convaincre de partir ! 
  • 8 Conclusion sur voyager seule quand on est une femme

Voyager seule quand on est une femme 

En allant sur mon blog de voyage, je me suis rendu compte qu’un certain nombre de visiteurs venaient directement du blog d’une pote, Nora, une espagnole que j’avais rencontrée à Valparaiso pendant mon tour du monde et avec qui j’avais passé une simple petite soirée.

Elle venait rendre visite à sa famille chilienne et quand je lui ai dit que je faisais un tour du monde, elle m’avait avouée qu’elle rêvait de faire la même chose d’ici un an ou deux. Ayant gardé contact, je savais qu’elle avait fini par réaliser son rêve et de partir voyager  seule autour du monde .  Mais ce que je ne savais pas c’est que sur son blog, à la page des remerciements, elle m’avait mise tout en haut de la liste comme la personne lui ayant donné le courage de partir…

Je n’imaginais pas avoir eu une telle influence sur ses projets. Cela m’a fait repenser à la démarche d’ Alex et à c e qui à fait que je suis moi-même partie faire ce beau voyage seule .

Parfois ceux sont  des personnes que nous ne connaissons pas ou que nous croisons un court instant qui nous aident à prendre les décisions les plus importantes de notre vie.

Alors les filles, besoin d’être rassurées ??? Commencez à attraper votre sac à dos, vous êtes sur le point de commencer à le remplir.

morgane tour du monde seule

L’angoisse avant le départ est naturelle

Morgane voyage en inde

Tout d’abord, je vous mentirais si je vous disais que je ne me suis jamais posé de questions sur ma sécurité avant de partir ou à certains moments de mon voyage. Mais en y réfléchissant, je me suis plusieurs fois fait la réflexion que je serais bien plus en sécurité dans beaucoup de pays qu’en rentrant chez moi , un peu éméchée à 4h du mat dans les rues de Paris.

Ba oui, première chose à se mettre dans le crâne c’est que «  inconnu » ne signifie pas danger , même si les médias tentent de nous le faire croire. Souvenez vous que de nos jours, l’insécurité est plus un business qu’une réalité , et ça pour s’en rendre compte il faut aller voir ailleurs, sortir de cette bulle d’ignorance dans laquelle on tente de nous enfermer .

Même en sachant ça, des petites anxiétés subsistent, mais elles aident à préparer correctement le voyage, penser à tous les petits détails (assurance, procuration…).

Enfin, il faut rassurer les proches et surtout ne pas se laisser « contaminer » par leurs doutes et angoisses lié au fait que l’on est une femme qui va voyager seule. Avant mon départ, j’avais interdit à ma mère de regarder les infos .

Je lui montrais l’avancée de mes préparatifs, mes petits tableaux excel avec budget, problématique visa, assurance ,  elle ne pouvait que constater que je savais ce que je faisais et que tout ce qui pouvait l’être, était sous contrôle.

Voyager seule, c’est ne jamais être seule

enfant cambodge tdm morgane voyager seule quand on est une femme

Voyager seule quand on est une femme a toujours fait partie de mon plan. La solitude ne me dérange pas, au contraire c’est parfois un besoin. Mais partir seule signifie au final ne jamais être seule ! Le contact entre voyageurs est très facile et fréquent . On rencontre et sympathise avec des backpackers et des locaux partout , dans les bus, les auberges, les marchés…. On recroise les mêmes têtes dans les villes voire les pays suivants.

C’est une communauté très solidaire où les gens n’hésitent pas à partager leurs bons plans et conseils.

Lorsque j’étais aux îles Fidji, à Nadi, j’avais sympathisé avec la barmaid de mon hôtel , Tilu (et là vous vous dîtes que pour sympathiser avec une barmaid, elle a du passer du temps au bar… pas faux!). Elle me propose un soir de m’emmener dans les boîtes des locaux avec Tina et Kara, deux de ses amies.

Tilu m’inspirait déjà confiance, j’avais un très bon feeling avec elle . Avant de m’embarquer dans la sortie, je lui explique que je compte sur elle pour toujours garder un œil sur moi (même si bien évidemment, la première personne sur laquelle je compte est moi-même ).

Elle me répond que j’étais sa petite sœur et qu’elle ne laisserait rien m’arriver . Nous voila donc partie pour une tournée des boites jusqu’au bout de la nuit, Tilu ne m’a pas lâchée un seul instant. La soirée était géniale, une expérience que peu de touristes vivent à en juger par le nombre d’étrangers qu’il y avait dans les boites (aucun à part moi).

En voyage les étrangers deviennent très vite des amis, les expériences partagées sont si fortes et uniques que les gens avec qui vous les partagées vous marquent à jamais.

La bienveillance est universelle

tour du monde morgane rencontres

Il ne faut jamais oublier que 99% des gens sont bienveillants, et c’est encore plus vrai lors d’un voyage seule quand on est une femme . Ils ne vous veulent pas de mal.

La première fois que j’ai ressenti cette bienveillance, j’étais en Bolivie, mon deuxième pays, je prenais le bus de nuit pour traverser le pays et rejoindre Alex qui lui arrivait du Brésil. Il se trouve que cette route est très connue pour être utilisée par les narco-trafiquants . Le bus fut stoppé par l’armée à 4 reprises sur le chemin. Le chien renifleur passait partout. Etant la seule touriste dans ce bus, ils me faisaient toujours descendre, contrôlaient mes papiers et tous mes sacs.

Au dernier contrôle, ils me mirent à part des autres passagers, je commençais un peu à me demander ce qu’il se passait . On ne sait jamais, il est très facile de se faire glisser quelque chose dans le sac à dos et avec la corruption… bref, je ne devais pas avoir l’air très détendue, puis j’ai croisé le regard de cette mama bolivienne, petite, trapue, avec ses deux tresses, sa jupe en alpaga et son chapeau melon.

Elle ne m’a pas parlé, elle a juste hoché la tête avec un sourire comme pour me rassurer, me dire qu’elle veillait sur moi. Je lui ai souri en retour et je me suis sentie soulagée.

Ce ne fut pas la dernière fois que les locaux me donnèrent le sentiment de veiller sur moi . On est facilement pris en sympathie lorsqu’on voyage seul.

Quelques règles de conduite pour voyager seule quand on est une femme

Je m’étais donné des règles de conduite implicites. J’avais des limites et quand il m’arrivait de franchir la ligne, j’étais encore plus prudente. Voici quelques une des miennes après c’est à vous de créer les vôtres si vous en ressentez le besoin :

  • Eviter de se promener seule en pleine nuit dans les grandes villes ou les lieux isolés, après certaines villes sont plus sures que d’autres (Kuala Lumpur : ok, Mumbaï : pas ok)
  • Suivre son feeling  avec les gens, voyageurs ou locaux, si leur comportement semble étrange, il vaut mieux ne pas se poser trop de questions et tracer sa route. Vous en rencontrerez d’autres sur le chemin. Quand il y a un doute, il n’y a plus de doutes !
  • Surveiller son verre (un peu comme partout), j’ai vu de mes propres yeux des gens s’étant fait droguer à leur insu et à qui on avait volé leur argent (malheureusement quand on est une fille ça peut être bien pire qu’une histoire d’argent).
  • Respecter la culture et les mœurs du pays . Il est parfois compliqué en tant que « femme libérée » de comprendre et d’accepter le regard que la gente masculine porte sur les femmes dans certains pays. Mais pour sa sécurité, il faut savoir ravaler sa fierté et adopter la technique du caméléon.
  • Avoir l’air sûre de soi . Je suis persuadée que pour ne pas sembler vulnérable il faut renvoyer l’image de quelqu’un qui sait ce qu’il veut, où il va, qui sait dire « non » fermement quand il le faut.
Comme vous pouvez le constater, tout est une question de bon sens, ni plus, ni moins !

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Les petites parades anti pots-de-colle et lourdingues

Au fur et à mesure, j’avais développé quelques petites techniques contre les personnages lourds. Il y en a toujours un croyez moi:

  • La fausse alliance : je l’ai portée les deux premiers jours puis je l’ai rangée. Je m’en étais acheté une car j’avais lu un article disant que dans certains pays, les femmes mariées étaient traitées avec plus de respect que les célibataires. Je n’ai jamais expérimenté de manque de respect parce que j’étais seule, néanmoins, il y a des voyageuses que ça peut rassurer.
  • Le petit copain qui va arriver : « mon mec a pris le bus suivant, il sera là dans 3 heures »… quand vous avez un chauffeur de taxi qui pose des questions un peu trop personnelles, qui vous regarde avec un peu trop d’insistance dans le rétro et qui, par la force des choses, sait dans quel hôtel vous vous rendez.
  • L’habituée du coin : prétendre bien connaitre l’endroit où l’on se trouve. « Donc non merci monsieur, je n’ai pas besoin que vous m’indiquiez le chemin ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Gracias y adios ». Vouloir vous aider sans que vous ayez demandé est souvent le prétexte que les gens mal intentionnés utilisent pour vous aborder.
Peut être que ces petits mensonges n’ont eu comme résultats que de me rassurer moi. Ca ne mange pas de pain. Je n’y ai eu recours que très rarement, la plus part du temps les gens étaient adorables.

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Pour avoir plus de détail sur mon aventure, allez jeter un oeil à mon blog :   http://ganeproject.uniterre.com

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Voyager seule quand on est une fille : une série de témoignages pour te convaincre de partir ! 

Voyager seule quand on est une femme en fauteuil roulant : témoignage de audrey barbaud.

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Profil : voyageuse en fauteuil roulant électrique

Voyages à son actif:  France, Espagne, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne, Californie, Arizona, Nevada

Profession au moment du départ : Hôtesse d’accueil dans un musée

Blog :  http://roulettes-et-sac-a-dos.com

Voyager seule quand on est une femme en mission humanitaire : témoignage de Hanae Malovic

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Profil : Road Trip Australie, mission Humanitaire en Inde seule à 20 ans

Voyages à son actif:  Chine, Australie, Nouvelle-Zélande, Malaisie, Indonésie, Etats-Unis, Japon, Inde, Argentine et beaucoup d’Europe (Royaume-Uni, Espagne,Pays-Bas etc…)

Profession au moment du départ : Étudiante

Blog :  http://www.hintheworld.com

 Voyager seule quand on est une femme en Auto-stop : témoignage d’Émilie Zanier

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Profil : 3 ans en échange aux Etats-Unis (high school 1an et université 2 ans), Erasmus en Espagne, 1 an en Allemagne, Tour du Monde, Working Holiday Visa en Australie, auto-stoppeuse, voilier-stoppeuse

Voyages à son actif:  Tour du Monde en solo 2008-09, Paris à Hong Kong en auto-stop. Demi-traversée du Pacifique en voilier, Voyage sur les traces des Mayas au Mexiqe, Guatemala, Belize. Voilier-stop dans les Caraibes, Venezuela et 3 mois au Brésil pour la Coupe du Monde 2014.

Profession au moment du départ : Pas de profession. Elle a cherché du boulot dans le monde du cinéma car ell est diplomée d’un master en réalisation cinématographique

Blog :  http://travelandfilm.com

Partir en solitaire Expat & Erasmus :  témoignage de Lucie Aidart

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Profil : Erasmus, Expat & Tour du mondiste

Voyages à son actif: Erasmus en Suède, Expatriations au Canada et au Royaume-Uni, Tour du monde en solo de 15 mois à travers l’Europe, les Amériques, l’Antarctique, l’Océanie et l’Asie

Profession au moment du départ : Traductrice  

Blog :  http://voyagesetvagabondages.com

Voyager seule quand on est une femme et faire le tour du monde : témoignage d’Anne Sellès

témoignage voyager seule Anne Sellès

Profil : Tour du mondiste

Voyages à son actif : Brésil, Argentine, Bolivie, Pérou, Etats-Unis, Polynésie française , Australie, Indonésie, Inde, Népal, Thaïlande, Cambodge, Hong Kong, Canada

Profession au moment du départ :  Strategic Planner

Blog : www.allervoirailleurssijysuis.fr

Lire le résumé de l’interview :

Toi qui a fait un tour du monde où tu as été seule mais aussi avec des amis, en quoi c’est différent ? qu’est ce que t’as apporté de voyager seule ?

Ca n’a rien à voir, c’est vraiment différent.

J’ai commencé par voyager 3 mois avec mon cousin, ce qui est quand même rassurant.

Le voyage quand on est toute seule, ça te donne une liberté de mouvement qui est inégalable : tu peux avancer à ton rythme, tu ne culpabilises pas de ralentir les autres si tu n’es pas de la même humeur que l’autre.

J’étais plutôt timide et solitaire et le voyage m’a permis et forcer à aller vers les gens et faire des rencontres. Quand on est seule, on attire beaucoup plus la sympathie des gens et on se fait plus facilement inviter.

Ce qui m’a vraiment marqué, c’est que les locaux venaient très vite vers moi pour me demander « tu viens d’où ? » « t’es toute seule ? » « qu’est-ce qui se passe ? »  c’est assez plaisant.

Le plus gros inconvénient du voyage en solo, c’est au niveau du prix.

Surtout des hébergements que tu ne peux pas partager avec quelqu’un. Du coup, tu paies plein pot si tu es tout seule. Ca a été le cas pour moi à Tahiti, une destination où il n’y a que des couples et des familles.

Quelle est la grande différence entre voyager avec des amis et voyager seule quand on est une femme ? 

  La plus grande difficulté que j’ai rencontré ça a été le fait que j’ai voyagé avec des amis qui venaient me rejoindre 2 ou 3 semaines pour leurs vacances. Du coup, on était pas forcément dans le même état d’esprit.

Eux voulaient prendre l’apéro tous les soirs parce que c’était leurs vacances, et c’est normal, mais évidemment pour moi ça avait un impact sur mon budget.

L’Avantage énorme quand on est deux c’est que l’on peut se reposer sur l’autre : c’est reposant !

Parfois on passe le relais à l’autre pour parler, négocier, etc…

Mais le côté plus négatif, c’est que tu es à 2 pour prendre toutes les décisions mais les plus petites. Ca peut être fatiguant à la longue.

Qu’est ce que ça t’as apporté personnellement de partir voyager et de faire le tour du monde ?

Ca m’a apporté une ouverture d’esprit à laquelle je ne m’attendais pas du tout

C’est grâce aux rencontres que l’on fait en permanence avec de gens qui ont une vie tellement aux antipodes de la tienne. Quand on ne soupçonne pas que l’on peut avoir une vie et une façon de voir la vie si différente que lorsque tu y es confronté, cela t’ouvre l’esprit en grand.

Exemple : une discussion au Népal, avec un homme avec qui j’avais bien sympathisé et on se met à parler du divorce. Et lui me dit, «  moi ma femme que je l’ai rencontrée la veille de mon mariage (c’était un mariage arrangé comme souvent là-bas) je suis toujours avec elle et je l’aime. Vous, vous avez la possibilité de choisir votre partenaire, tester la vie à deux avant le mariage et malgré cela, vous divorcez » .

C’est une question que je ne m’étais jamais posé avant !

Je me suis retrouvée un peu bête, car mince, il avait un peu raison. Je me suis posé un milliard de questions durant mon voyage en solo et depuis mon retour encore plus. Je me suis rendu compte à quel point ce qui nous paraît logique, évident et accepté, ne l’est pas forcément dans d’autres cultures et ça t’oblige à te remettre en question toi et ta société.

En tout cas, ça m’a apporté une ouverture d’esprit que je n’imaginais pas avant.

Cela m’a aussi ouvert le champ des possibilités. Par exemple, je travaille en Freelance depuis que je suis revenue de voyage et c’est d’ailleurs grâce à ce voyage que j’ai eu mon premier client : ça m’a apporté de la confiance !

Le projet vidéo que j’ai mené et qui a rencontré un grand succès, m’a donné une grande confiance en moi et à regonfler mon égo et ça, ça fait du bien !

Quel était ta vision du monde avant de partir en tour du monde ? Est-elle différente depuis ton retour ? 

Le voyage m’a vraiment ouvert mon champ des possibles !

Je savais avant de partir qu’il était possible de ne plus avoir de patron et des horaires de bureau. En partant, je me suis rendu compte que c’était atteignable et faisable pour beaucoup de gens.

Avant, j’étais dans une approche de la vie où je voulais être dans la sécurité. Parce que finalement, on nous inculque la vie de cette façon depuis que l’on est tout petit. Et il y a des gens qui ont besoin de ça et tant mieux. MAIS il y a aussi des gens qui sont appelés à autres choses et pour ces gens là il ne faut pas avoir peur.

La peur de partir, c’est tellement rien par rapport à ce que le voyage t’apporte.

J’ai regardé la télé ya pas longtemps, est ce que le monde est aussi dangereux que le journal de 20h veut bien nous faire croire ?  

Personnellement, je ne suis pas allé en Syrie ou au Nigeria, mais j’ai voyagé pendant 10 mois et il ne m’est rien arrivé.

Je ne me suis rien fait voler. Même en Amérique du Sud et notamment au Brésil, là où j’avais un peu peur avant d’y aller, il ne m’ait rien arrivé. Je suis retournée ensuite en Argentine et pareil, il ne s’est rien passé.

Je voyage sans bombe lacrymogène et je ne pratique aucun art martial de self défense. Pour être tout à fait honnête, j’ai eu peur en rentrant en France.

Je me suis rendu compte assez rapidement qu’on se faisait tout un plat de « l’étranger » mais qu’en fait «  les étrangers » on leurs dit la même chose sur nous ou sur l’Europe.

Par exemple quand j’étais en Argentine, un pays qui est réputé potentiellement dangereux, et bien eux les argentins pensent que c’est l’Europe qui est plus dangereuse parce qu’on leurs dit les mêmes choses sur nous.

Donc finalement tout le monde à peur de l’inconnu…mais à tord !

Est-ce tu as un petit message pour motiver les filles à partir en voyage ?

Les filles, il faut surtout faire confiance à son instinct !

Ne pas faire des choses parce que ça fait aventurières, non il faut s’écouter. Les soirs où je ne sentais pas, je ne suis pas sortie, les quartiers où je le sentais pas, je n’y allais pas. Ca ne fait pas de toi une moins bonne voyageuse, au contraire, y’a pas de bonne ou de mauvaise manière de voyager.

Il faut apprendre à s’écouter et à respecter les coutumes locales.

Notamment en terme de tenues vestimentaires. Une fois qu’on a assimilé ça, on peut aller partout.

Ca sert à rien de se munir de tout un tas de gadgets fait pour les filles, moi qui crois pas trop. Il vaut mieux savoir s’écouter, respecter les locaux et faire attention avec l’alcool, éviter de faire confiance à tout le monde tout de suite.

Voyager seule quand on est une femme et faire le tour du monde : témoignage d’Adeline Gressin 

adeline gressin voyager seul quand on est une fille

Profil : Tour du mondiste

Voyages à son actif : nombreux voyages en sac à dos en Asie (Malaisie, Indonésie, Sri Lanka …) puis un tour du monde en solo d’un an à travers l’Asie, Océanie et Amérique du sud.

Profession au moment du départ : Publicitaire

Blog  : Voyagesetc, blog du voyage en solo

Est-ce qu’avant de faire ton tour du monde, tu avais déjà voyagé en sac à dos ?

Oui, j’avais déjà fait plusieurs voyages en sac à dos mais avec des amis et souvent en Asie. J’avais pas mal voyagé avant.

Est-ce que tu penses que c’est utile d’avoir plusieurs voyages à son actif avant de se lancer dans un tour du monde en solo ?

Non, pas forcément. Chaque voyage est différent et on l’aborde différemment. Je me suis préparée à mon tour du monde pas du tout de la même façon que je le faisais pour un voyage de 2 ou 3 semaines.

Le voyage c’est en soi, si on le sent, il faut y aller !

Pourquoi être partie voyager toute seule pour ton tour du monde ?

J’ai décidé sur un coup de tête, un soir quand j’étais en voyage avec des amis. Et le lendemain, j’ai rencontré 2 espagnols qui faisaient un tour du monde et je me suis dit c’est un signe, faut que j’y aille.

Je suis partie 7 mois après avoir pris ma décision.

En 7 mois, on ne trouve pas facilement quelqu’un qui est prêt pour nous accompagner dans un si petit lapse de temps. Mais surtout c’était mon projet à moi et pas celui de quelqu’un d’autre. Je ne pense que ça ne peut pas marcher si le projet n’est pas pensé à deux.

Là c’était mon envie, mon idée, il fallait que je le fasse toute seule.

Être vraiment toute seule quand on par voyager quand on est une femme, ça représente combien de temps en % sur le temps total d’un voyage ?

Je dirais 10% et c’est souvent les trajets ou les moments dans les transports on va être seule et encore.

Moi, les moments où j’ai été seule, ceux sont les moments où j’ai choisie d’être seule.

Comment on fait pour ne pas être seule en voyage ? comment ça se passe une fois sur place ? 

Je pense que c’est une question d’attitude. Si on ne veut pas être seule, il faut agir !

On est plus ouvert dans notre vie quotidienne et on ouvre les yeux sur tout le temps : à un arrêt de bus, dans une guesthouse, toutes les situations qui se présentent sont susceptibles d’apporter son lot de rencontres.

Toujours choisir un hébergement où il y a un espace de vie commun pour favoriser les rencontres.

Si on rencontre quelqu’un de sympa, on s’arrête et on se passe 1h à discuter avec la personne.

Exemple : en Inde, ya un gars qui vendait des rubis qui est venu me parler et il m’a invité à prendre un thé. Et je me suis « allez j’y vais ». Et au final j’ai passé 3 jours avec lui, il m’a fait visiter les alentours, j’ai mangé dans sa famille, etc…

C’est juste une question de mentalité et se dire si j’ai pas envie d’être seule, je ne serai pas seule : ensuite les opportunités viennent d’elles mêmes !

Quelles sont tes règles de base ou tes critères pour choisir de suivre quelqu’un ou pas ? 

Je faisais confiance à mon instinct !

Je pense qu’une fois qu’on est toute seule, on sent les choses et on sait si on peut faire confiance ou pas. Et honnêtement en suivant mon instinct je suis rarement trompée.

Il faut aussi demander des conseils et l’avis des locaux.

Je demandais toujours avant de sortir de ma guesthouse, quelle rue / quel quartier il valait mieux éviter et où il valait mieux ne pas sortir la nuit.

Est-ce que malgré toutes ces rencontres, il y a des moments tu t’es sentie seule ? tes proches, ta famille te manquait ? 

Non pas trop, car aujourd’hui avec internet, facebook, skype, on est facilement en contact.

Parfois même on a pas l’impression de ne pas être partie car on a la vie des gens qui défile devant nous sur les réseaux sociaux.

Moi j’ai ressenti un coup de mou au bout de 8 mois de voyage en solo quand je suis arrivé en Amérique du Sud.

Est-ce que tu as fait quelquechose de particulier pour remédier à ce petit coup de blues ?

Quand je suis arrivé en Nouvelle Zélande, j’ai été rendre visite à 2 voyageuses avec qui j’avais voyagé pendant 3 semaines en Inde. Et je ne leurs ai pas simplement rendu visite, j’ai passé 2 semaines chez elles. Et j’ai repris une vie un peu normale pour moi : boire des coups avec des potes, aller au théâtre, faire des sorties culturelles.

J’ai repris une vie normale que je n’avais pas vécu durant les 8 mois précédents.

Et le fait de quitter mes amis, plus le fait d’arriver sur un continent que je ne connaissais pas et ajouter à ça le décalage horaire, c’est ce qui a fait que j’ai eu ce coup de mou.

Pour remédier à ça, je suis allé sur l’île de Pâques et là je me suis fait plaisir ! Un bon logement en Bed & Breakfast.

Après faut pas le faire de trop souvent car dans les hébergements plus standings c’est difficile de rencontrer du monde. Dans ces hôtels, les touristes viennent à 2 ou à plusieurs et ne sont pas là pour rencontrer du monde.

Donc 2 jours c’est bien pour se requinquer mais ça suffit !

Du point de vue affection / sentimental comment on gère quand on est une fille ? Est-ce qu’il y a un manque ? Est-ce qu’on fait souvent des rencontres ?

Oui, on fait des rencontres. Après ça dépend aussi dans quel état d’esprit on est.

Personnellement, j’étais pas dans l’optique de faire des rencontres. Je voulais faire un point sur ma vie et faire le vide et me retrouver moi. Je pense que je m’étais un peu perdu dans les années précédant mon voyage.

Des rencontres c’est facile d’en faire dans les hébergements.

Le problème de s’embarquer dans ce type d’histoire c’est de bien savoir que ça ne mène à rien. On passe un bon moment ensemble mais que ça ne durera pas.

Mais ma grosse leçon de mon voyage, c’est d’apprendre à vivre au jour le jour et profiter de ce que la vie nous offre.

Depuis que je suis rentré de mon tour du monde, c’est ma règle de vie : vivre l’instant présent et éviter de faire des plans sur la comète.

Est-ce que tu aurais un petit message pour motiver les filles à voyager qui n’ont pas encore osé le faire ?

Ayez l’audace de partir !

La décision n’est pas facile à prendre car ici, on a nos repères et c’est un peu comme se jeter dans le vide. Mais au final, on se sent très vite à l’aise en voyage et on sait si c’est fait pour nous ou pas.

Si on a envie, si c’est ancré en nous, il faut y aller et il ne faut pas hésiter.

Aucun souci particulier ou galère durant ton voyage ? 

Je n’ai eu aucun souci particulier durant mon voyage en étant une fille seule.

Mais j’ai vraiment écouté mon instinct et surtout les locaux car eux savent ce qu’il faut faire ou ne pas faire et où on peut aller et ne pas aller.

Quels sont tes accessoires de voyage indispensables quand on est une fille ?

  • une tenue féminine
  • un jean : pour se sentir bien quand on sort dans lieux / pays occidentaux
  • des tampax : yen a pas en Asie !
  • mon ordinateur : c’est ce qui me relie au monde et à mes amis
Pour le reste, on apprend à vivre avec rien !

Conclusion sur voyager seule quand on est une femme

Pour conclure mesdames et mesdemoiselles, tout est une question de point de vue. Personnellement, je ne me suis jamais sentie plus vulnérable parce que j’étais une fille . Il y a bien évidemment des cultures où la femme est perçue très différemment. Il est toujours important de respecter ceci.

Voyager seule quand on est une femme  c’est avant tout de l’introspection, ça permet de repousser ses limites , de s’étonner soi même de ses capacités d’adaptation, d’ améliorer la confiance que l’on a en soi. Voyager seule c’est  se rendre plus accessible aux autres et partager encore et toujours.

Je n’ai pas la prétention de vous dire quel comportement adopter, ni d’avoir la réponse à toutes vos interrogations mais juste peut-être de vous faire comprendre que se poser des questions c’est normal , cela signifie que vous n’êtes pas inconsciente.

Oui le voyage comporte quelques risques, exactement comme quand vous traversez la rue en France ou que vous vous rendez à votre premier rencard avec un mec que vous connaissez à peine. Il faut savoir prendre des risques dans la vie ou l’on passe à coté du meilleur . Pour le reste, faîtes confiance à votre bon sens et à votre jugement.

Maintenant, si vous êtes prête à vous lancer, il faut que je vous mette en garde contre une dernière chose…. ATTENTION VOUS ALLEZ VIVRE UNE DES EXPERIENCE LES PLUS FORTE DE VOTRE VIE!!!!

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Créateur de Vizeo.net, je suis parti réaliser mon rêve de faire le tour du monde en solo pendant un an. Durant mon voyage en sac à dos autour du monde, j'ai voulu partager ma passion à travers mon blog de voyage et mes vidéos....et depuis, je ne me suis jamais arrêté ! Mon but, vous montrer que c'est à la portée de tous et vous donner envie de partir à votre tour !

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46 comments.

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C’est grâce à ce témoignage que je me suis finalement décidée à faire le tour du monde seule ! Merci à tous les deux pour ce témoignage. Je pars mi janvier 2018 pour un an de tour du monde entre l’asie, l’océanie, l’amérique du sud et les USA.

Merci encore et bon vent !

Manue alias Copahiti (on instagram)

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Merci beaucoup pour ce temoignage !! en train de planifier mon trip en asie 🙂

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Et du coup, ton départ pour un voyage seule c’est pour quand ? 🙂

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Salut, tout se que dis Morgan ma convincu de pouvoir partir seul, mais je me demande si ça ne serais pas mieux de faire une petite voyage en premier proche de chez moi, puis d’y aller progressivement pour enfin faire tous les pays que je veux ?merci d’avance!!

C’est une très bonne idée Misha ! Voyage seule sur un petit trip, prend tes marques, vois si ça te plait. Et ensuite saute le pas si c’est le cas !!

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Bonjour, jai 25ans et j’ai l’intention de prendre une année sabbatique pour faire le tour du monde… Jai effectué mon premier voyage cette année en janvier de 3semaines au Sri-Lanka en circuit organiser car je ne parle pas anglais et cela me rassurrai et surtout ma mère !!! Depuis ce voyage cela m’a convaincu pour réalisér mon rêve de tour du monde en solo j’ai donc repris depuis peu des cours d’anglais le plus dur va être de convaincre ma mère qui a déjà perdu 1fils et donc est très protectrice envers moi et qui risque de me faire peur et me culpabiliser pour son propre bien être.

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Salut Mathi ! Avec quel organisme as-tu effectué ton circuit organisé au Sri-Lanka ? Je ne parle pas anglais non plus mais je rêve de voyager… La barrière de la langue est un vrai problème pour moi !! Si tu as des conseils… 🙂 Merci !!!

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Je me tâte pour partir 2 semaines début novembre en solo et quand je te lis, ça me motive bcp! Merci de partager ton expérience. 🙂

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Super article et blog très inspirant! J’envisage également de partir seule en Océanie et j’aimerais bien en profiter pour faire des stops en Asie ; sauf que ce qui me bloque un peu ce n’est pas trop le fait d’etre seule mais plutôt les risques sanitaires ,les trucs pas cools qu’on peut attraper là bas, l’ encéphalite japonaise, dengue 🙁 etc..

Honnêtement,ne t’inquiète pas pour les risques sanitaires. Tu trouveras de l’eau en bouteille partout, et il suffit de manger des choses bien cuites et de mettre du répulsif anti moustique, des vêtements longs et dormir sous une moustiquaire. Avec ça, à part une bonne tourista tu ne risques pas grand chose. bon voyage en Océanie et Asie !

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Merci pour cette vidéo! J’ai highfiver à la fin: ma décision est prise! Je reviendrai vous voir dans quelques temps pour trouver des conseils sur la préparation du voyage.

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En regardant sur le net, j’ai vu qu’il y avait ton article sur le voyage en solo. Il y en a de plus en plus qui voyage en solitaire après reste à savoir quelles sont les raisons ! J’admire vraiment les voyageuses qui décident de partir en solo et de faire le tour du monde. J’avoue qu’il y a des fois où je l’ai fait, je me suis baladé dans des endroits où j’étais pas très en sécurité, après il y a des endroits comme partout où ça craint. T’as pensé à aborder les mauvaises raisons de partir seul ?

Salut Jordane, Oui, c’est vrai, c’est une bonne idée de partir de traiter les mauvaises raisons de partir voyager seule. Mais au final, si tu pars, ça t’apporteras toujours quelquechose !

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coucou Alex, un tres grand merci a toi pour tout ce site et ta maniere de presenter les choses et merci egalement a tous ceux / celles qui ont temoignes 🙂 ca y est je pars seule faire mon 1er TDM en sac a dos. le depart est aujourd’hui dans 5 heures 🙂 je continuerai en chemin de revoir tes videos et conseils GENIAL ciaooo

Wouahhhh génial Rim !! Et félicitations d’avoir sauté le pas et partir faire le tour du monde seule !!! :-))) Enfin, tu l’auras compris, seule, tu ne le seras pas beaucoup ^^

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Contente de voir que je ne suis pas la seule un peu timide qui se lâche plus en voyage. Comme quoi la nécessité nous fait sortir le meilleur de nous.

VOyage = sortir de sa zone de confort ! …enfin entre autre ^^

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J’aime beaucoup l’expression « Voyager seule, c’est ne jamais être seule ». C’est tellement vrai !

Merci pour ce témoignage ! Dans les deux cas, il y a les avantages et les inconvénients. Le fait de voyager seul incite forcément à se faire de nouvelles relations notamment avec les locaux du pays (surtout lorsque c’est un voyage vers l’étranger) ce qui bien plus enrichissant et instructif.

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Oui ça fait du bien cet article!!! Merci merci merci!!!!

Je pars dans moins de 2 semaines pour mon tout premier voyage seule (3 mois de backpack en Asie du sud-est, plus exactement Birmanie, Thailande, Laos et Vietnam). Et depuis quelques jours j’ai des petites angoisses.

L’idée de partir voyager m’est venue il y a environ un an. J’ai fait des études en parallèle d’un boulot assez prenant et je savais qu’il me faudrait un break une fois tout ça terminé. C’est marrant car j’ai acheté mon billet d’avion sur un coup de tête un jour à ma pause de midi, j’avais passé une sale matinée au boulot et j’avais besoin d’un remède miracle. Et hop, mon prochain projet était lancé. J’ai quitté mon boulot il y a 2 mois, terminé mes études il y a 2 semaines et là tout s’accélère. Au début je pensais me trouver un compagnon de voyage, puis finalement ça ne s’est pas fait.

Je me réjouis tellement d’y être, mais en même temps ça me fait peur. Du coup, je suis venu chercher un peu de courage auprès des bloggeurs-voyageurs et cet article m’a fait beaucoup de bien!!!

A l’aventure maintenant…. 🙂

Félicitations Alice !!! :-))) Faire le tour du monde, c’est se donner la chance de vivre une aventure dont tu te souviendras toute ta vie. Et voyager seule (même quand on est une fille), c’est se donner l’opportunité de rentrer plein de gens tout le temps. Quand on est seule (à la base) on est plus ouvert aux rencontres, aux opportunités, aux surprises du voyage et on s’adapte mieux à l’imprévu ! En plus, tu rencontres des gens qui ont eu le même cheminement que toi et qui en sont au même point dans leur vie. DOnc au lieu de trainer un(e) ami(e) dans un de tes voyages, qui n’apprécieras peut-être pas autant que toi cette aventure : tu voyageras avec des gens dans le même état d’esprit !

Bref, si toi aussi tu as ce rêve en tête, fonce !  Le tout c’est de se lancer, de prendre son sac et la magie du Voyage fera le reste ^^

ps : alors ces premiers jours de voyage, ça donne quoi ?

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Merci pour ce témoignage que je m’empresse de faire suivre de suite à mes proches. Je pars seule pour 10 mois en Octobre, et je ne cesse de rassurer mes proches en développant les arguments dont parle Morgane, pensées dont je suis convaincue avant mon départ pour être déjà partie plusieurs fois sur des périodes plus courtes d’un mois. C’est vrai que même si l’inquiétude des proches peut être légitime, on aimerait aussi plus entendre de la joie de leur part pour nous, plutôt que de ne n’entendre parler que des inquiétudes par méconnaissance. Ce témoignage me fait du bien. Ouf an qui me comprends et qui sait ce Ue je ressens. Merci à vous 2.

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WOW MERCI !!! Je t’avais envoyé un message sur facebook à ce sujet cet hiver, donc je suis vraiment contente d’avoir toute cette info maintenant ! l’été prochain, je veux partir. merci

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Merci pour ce témoignage qui en rassurera sans doute plus d’une… Voyager seule est effectivement une superbe expérience, et au final en voyage on n’est seule que lorsqu’on veut l’être. J’ai pour ma part voyagé en couple et seule, et c’est seule que j’ai fait le plus de rencontres, sans hésitation… Bref, n’hésitez plus, préparez vous, et partez ! 😉

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Bonjour Morgane et Alex,

Après avoir lu cette article et vue vos vidéos je vous en remercie du fond du cœur, mardi soir encore j’en parlais avec des amies qui eux, l’ont fait ! Voyager, 10 mois. Tous quitter, boulot, famille et amis et sont partie ensemble faire le voyage d’une vie, que tellement peu de monde fait malheureusement.

J’ai 19 ans et depuis toujours j’en rêve. Et je pense fortement commencer à faire une liste budgétaire, destination etc… et partir pendant un an en solo et profiter de la vie.

Cependant une chose me faire être réticent encore, la barrière de la langue. Parlant parfaitement français mais anglais compréhensible et espagnole médiocre, j’aimerais avoir des conseils au niveau de la langue, mais aussi des préparatifs que vous avez du faire chacun de vous.

Je vous remercie en tout cas pour ce voyage émotionnel ! 🙂

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Un énorme merci à vous 2, super vidéo et vos blogs respectifs sont géniaux. Je vis déjà seule en Chine depuis un an pour le boulot, d’ici 2015 je pars, seule encore, mais sans autre but que de voyager, découvrir, profiter aussi longtemps que je le pourrai! En attendant je m’inspire et m’oxygène avec des articles comme celui ci 🙂 Encore merci !

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Merci pour cet article ! Au fond sa me rassure beaucoup, je suis en préparation de mon premier voyage en solo pour fêter mes 18 ans cet été et avoir quelques conseils c’est génial bien que le fait d’être une fille n’est pas ce qui me fait peur mais plutôt le fait de me retrouver peut-être un peu « trop » seule mais je n’ai aucunes envie d’attendre quelqu’un pour m’accompagner. Donc merci beaucoup encore une fois !

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Merci Morgane et Alex !

Je pars dans 2 semaines pour une périple de 9 mois en Asie. J’avais quelques inquiétudes, surtout par rapport à l’Inde qui est ma première étape (merci les médias…)

Donc forcément, j’attendais l’article avec impatience.

Il est tombé à point nommé. 🙂

Alors ce voyage en Inde ? ^^

J’adore et je deteste en meme temps.

L’Inde c’est l’ascenseur emotionnel permanent, c’est epuisant, mais tellement stimulant 🙂

Encore dix jours et je pars pour la Brimanie !

Alors la Birmanie ? t’en pense quoi ? Là tu peux pas me dire que tu déteste ^^

Ah impossible de ne pas aimer la Birmanie ! Tout le monde est tellement adorable, accueillant et prévenant. Et le pays est tellement beau. C’est magique 🙂

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Bonjour à tous!

Encore une voyageuse seule en devenir!

Le déclic m’est venu il y a seulement deux semaines et je pars dans un mois. Au programme douze capitales européennes avec un pass interrail et mon sac à dos : plutôt léger en comparaison mais j’en suis persuadée ce n’est qu’un début! 🙂

Mon seul problème dans ce projet : ma famille et surtout ma mère qui ne conçoit pas que partir seule n’est pas de l’inconscience ou une mise en danger vital volontaire!

Du coup tous simplement MERCI pour cet article que je me suis empressée de faire tourner (même si ça n’a pas achevé de lès convaincre) c’est un début positif!

…et continuons à faire vivre nos rêves!

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Merci pour cette vidéo, ça fait tellement plaisir de voir que des filles ne se laissent pas décourager par tout ce qu’on peut entendre sur les danger de voyager seule ! Ça rassure vraiment d’avoir un témoignage ! Et ça parait accessible surtout ! Petite question, est ce qu’au cour de tes voyages tu as rencontrer des personnes faisant des allergies alimentaires ? J’en fais beaucoup et ça freine vraiment mon envie de voyager. Merci d’avance !

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Merci Alex de mettre le voyage en solo au féminin à la Une de Vizeo 🙂 Je vais complètement dans le sens des propos de Morgane… Et les filles si vous voulez aller plus loin j’ai pas mal d’articles sur le voyage en solo sur l’Inde, l’amérique du sud, la sécurité par là http://www.voyagesetc.fr/category/voyager-seul/ Voyagez seule…. C’est coooooool !

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Récit très très sympa !

Je vous donne le point de vue d’un proprio d’une petite auberge familiale à Chihuahua, Mexique (casadechihuaha, auberge à vendre un prix modique soit dit en passant :- ) ) qui a vu passer des dizaines de nanas seules, jeunes et souvent très jolies qui voyageaient sans aucun pb.

Concrêtement, pendant un long voyage, il y a une alternance d’étapes de folie (trekking, grosses fêtes, voyages en bus de 24h) et d’étapes de repos pendant lesquelles on se « ressource ».

Mon auberge faisant partie du second lot, pour les nanas seules, ça se passait toujours en 3 temps :

1- Tout d’abord, ces filles étaient excellentes à savoir de prime abord être aimables mais tout en gardant une certaine distance.

Question du manager : pour le même prix, veux-tu une chambre seule, un dortoir féminin ou un dortoir mixte ? La réponse aidait au « profiling » de l’humeur du moment de la jeune fille. Mode « ours » ou mode « fête » ? Dans les faits, un manager d’hostel d’expérience a vite fait de « classifier » un voyageur dans les 5 premières minutes. La diction, la qualité et le poids du sac à dos, l’état du passeport, le sourire, l’instinct… Bref…

2- C’est au proprio / manager de l’hostel de mettre en confiance avec a) d’une part la sécurité (voici la clef da ta chambre) b) d’autre part la propreté (des draps et une serviette bien propre), c) de jouer les « entremetteurs » en présentant la jeune fille aux autres gosses présents, garçons et filles, et pouvant s’entendre avec.

En tant que proprio, je n’hésitais pas non plus à jouer les papas et dire « tu peux aller là de ma part en toute confiance – même dans des bars à majorité masculine, tu ne devrais pas aller là ou alors avec un autre touriste baraqué, tes vêtements sont un peu légers pour la mentalité locale et tu risques de choquer mais bon, tu fais comme tu veux… Si tuveux manger local, je te conseille un petit resto tenu par 3 mammies qui te feront manger des spécialités locales pour trois fois rien, etc…

Toujours avec le sourire, hein, ce sont mes clientes pas mes filles 🙂

Et surtout pour une jeune fille seule : « Pour ta prochaine étape, maintenant que tu t’es reposée, veux-tu faire la fête, faire du cheval dans la montagne en groupe et rencontrer des Indiens, ou plutôt continuer seule en toute tranquillité ? Alors je te conseille telle auberge. » Normalement, un manager d’hostel, connait toutes les auberges dans un rayon de 100km.

3- Une fois la première nuit bien passée – et les cheveux longs de la jeune fille tout propres 🙂 – , le sourire et la confiance s’installent. La cliente soit s’enfonce dans un gros siège-pouf avec un thé et un bon bouquin ou Internet, soit a identifié un groupe de touristes « safe » aux intérêts similaires et là c’est un régal pour tout le monde, avec sorties en groupe et des nuits blanches à refaire le monde autour de d’une grande tablée.

Ma plus grande récompense était de voir une nana seule intégrer un groupe que je lui ai présenté et les voir partir tous ensemble le lendemain.

Conclusion : le voyage en tant que nana seule peut se faire sans problême, j’ai pu le constater à de nombreuses reprises, MAIS profitez des connaissances des managers d’hôtels, ils sont d’une certaine manière des alliés précieux pour la bonne suite de votre voyage.

Pardon pour la tartine mais si ça peux en aider certaines… Bonne route !

PS : les négociations de prix d’hostels lorsque ceux-ci sont dérisoires, c’est… moyen… et très Europe du Sud (j’inclue la France) ! Comparez les prix dans la même ville avec un confort équivalent et choisissez en connaissance de cause. Une douche avec pression bien chaude, une propreté, ça a un coût (installations, gaz, femmes de ménage) et donc un prix. Vexer un proprio d’hostel pour 1 euro de discount potentiel, ça ne vaut pas forcément la peine.

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Un bel article qui fait écho à beaucoup de questions de mes lectrices également! Après un an seule en Asie, je suis au coeur d’un voyage également seule d’un en Amérique du Sud et c’est que du bonheur comme on dit! Merci pour ton témoignage, que je partage immédiatement!

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Sympa ce petit vidéo 🙂 Je rajouterais un petit commentaire. Avant un départ on appréhende souvent les situations en se disant, mais qu’est-ce que je vais faire? Comment vais-je réagir? C’est normal ce sont nos craintes de l’inconnu qui guide ces pensées. Cependant, une fois sur place et dans l’action, d’instinct nous savons quoi faire et les choses se présentent à nous de manière naturelle. De la même manière qu’elles se font dans notre vie quotidienne. Il faut faire confiance, à soi et aux autres 🙂 Comme Morgane l’a si bien dit.

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Je suis complètement d’accord avec toi Morgane! Ne pas se laisser polluer par les médias et les peurs des autres et surtout de ces proches, avoir confiance en son bon sens et sa capacité à se débrouiller seule.

Je me présente. J’ai 21 ans, soif d’aventure et de vie. Je suis partie en Thaïlande pour la première fois en sac à dos et seule au mois de décembre dernier. Le blog de Ryan ( http://lesacados.com/ ) m’a inspiré tout d’abord, puis le tien Alex (d’ailleurs j’ai bien ris), et celui de tous ceux que j’ai pu trouver. Je n’étais pas forcément celle qui allait vers les autres en France, ni celle qui parlait le mieux anglais. Par la force des choses j’ai dû me débrouiller seule et il y avait toujours qqn pour m’apporter son aide. Toujours.

Pas une seule fois je ne me suis sentie en danger ou seule. J’ai agis au feeling, selon que je sentais les gens, les lieux ou les situations. Tous tes conseils sont bons Morgane. Mais je tiens à ajouter qqch qui me semble important même si peut-être ne tient qu’à mon expérience personnelle. Mis à part les lieux culturels magnifiques, les paysages de cartes postales, l’ambiance positive, la bienveillance des locaux ou des voyageurs, l’amitié forte que j’ai toujours avec certains d’entre eux, il y a une chose que je n’aurai pas pensé ressentir aussi fortement : la réalisation de soi.

Voyager, et voyager seul(e) en sac à dos, ça peut faire peur, mais quand c’est dans les tripes, à un moment donné il faut arrêter de se mettre des barrières et se trouver des excuses. Avec des « si » on ne va nul part. Il faut réaliser ce désir impérieux avant d’être trop âgé et de vieillir et mourir avec des regrets.

Ça peut paraitre assez agressif, mais c’en est assez des idées sexistes selon lesquelles une femme ne peut pas voyager seule. Mon frère m’a insulté en apprenant mon projet, beaucoup m’ont dit que j’étais folle ou inconsciente, mais j’ai mis tout ça au placard et j’ai tourné le dos sans regard en arrière. Ce fut le meilleur choix de toute ma vie. La satisfaction d’avoir réussi un projet personnel aussi beau que le voyage, même si beaucoup trouvent cela inconscient ou que sais-je encore, n’a pas d’égal. Quel plaisir de faire fermer le caquet des médisants en étant la preuve que c’est possible même pour une femme, en ayant réalisé un rêve et en découvrant une force insoupçonnée enfouie en soi.

Dites vous bien que si vous rêvez déjà de partir voyager seule, c’est que quelque part, vous en êtes déjà capable, il vous faut juste être rassuré et informé et c’est normal. Et puis, vous avez du bon sens en France non? Pourquoi pas ailleurs?

Alors un conseil à toutes celles qui se posent encore la question : partir voyager seule n’est ni triste ni inconscient. Le monde est vaste et n’attend qu’à être exploré et parcouru de vos petits pieds de femmes indépendantes! Il n’y a pas pas d’âges, pas de sexes et pas de nationalités prédéfinis pour en prendre plein les yeux! Lancez vous! Je vous garantie que ce sera l’un des meilleurs choix de votre vie.

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Merci pour cette article qui correspond exactement à ce que je souhaitais entendre. Eh bien, il n’y a plus qu’à ce lancer, désormais. C’est très rassurant !!! 😀 😀

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Salut Alex,

Merci pour cet article qui rassurera bon nombre de voyageuses solo en devenir.

Personnellement, mes expériences précédentes de voyageuse solo (week-ends en Europe) m’ont permis naturellement de ne pas avoir peur de partir seule et de voir les côtés positifs de ce type de voyage (flexibilité, aller plus vers les gens, apprendre une langue, etc). C’est pour ça que je vais passer la vitesse supérieure! Je pars 1,5 mois au Mexique puis j’enchaîne 2 mois aux USA sur la côte Est. Je suis trop pressée d’y être!!! 😀

PS: il y a une répétition de texte dans la 1ère partie « L’angoisse avant le départ est naturelle » 😉

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C’est le premier témoignage qui me donne l’impression que je pourrai vraiment partir moi même un jour toute seule, MERCI BEAUCOUP 🙂

J’espère que ce ne sera pas le dernier ! tu te rendras une fois place que c’est tellement facile de voyager seule 😉

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Merci merci merci merci merci MERCI!

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Et l’adresse du blog de Morgane c’est quoi (pour aller un peu plus loin)? 🙂 Merci d’avance!

C’est http://ganeproject.uniterre.com ! désolé pour l’oubli ^^

De rien, de rien, de rien, DE RIEN !

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Voyager quand on est une femme : le guide

Voyager quand on est une femme : le guide

O n trouve aujourd’hui sur le web de nombreux articles sur l’aventure au féminin, ainsi qu’une multitude de conseils pour voyager en tant que femme seule. Je suis heureuse de m’apercevoir que de plus en plus de filles osent enfiler leur sac à dos, et prendre le large. Je suis cependant toujours surprise de voir que pour beaucoup de personnes il serait plus difficile, voire plus dangereux, pour les femmes que pour les hommes de partir en voyage.

Après sept ans de tour du monde , principalement en auto-stop, ce n’est pas mon ressenti. Sur la route, je ne me suis jamais sentie plus fragile qu’un homme, ni moins débrouillarde. Je ne pense pas non plus qu’il soit ici question de courage. D’après mon expérience, qui reste bien sûr tout à fait personnelle, j’ai connu beaucoup plus de désagréments en France qu’à l’autre bout du monde. Être une femme est loin d’être un désavantage, et croyez-moi, nous sommes toutes autant capables de réaliser de grandes aventures. Afin de rassurer certaines d’entre vous m’ayant écrit dernièrement, j’ai pris le temps de rédiger ce guide complet pour voyager lorsque l’on est une femme, et j’ai bien sûr mis l’accent sur le voyage en solo…

Sommaire (cliquable)

  • Oser voyager
  • Check-list d’un premier voyage

Se mettre dans les bonnes conditions

Savoir se défendre, les mauvaises rencontres, l’équipement, les vêtements, prendre soin de soi, la trousse à pharmacie, l’épilation, la contraception, la chance de voyager, le choc interculturel, tromper l’ennui, se débrouiller par soi-même.

  • Autres ressources

Voyage femme seule

Découverte du massif du Jura

Oser voyager en tant que femme seule

L’une des grandes difficultés rencontrées par la plupart des filles qui aimeraient voyager en solo, mais qui n’osent pas, est très certainement celle de ne pas savoir comment se débrouiller. Il faut dire que bien souvent, l’entourage n’est pas très rassurant, et les questions angoissantes fusent. Tu n’as pas peur ? Tu ne trouves pas que c’est dangereux ? Comment vas-tu faire si tu te perds ? Etc…

Loin de moi l’idée de blâmer nos proches, qui s’inquiètent affectueusement pour nous : ce sont toujours les faits divers violents qui sont médiatisés, et non les belles rencontres. C’est pourquoi, nous devons avant tout apprendre à lutter contre les idées toutes faites. Non, il n’est pas dangereux de voyager, à compter que l’on fasse preuve de bon sens. Ne soyons pas une éponge qui absorberait les angoisses des autres, mais tentons de prendre du recul.

Il est vrai que peu de personnes sortent de leur zone de confort du jour au lendemain. Ainsi, je vous encourage à prendre tout le temps qu’il vous faut pour vous préparer en amont, car mieux vous serez informée, plus vous vous sentirez rassurée. Prenez confiance en vous, apprenez à compter sur vous-même, mais également sur autrui car sachez-le, le monde est rempli de belles personnes.

comment voyager femme seule

Randonnée en solo dans les Dolomites

Check-list du premier voyage en solo

Passons maintenant aux choses pratiques, surtout si c’est votre première aventure ! Je vous invite à suivre dans les grandes lignes les étapes qui suivent, avant votre départ, afin de ne rien oublier.

  • Choisissez votre destination et renseignez-vous à l’avance sur les us et coutumes. Pour un premier voyage, je ne considère pas qu’il y ait de pays qui ne soit pas recommandable, tous les endroits de la planète méritent que l’on s’y intéresse ! Sachez cependant que d’une région du monde à l’autre, la différence culturelle peut être grande, à vous de voir quelles sont vos limites.
  • Si cela vous rassure, n’hésitez pas à planifier à l’avance votre voyage. Au minimum, je vous encourage à réserver votre première nuit sur Booking par exemple, ou sur Agoda si vous partez en Asie. Ainsi, en arrivant vous saurez tout de suite où dormir. Préférez une auberge de jeunesse à un hôtel classique si vous avez un petit budget et si vous souhaitez rencontrer du monde. Vous pouvez choisir de planifier en amont plus de détails (hébergement, restauration, activités…) ou vous laisser une page blanche !
  • Inscrivez-vous sur le fil d’Ariane , une plate-forme gouvernementale qui vous informera des démarches à suivre en cas d’incident majeur (tremblement de terre, coup d’état, raz-de-marée…). C’est gratuit et cela ne vous prendra que quelques minutes. En même temps, jetez un œil aux conseils aux voyageurs dispensés par le ministère des affaires étrangères. Ces derniers, souvent alarmistes, sont à prendre avec des pincettes, mais ils ont le mérite de vous informer sur les formalités administratives, les obligations sanitaires, ou encore les arnaques courantes.
  • Selon le pays envisagé, pensez à effectuer quelques semaines en avance votre demande de visa : vous ne serez ainsi pas prise de court. De même, je vous recommande vivement de souscrire une assurance-assistance rapatriement , c’est à mon sens indispensable et c’est souvent moins cher qu’on ne le croit ! Enfin, si vous voyagez en dehors de la zone euro, n’oubliez pas d’ouvrir un compte dédié, je vous recommande la carte N26 You qui est à mon sens la plus concurrentielle du marché.
  • Une dernière chose : apprenez le vocabulaire de base de la langue locale (bon courage selon votre destination…), et quelques mots d’anglais. Vous pouvez jeter un œil au site Mosalingua si vous souhaitez faire des progrès rapides. Bien communiquer est la clé d’un voyage réussi !

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Grand road trip en Namibie

Voyager en sécurité

Je vous le disais dans mon introduction : je ne pense pas qu’il soit plus dangereux de voyager pour une femme que pour un homme. Cette affirmation, qui n’engage que moi, est le fruit de sept ans de vie nomade , où j’ai eu tout le temps nécessaire pour faire mûrir ma réflexion. Cela dit, ne soyons pas naïves pour autant : partout, il est malheureusement possible de faire des rencontres désagréables.

Afin de limiter au maximum ce type d’interactions, quelques astuces sont à appliquer. Par exemple, apprenez à dire non, et à le dire fermement . Ce conseil peut vous sembler absurde, mais croyez-moi, lorsque l’on voyage pour la première fois, on a souvent tendance à vouloir être sympa avec tout le monde, notamment si l’on est seule. S’affirmer, et s’opposer à notre interlocuteur en lui disant non peut nous demander beaucoup d’énergie. Préparez-vous en avance à cette éventualité, et soyez à l’aise avec le fait de faire respecter vos limites.

Il est également recommandé de porter une tenue adaptée à l’environnement où vous vous trouverez. Une recherche rapide sur le web vous permettra de lister les principales différences culturelles que vous devez connaître : préparez votre bagage en conséquence.

fille voyage iran

Un mois de stop en Iran

Enfin, je le répète : faites-vous confiance ! Jusqu’à présent, malgré toutes les difficultés que vous avez connues, la vie vous a menée à bon port. Il n’existe aucune raison que cela ne continue pas ainsi… Croyez en vous, et si une décision difficile se présente, faites preuve de bon sens. Ne soyez pas sur la défensive, soyez tout simplement vous-même et tout ira bien.

Laissez-moi vous confier un dernier secret : lorsque vous débuterez votre voyage en solo, soyez sûre que le monde entier vous prendra sous son aile. Je vous l’assure : c’est en redoutant les ennuis que ces derniers risqueraient de pointer leur nez (on appelle cela l’effet Pygmalion, également connu sous le nom de prophéties autoréalisatrices). En d’autres termes, attendez-vous à recevoir le meilleur, et le meilleur se produira !

Il y a très peu de chances pour que vous ayez un jour à vous défendre. Cela dit, si jamais vous vous retrouviez malgré tout dans une situation compliquée, la meilleure chose à faire serait certainement de demander de l’aide autour de vous : arrêtez un inconnu dans la rue, entrez dans une boutique… Cela suffit presque toujours à régler le problème.

J’ai souvent eu des retours de voyageuses qui partaient à l’aventure équipées d’un spray lacrymal. Pour ma part, je ne recommande pas l’usage de cet objet qui pourrait très facilement se retourner contre vous. D’autant plus que la législation diffère selon les pays, et que dans bien des endroits ce type de pulvérisateurs est illégal. Il en va de même en ce qui concerne les couteaux. J’ai souvent dans ma poche un petit couteau suisse , mais ce dernier ne me sert qu’à découper un morceau de pain. Lors d’aventure plus sportives, j’ai voyagé avec des couteaux plus tranchants comme mon Cilaos mais là-encore, il ne s’agissait en aucun cas d’objets de défense. Si vous aviez envisagé de vous équiper d’un spray ou d’un couteau, je vous conseille sincèrement d’y réfléchir à deux fois.

Je comprends que partir seule puisse faire peur. J’ai la chance d’avoir pratiqué le judo puis la boxe quelques années en étant plus jeune, et il est certain que cela me donne beaucoup d’assurance. Peut-être pourriez-vous envisager d’effectuer un stage de self-défense avant votre départ, si la peur de faire une mauvaise rencontre vous tiraille. Parfois, le simple fait d’être suffisamment sûre de soi suffit à éloigner les problèmes.

fille peur voyager

Stage de Muay Thaï, Bangkok

Il arrive parfois que malgré toutes les précautions prises, les choses tournent mal. Sachant cela, il serait malhonnête de ne pas vous inciter à faire preuve de prudence, lorsque vous voyagez. En France ou ailleurs, aucune région n’est 100% sûre, il faut en avoir conscience.

Si j’ai dû affronter plus de déboires dans ma ville natale – Orléans, que je connais pourtant comme ma poche – j’ai vécu à quelques reprises des moments difficiles à l’étranger. L’idée de cet article n’est pas de pointer du doigt telle ou telle destination, c’est pourquoi je n’entrerai pas dans les détails ici. Laissez-moi seulement vous inviter à prendre soin de vous, en évitant au maximum les situations à risques : ne buvez pas trop d’alcool si vous êtes seule et surveillez votre verre dans les bars, laissez toujours votre sac à dos devant vous et non derrière, exposez le moins possible vos objets de valeur, écoutez attentivement les conseils des habitants qui connaissent mieux que vous leur territoire, et une fois de plus : suivez votre instinct…

voyager solo féminin

Micro-aventure aux abords du Loiret

Le matériel des voyageuses

Autre point important : il faut veiller à respecter votre morphologie lors de l’achat de votre sac à dos, sinon vous risquez d’avoir vite mal au dos. J’ai testé plusieurs modèles, et je recommande aux femmes qui voyagent en mode backpack le sac Millet Ubic 50+10L , car l’armature est confortable et le maintien est parfait. De plus, une sacoche de sécurité (qui se glisse sous votre pantalon) est indispensable pour ranger discrètement votre passeport, votre carte bleue et votre argent liquide. Laissez dans vos poches uniquement votre petite monnaie pour la journée.

Enfin, je me munis généralement d’une fausse bague de fiançailles. Bien que cette astuce ne fasse pas l’unanimité auprès des voyageuses, elle m’a aidée à sortir de situations désagréables à plusieurs reprises. Si vous suivez ce conseil, prétendez être mariée lorsque l’on vous importune : c’est souvent radical pour retrouver la paix.

Il n’est pas toujours simple de savoir comment faire son sac à dos lorsque l’on part en voyage, d’autant plus si l’on part dans un pays où les différences culturelles sont grandes. Je vous conseille donc de faire preuve d’organisation. Avant de rassembler vos affaires, regardez sur le net quelles sont les habitudes vestimentaires que vous devrez respecter, et quel sera le climat. Adaptez ensuite votre valise en conséquence.

Petite astuce personnelle, surtout si vous tentez de voyager léger , n’hésitez pas à donner plusieurs fonctions à vos vêtements. Par exemple, choisissez une brassière de sport qui pourra faire office de haut de maillot de bain. Ou alors, munissez-vous d’un long chèche qui vous servira également de paréo, d’oreiller d’appoint ou de baluchon de secours !

L’hygiène et la santé

Il est parfois difficile de prendre soin de soi lorsque l’on est sur la route : il fait chaud, on transpire, on ne trouve pas de douche tous les jours… Bien sûr, chacune n’a pas la même zone de confort, et nous n’avons pas toutes les mêmes besoins. Voici toutefois quelques conseils que beaucoup pourront appliquer. Tout d’abord, j’utilise ce déodorant solide vegan et 100% naturel. Il est léger, zéro déchet et il m’évite de déposer sur ma peau toute substance chimique (pour en avoir testé plusieurs, c’est celui qui fonctionne le mieux sur moi, avec zéro odeur). De même, j’aime voyager avec un shampoing solide : ainsi aucune bouteille n’explose au fond de mon sac, et en même temps j’évite de consommer du plastique jetable. En plus de cela, le shampoing sec est beaucoup moins lourd qu’un shampoing liquide classique. Au besoin, on peut le ranger dans un petit pot en verre prévu à cet effet.

Préparez votre trousse à pharmacie avec soin : vous ne trouverez pas toujours ce dont vous avez besoin lorsque vous serez au bout du monde. Mettez dans votre sac un anti-douleur de type paracétamol, un anti-diarrhéique et un anti-spasmodique. De l’ huile essentielle de tea tree vous sera également très utile, ainsi que du baume du tigre , qui sert à presque à tout (maux de tête, toux, douleurs aux ovaires ou au ventre…). Par ailleurs – mais ce n’est pas un objet que j’utilise personnellement – certaines voyageuses se munissent d’un pisse-debout leur permettant, notamment lors de gros événements festifs, d’être à l’aise. Enfin, n’oubliez pas votre pilule contraceptive (prévoyez autant de plaquettes que de mois de voyage).

Certaines questions semblent bêtes, mais méritent tout de même d’être posées ! C’est le cas de l’épilation, pour celles qui n’aiment pas avoir des poils qui repoussent un peu partout… Alors, comment faire lorsque l’on est sur la route ? Là encore, il existe différentes solutions. La plus simple est de se raser, mais ce n’est certainement pas le mieux pour la peau.

Autre possibilité : on trouve sur Internet de petits épilateurs de voyage , que l’on peut utiliser à l’hôtel, c’est très pratique et cela évite de se raser tous les deux jours. Dans le même ordre d’idées, pourquoi ne pas vous rendre dans un institut local, et tester l’épilation à la cire ou au fil ? Sinon, on peut tout à fait avoir des poils : nos corps en sont pourvus naturellement et non, ce n’est pas sale !

Comment gérer les règles lorsque l’on est au bout du monde ? Je pense qu’il y a autant de réponses possibles que de voyageuses, mais voici toutefois quelques pistes… Bien évidemment, prendre la pilule en continu n’est pas une option que vous devriez considérer.

Si vous utilisez des serviettes ou tampons jetables, vous en trouverez presque dans tous les pays (peut-être un peu moins souvent pour les tampons). Prévoyez juste un peu en avance et vous n’aurez aucun souci. Si vous êtes une adepte des protections hygiéniques réutilisables , sachez que cela s’accompagne de contraintes. Certes, lorsque nous sommes chez nous, il est toujours facile d’accéder à une salle de bain où nous pouvons laisser tremper ces petits bouts de tissu, mais ce n’est pas toujours le cas en voyage. Ne vous méprenez pas : c’est parfaitement faisable, mais cela nécessite un peu d’organisation. Concernant la coupe menstruelle , c’est pareil : faites en sorte de pouvoir accéder fréquemment à une salle de bain propre, et soyez vigilante avec les bactéries.

Qui dit voyage dit souvent rencontres, et bien que je vous encourage à revenir avec plein de beaux souvenirs en tête, je vous mets également en garde : ne rapportez pas dans vos valises une flopée de MST ! Protégez-vous, et prévoyez ce qu’il faut : achetez en France vos préservatifs car les normes ne sont pas les mêmes à l’étranger, et ces derniers peuvent parfois craquer.

Je me répète, pensez par ailleurs à apporter suffisamment de pilules contraceptives avec vous. Il va de soi que seul un préservatif vous empêchera de contracter une maladie, et que prendre la pilule ne vous dispense en aucun cas de vous protéger.

Être une femme à l’étranger

J’ai toujours eu le sentiment d’être parfaitement libre, et de pouvoir faire autant de choses que les hommes. Cependant, s’il y a bien une différence qui m’a sautée aux yeux en voyage, c’est la perception qu’ont les autres à ce sujet. Je m’explique : si pour beaucoup de femmes occidentales, voyager seule est aujourd’hui totalement accessible – c’est presque devenu une norme – ce n’est pas le cas dans la plupart des pays du monde.

Un peu partout autour de la planète, des femmes sont contraintes de suivre des règles de vie très strictes, et n’ont pas la chance de jouir de la même liberté. C’est pourquoi je vous incite grandement à vous confronter au monde, en allant à la rencontre d’autres femmes lors de votre voyage. Il est important de réaliser à quel point nous sommes privilégiées, afin de contribuer ensuite à faire évoluer les choses.

Lorsque l’on part à l’autre bout du monde, gérer le choc interculturel peut être difficile, d’autant plus que n’étant pas chez nous, c’est à nous et uniquement à nous de faire l’effort de nous adapter. Dans certains pays, être une femme s’accompagne d’interdictions : ne pas fumer, ne pas boire d’alcool, ne pas flirter, ne pas montrer certaines parties de son corps…

Même lorsque l’on fait preuve d’une grande ouverture d’esprit, il est parfois compliqué de se plier à ces contraintes, qui peuvent être mal vécues. Mieux vaut donc se préparer mentalement à ces différences, afin d’en digérer à l’avance tout ressentiment potentiellement négatif.

Voyage en solo et au féminin

Traversée de la Chine en auto-stop | Crédits @José Couprie

Apprendre à être seule

L’une des raisons qui empêchent beaucoup de voyageuses de partir est la crainte de s’ennuyer. C’était d’ailleurs l’une de mes plus grandes peurs avant d’entreprendre mon tour du monde. Se retrouver seule, face à soi-même, n’est pas une chose évidente surtout lorsque c’est la première fois.

Il est pourtant facile d’échapper à la solitude. Tout d’abord sachez qu’en voyage, vous ne serez jamais vraiment seule. Il existe mille façons de rencontrer de nouveaux amis en cours de route, comme en faisant du Couchsurfing (un réseau d’hébergement entre voyageurs), en allant sur Women welcome women (pareil mais pour les femmes), en s’inscrivant à des free walking tours (des groupes de découverte des grandes villes à pied)… De plus, c’est souvent l’occasion de découvrir que l’on peut être une parfaite compagnie pour soi-même.

Lisez, écrivez, marchez, photographiez, faites-vous plaisir, et surtout échangez avec celles et ceux que vous aurez la chance de croiser : l’ennui n’existe que si nous le laissons nous surprendre.

oser voyager

Découverte du Myanmar en stop

Autre point redoutable : partir seule, c’est aussi devoir compter uniquement sur soi, et cela s’apprend avec le temps. J’ai commencé à ne plus avoir peur de prendre de mauvaises décisions lorsque j’ai compris la chose suivante : si je me trompais, ou si je me perdais, ce ne serait finalement pas si grave. Aujourd’hui, j’irais même plus loin en disant que c’est en quittant les sentiers battus et en acceptant les imprévus que voyager devient fascinant.

Peu importe que vous visitiez ou non ce site touristique où la foule s’entasse, au contraire, perdez-vous dans de petits villages où personne ne va… Voyager, c’est sortir de sa zone de confort, accepter les aléas de la vie, et prendre les choses de façon positive. Ne cherchez pas à éviter les problèmes à tout prix, mais ayez confiance dans vos facultés à pouvoir les régler. Les solutions surviennent toujours au bon moment, croyez en vous et en votre bonne étoile !

” Derrière une femme qui réussit, il y a toujours elle-même.

aventure femme solo

Être seule n'empêche pas de vivre l'aventure !

Voyager seule en tant que femme, autres ressources

Quelques livres.

Je vous conseille un guide pratique rédigé par Marie-Julie Gagnon, qui rassurera toutes celles qui n’osent pas se lancer : Le voyage pour les filles qui ont peur de tout , ainsi qu’un récit d’aventure vécue sur le célèbre Pacific Crest Trail (1700km à pied), intitulé Wild et écrit par Cheryl Strayed (ce dernier a donné lieu au film du même nom).

Autres articles du blog

J’ai regroupé dans un dossier complet l’intégralité de mes conseils aux voyageurs . Vous y trouverez, entre autres, toutes les infos pratiques pour préparer un road trip , faire du camping ou encore voyager en étant végétarienne . Si vous avez des questions que je ne traite pas sur le blog, faites-le moi savoir !

Blogueuses à découvrir

Parmi tant d’autres, voici 3 blogueuses voyage qui sauront vous transmettre beaucoup d’inspiration sur le voyage en solo et au féminin : Lucie de Voyages et vagabondages , Adeline de Voyages etc et Florence alias Le monde sur le pouce .

J’espère que ce dossier sur le voyage au féminin vous aura fait pousser des ailes ! En tout cas, si vous devez n’en retenir qu’une chose, j’aimerais que ce soit cela : si d’autres le font, pourquoi pas vous ? Vous êtes tout à fait capable de réaliser de grandes aventures, même si vous ne le savez pas encore. Voyager seule vous enseignera cette chose simple mais primordiale : vous êtes une personne formidable, pleine de ressources et d’aptitudes, bien que peut-être encore dissimulées. Si vous ne me croyez pas, lancez-vous à la quête de vous-même, dans cette incroyable chasse aux trésors dont vous ressortirez à coup sûr grandie. Vous vous en apercevrez très vite : tout ira bien !

Enfin, si vous avez d’autres conseils à donner aux futures voyageuses, je vous invite à laisser un petit commentaire ci-dessous, cela aidera sûrement certaines lectrices à sauter le pas…

Cet article, disponible gratuitement, a nécessité de nombreuses heures de travail. Il comporte des liens d'affiliation qui me permettent de faire vivre le blog, sans pour autant augmenter le prix des produits. Par ailleurs, si ce dossier vous a aidée à partir voyager, libre à vous de me remercier en cliquant sur le bouton qui suit. Par avance, merci !

Être une femme seule en voyage : tous mes conseils après 7 ans de tour du monde... | Histoires de tongs, le blog d'aventure en solo et au féminin

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Être une femme seule en voyage : tous mes conseils après 7 ans de tour du monde... | Histoires de tongs, le blog d'aventure en solo et au féminin

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Je recommande vivement ces deux communautés de couchsurfing pour les voyageuses :

Host a Sister – Groupe Facebook où les femmes du monde entier peuvent trouver un logement. Travel Ladies – application mobile connectant les femmes qui souhaitent voyager avec d’autres femmes qui souhaitent les héberger

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Merci pour tes recos 😉

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Bonjour ,un grand merci pour ton article très intéressant, j’y vois déjà plus clair pour préparer mon futur voyage en Nouvelle-Calédonie.

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Hello ! Je suis un homme, mais j’ai quand même cliqué sur l’article 😉 J’ai effectué une traversée de l’Asie en 2018 et en effet, il y a de plus en plus de femmes qui voyagent seule. Et tant mieux. Il y a aussi bcp de femmes asiatiques qui viennent voyager seules en Europe. Peut-être même plus que d’hommes. Concernant le danger, c’est avt tout une question d’attitude plus que de sexe il me semble. Comme j’aime le dire, 10 % des voyageurs attirent 90 % des ennuis. Homme ou femme, il faut se fondre dans la masse dans la mesure du possible et ne pas choquer les gens, dont les mœurs et la tolérance varient d’un pays à l’autre. Toutefois, certains pays exigent un peu plus de précautions quand on est une femme, ne nous voilons pas la face. Même si, comme tu dis, on peut se faire agresser aussi bien à Paris qu’à Mumbai. D’ailleurs, pour ceux et celles qui hésitent par peur, sachez que les grandes villes asiatiques sont globalement plus sûres que la plupart des capitales européennes. En général, quand qqn veut te dépouiller, il emploiera plutôt la ruse (ou l’arnaque) plutôt qu’un couteau ou la menace.

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Bonus: – un sifflet microscopique mais puissant qui a l’air d’un bijou, discret autour du cou – s’entraîner à serrer le frein à main en tant que passagère, donc de la main gauche, pendant que la voiture roule. Ca ne m’est arrivé qu’une fois de devoir le faire en 25 ans de stop, et je ne vous raconte pas les minutes de d’adrénaline et de délibération qui ont précédé l’action. Autant être sûre de son coup à l’avance.

Super article! Ouiiii, lancez-vous, les filles! Je rejoins Astrid, si vous ne savez pas par où commencer, faites des arts martiaux, ça éloigne les loustics.

Petite remarque sur la contraception: la pilule était à la base faite pour être prise en continu, mais apparemment les femmes de l’époque préfèraient continuer à avoir leurs règles… Il n’y a aucune contrindication à le faire, c’est même recommandé en particulier pour celles qui souffrent trop. Mais cest vrai que quelques saignements inopportuns peuvent apparaître. Perso, j’ai tranché. Avec les horaires souvent irréguliers dûs au voyage, j’emporte plutôt quelques pilules du lendemain à la place, juste au cas où. En complément dans ma trousse à pharmacie, j’ai: – des comprimés d’Angocin, quand on sent une cystite venir – des unidoses de gel toilette intime si ça commence à à démanger – des unidoses de liquide physio pour les yeux en cas de tempête de poussière. De façon générale, c’est une bonne idée de ne pas se laver les yeux / le visage ou les parties intimes avec de l’eau pas nette. Leçon apprise à la dure, je n’utilise plus que de l’eau filtrée avec ma Lifestraw. Si vraiment pas moyen, un conseil contrintuitif mais efficace: faire pipi juste après le lavouillage, pour éviter que les bactéries restent à l’entrée. Comme les médocs, c’est le genre de truc dont on ne sert jamais et on se dit que ça nous alourdit…jusqu’au jour où on est bien content de les avoir. Dans le genre objets multiusages: – une balaclava. Remplace écharpe et/ou bonnet et te permet d’entrer dans églises orthodoxes et mosquées. Au pire, une hoodie peut bien servir aussi. – un sarouel: moins besoin de le laver vu que l’entrejambe ne le touche pas, ce qui veut dire aussi moins de risques de candidoses vu que ça respire, et enfin moins de piqûres de moustiques! Le style MC Hammer/yoga est sympa 🙂 – une robe d’été ultralégère en remplacement d’une serviette de bain. Sèche illico et moins encombrant. Peut aussi faire office de nuisette. Comme j’en ai plusieurs je fais un roulement « serviette »> « robe de jour »> « nuisette »> lavage – un stick de baume à lèvres me convient aussi comme crème de visage, mais les peaux sont toutes différentes. Alternative, une crème solaire à base d’eau. – du désinfectant sans alcool ou une lingette rince doigts peut à l’occasion remplacer du déo.

Un petit tuyau pour encore un peu de sécurité supplémentaire: si vous faîtes du couchsurfing, c’est bien d’avoir un contact (soyez bien sûre d’avoir un numéro de téléphone, qui plus testé quelques jours avant) avec une autre personne dans la ville, quitte à juste aller prendre un café / faire une balade avec elle avant d’aller dormir chez votre hôte. Si ce dernier n’est pas net, ça peut vous sauver d’une nuit d’angoisse. Et puis soyez sympa pour vos consoeurs, laissez des références négatives si votre expérience a été mauvaise, et neutres si vous avez eu un bad feeling. Oui, je sais, ça veut potentiellement dire que vous vous en prendrez une négative en retour, mais dites-vous bien que dans 9 cas sur 10, elle parlera d’elle-même 😉

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Splendides photos et conseils judicieux Bons voyages Mesdames ! Suivez le guide …

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  • Qui suis-je ?

Bienvenue sur Histoires de tongs, le blog d'aventure en solo et au féminin ! Je m'appelle Astrid, et après avoir voyagé durant sept ans autour du monde, je viens de rentrer en France. À pied, en stop, ou encore en van aménagé, j’ai sillonné les routes d’ici et d’ailleurs à la recherche de ce que la vie offre de plus précieux : la rencontre avec l’inconnu.

Sur ce blog, j’espère vous transmettre un peu de la magie du voyage, qui fait que les choses les plus simples sont les plus merveilleuses : un bivouac en montagne, un café offert par un étranger, un lever de soleil sur un chemin désert. Vous y trouverez également une bonne dose d’énergie et de bonne humeur !

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Interview voyageur : Patrick, 63 ans, en tour du monde en solo et en sac à dos !

Patrick en Bolivie, dans le Sud Lipez

Le 7 mars dernier, Patrick s’est envolé seul pour un voyage de 4 mois autour du monde. Il a traversé le Vietnam, le Cambodge, le Laos, les Etats-Unis, le Costa Rica, le Pérou, la Bolivie, et le Brésil. Il nous parle dans cette interview des raisons qui l’ont poussé à réaliser ce rêve, de ce qu’il a découvert à l’étranger, de la réalité des personnes qui souhaitent voyager à 50 ans et plus, et de ce qui peut bloquer ceux qui n’osent pas partir, un peu apeuré par un monde qui n’est en réalité pas si terrible que cela.

L’itinéraire de ses vols avec Zip World fut le suivant : Paris – Hô-Chi-Minh // Hanoi – San Francisco – New York – San José – Lima // Salvador de Bahia – Bâle .

Vous vous êtes envolé le 7 mars dernier pour un voyage de 4 mois autour du monde. Qu’est-ce qui vous a décidé à quitter votre confort français pour partir à la découverte de notre belle planète ? D’abord l’envie de réaliser deux rêves d’enfance : voir le Machu Picchu et faire le tour du monde. Ensuite, le constat d’arriver à la retraite en bonne forme, mais conscient que ça ne durera pas éternellement, et qu’il faut profiter à fond de cette période de la vie où l’on a du temps et une santé correcte.

Patrick au Machu Picchu, Pérou

Avant ce voyage, étiez-vous un grand voyageur ? Oui et non. J’ai vécu 1 an en Côte d’Ivoire en coopération en 1975, j’ai fait quelques voyages en Europe et depuis quelques années, j’ai deux de mes enfants hors de métropole, l’un au Vietnam depuis 8 ans, l’autre à La Réunion depuis 6 ans, ce qui m’amène à aller les voir régulièrement. Mais ça n’a rien à voir avec un voyage au long cours seul.

Comment avez-vous préparé votre voyage et comment avez-vous choisi vos escales ?  Pour la préparation, j’ai fait un tour à la librairie « raconte moi la terre » à Lyon pour trouver des guides pour ce genre de voyage ; j’en ai acheté deux. Je me suis bien sûr beaucoup documenté sur Internet, où l’on trouve de nombreux blogs de voyageurs, dont certains très bien faits, avec beaucoup de conseils. Mais j’ai également fait la rencontre de voyageurs de retour ; j’ai notamment rencontré un jeune couple qui revenait d’un tour du monde de dix mois. Après tout cela, il faut croiser les informations, se faire sa propre opinion et faire des choix.

Mes escales se sont un peu imposées d’elles même. Le projet de départ, c’est « le Machu Picchu dans le cadre d’un tour du monde ». De nature prudent, je ne me sentais pas de partir d’emblée pour un voyage d’un an, en solitaire. Je ne savais pas si j’aurais la force de caractère ; 4 mois m’ont semblé être un bon compromis. Ayant un fils au Vietnam, j’avais envie de passer le voir au début de mon périple. Et donc naturellement, s’est imposée une première partie en Asie. J’ai alors choisi de me limiter au Vietnam, Laos et Cambodge. Ensuite, ayant un cousin qui habite New York, j’ai décidé de passer le voir en partant pour l’Amérique du Sud. L’avion devait faire escale sur la côte ouest, alors quitte à faire escale, autant en profiter pour visiter San Francisco ! En ce qui concerne l’Amérique latine, il faut savoir que dans un premier temps, je n’avais pas prévu le Costa Rica. Mais en préparant mon voyage, j’ai croisé plusieurs personnes qui m’en ont parlé, et comme c’est une destination encore peu connue en Europe, j’ai décidé de m’y arrêter. Pour finir, le Pérou et la Bolivie, c’était le cœur de mon voyage, notamment pour découvrir la civilisation inca.

Avec quel matériel êtes-vous parti ? Je suis parti avec un sac à roulettes convertible en sac à dos et un autre sac que je gardais toujours avec moi pour les affaires les plus précieuses, notamment les appareils photo, iPad, papiers… Cela peut sembler être un choix bizarre pour un tour du monde, mais c’est sûrement le meilleur choix que j’ai fait. A 63 ans, le dos est plus fragile qu’à 20, et je n’ai quasiment jamais eu à porter mon sac. Bon, je détonais un peu au milieu des « backpakers », mais tant pis ! Visitant des pays chauds et des pays froids (très froid même au Sud Lipez (Bolivie), -15° la nuit), il me fallait avoir des vêtements adaptés à toutes les situations. Et bien sûr un très bon sac de couchage. Pour mes choix, j’ai beaucoup lu les deux livres que j’avais achetés, et aussi un site très bien fait, tourdumondiste.com. Même si dans certains cas, comme pour le sac, j’ai fait mon propre choix. Au départ, mon sac pesait 12kg, au retour 14kg avec les cadeaux que je ramenais.

Patrick devant la cascade Tad Pasuam, sur le Plateau des Bolovens, au Laos

Avez-vous rencontré beaucoup de personnes de 50 ans et plus au cours de votre périple ?  Je n’ai pratiquement jamais rencontré de personnes de plus de 50 ans, en voyage dans les mêmes conditions. Ma seule rencontre de ce type a été un Allemand au Vietnam du Nord. Même si je me doutais que je rencontrerais davantage de jeunes, solitaires ou en groupe, que de personnes de mon âge, je ne pensais pas que ce serait aussi peu.

Pourquoi pensez-vous que les plus de 50 ans hésitent à voyager/ne voyagent pas (dans ces conditions-là) ? Je pense qu’il y a un a priori sur la difficulté de ce genre de voyage. De plus, les personnes de plus de 50 ans se censurent en se disant « ce n’est plus pour moi ». On a certes davantage besoin d’être sécurisé à 50 ans et au delà qu’à 20 ans, mais justement, aujourd’hui Internet apporte cette sécurité. Par exemple, presque tous les jeunes voyageurs que je croisais ne réservaient pas leur hôtel. Ils arrivaient dans une ville et cherchaient sur place. Moi, je n’avais pas envie de galérer dans ce genre de recherches, et donc je réservais toujours mon hôtel sur Booking.com au moins pour le soir de mon arrivée. Ca me permettait de débarquer dans la ville tranquille et sans stress.

A-t-on raison de se méfier de l’Ailleurs ? Est-il, d’après vous, si dangereux qu’on le prétend ? Ce sujet est pour moi un gros reproche que je veux faire à tous les guides que j’ai pu lire. Ils exagèrent à l’excès le danger qui peut exister « ailleurs ». Il y a bien sûr des risques, comme partout, mais je ne suis pas sûr qu’il y ait plus de risques pour un touriste européen à Lima que pour un Japonais à Paris ! Il y a un minimum de précautions à prendre, mais ce n’est que du bon sens. Si j’avais écouté le Guide du Routard, je ne serais pas allé à Arequipa, tant leur description donne l’impression d’une ville de gangsters. Heureusement, j’ai croisé un groupe de jeunes filles qui en revenaient et m’ont décrit une ville magnifique. Évidemment, je ne suis pas allé me promener dans certains quartiers, seul, à 3 heures du matin. Mais la Plaza de Armas le soir avec son animation, c’était magnifique. De même, les guides vous déconseillent de louer une moto en Asie. Je l’ai fait au Laos, et franchement je me suis régalé. Il faut juste observer un peu la manière de conduire locale et s’y conformer, donc être deux fois plus prudent qu’en France.

Patrick à Sapa, au Vietnam

Avez-vous déjà voyagé – avant ce voyage-ci – dans le cadre d’un voyage organisé ? Si oui, quelles différences majeures faites-vous avec ce que vous avez vécu ? Oui, j’ai participé à des voyages organisés auparavant. Il y deux grandes différences : dans un voyage organisé, on est pris en charge en permanence, et ça peut être assez confortable de ne rien avoir à gérer. Pendant mon voyage, c’était parfois lourd, c’est vrai, surtout seul, de s’occuper de tout ; les bus, les hôtels, les repas,… Mais la grande différence, pour moi, c’est le sentiment de liberté ! Vous faites ce que vous voulez, quand vous le voulez : changer d’itinéraire, rester plus longtemps dans un endroit, décider quoi faire au dernier moment, et ça, c’est irremplaçable.

Que pensez-vous que ce voyage vous aura apporté ? D’abord une beaucoup plus grande confiance en moi. J’ai été capable de préparer et faire ce voyage seul. Avant de partir, je ne savais pas trop comment les choses se passeraient. Ensuite, j’ai compris que le monde n’était pas celui que nous décrivent les médias. Dans les journaux, à la télévision, on ne voit que catastrophes, agressions, violence,… C’est une vision déformée du monde. Et dangereuse je trouve, car chacun a tendance à se replier sur soi. Non, à 99%, les gens sont gentils et ne cherchent qu’à vous rendre service. En 4 mois, je ne me suis JAMAIS senti en danger, et je suis TOUJOURS tombé sur des gens qui cherchaient avant tout à me rendre service.

Comment qualifieriez-vous cette expérience autour du monde en solitaire ? Je ne sais pas trop répondre à cette question. Je suis heureux de voir beaucoup de jeunes de 25-30 ans partir pour ce genre de voyage, seuls ou en groupe. Je pense qu’ils se construisent énormément, et ils entreront dans la vie active avec beaucoup plus de capacités et de force que ceux qui n’auront pas fait cette expérience. A mon âge, à l’inverse, on pourrait presque parler de déconstruction , c’est à dire sortir de sa tête tous les a-priori sur le monde que les médias y introduisent peu à peu. Voir le monde tel qu’il est et pas tel qu’on nous le montre.

Patrick à Tupiza, en Bolivie

Les jeunes de 25-30 ans qui partent en tour du monde ont souvent un budget très restreint et donc des exigences de confort très relatives. Qu’en est-il lorsque l’on a 50 ou 60 ans ? A-t-on besoin de davantage de confort ? Trouve-t-on ce confort absolument partout ? La notion de confort est assez relative. Personnellement, je me contente de peu. Chacun doit préparer son voyage en fonction de ses besoins, mais aussi bien sûr, en fonction de son budget. A de très rares exceptions près (par exemple le circuit du Sud Lipez et Salar de Uyuni ou le confort était très sommaire), on peut trouver partout le niveau de confort que l’on souhaite. Il suffit d’y mettre le prix ! Personnellement, j’ai voulu rester dans un voyage en conditions « basiques ». Par exemple, pour l’hébergement, j’ai toujours pris des hôtels à bas prix, et même la moitié du temps, des dortoirs. En revanche, j’étais assez vigilant sur le positionnement de mon hôtel, en choisissant des établissements proches du centre de la ville.

Quel est votre plus beau souvenir au cours de voyage ? Je n’ai que des bons souvenirs de ce voyage. Les moments les plus marquants sont probablement le lever de soleil sur le Machu Picchu (réalisation d’un rêve de plus de 50 ans !), et aussi les 4 jours passés dans le Sud Lipez et le Salar de Uyuni, presque sur une autre planète ! Mais je n’oublierai pas les temples d’Angkor visités avec mon fils, la ballade à vélo sur le Golden Gate Bridge à San Francisco, Manhattan avec ma petite fille Lily, les réserves naturelles du Costa Rica… Et puis toutes ces belles rencontres que j’ai pu faire.

Patrick devant le Golden Gate Bridge de San Francisco, USA

Avez-vous vécu de mauvaises expériences ? Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai jamais eu de véritables mauvais moments. Une petite angoisse quand mon avion a été annulé à San Francisco alors que je devais récupérer ma petite fille à New York, un coup de mou dans la Canyon de Colca lorsque j’ai perdu mon appareil photo, alors que j’étais enrhumé et fatigué par l’altitude, mais c’est à peu près tout.

Quels conseils donneriez-vous à une personne de plus de 50 ans ayant l’envie de se lancer dans un voyage de ce type ? Avant tout, se préparer longtemps à l’avance, lire beaucoup d’informations sur des guides ou des blogs, rencontrer des voyageurs, mais surtout se forger sa propre opinion. Ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui se dit, surtout sur Internet.

Prévoyez-vous de repartir en voyage en solitaire un jour ? Je n’arrête pas d’y penser. Pas à court terme mais dans un ou deux ans…

Retrouvez les récits du voyage de Patrick sur son blog personnel :  http://pgrep52.blogspot.fr

Ce contenu a été vérifié et mis à jour le 9 novembre 2023.

17 commentaires

C’est une très belle interview. Je trouve que ça change et que ça fait plaisir de voir des jeunes retraités réaliser leurs rêves. J’espère être en forme et pouvoir faire de même quand l’heure de la retraire approchera 🙂 Bonne continuation !

Belle histoire qu’il nous raconte là, effectivement ! Un grand merci 🙂

Très beau voyage ! Interview très intéressante qui donne envie de faire comme Patrick…

Il n’y a plus qu’à… 🙂

Je viens d’avoir 61 ans et je ne me considère pas encore comme un « senior « . Aujourd’hui au Brésil, demain en Bolivie ou au Pérou je ne tiens pas en place. Il faut savoir sortir de sa zone de confort et oublier ses peurs pour profiter des dernières bonnes années . Mais ceci est aussi vrai pour les jeunes générations qui doivent aller découvrir le Monde tel qu’il est et non pas tel qu’il paraît être!!!

Merci pour ce chouette témoignage, Michel !

Merveilleux… Je veux bien me faire petite et vous suivre lors du prochain voyage!!!

Voyager seul est un virus dont on ne guérit jamais, surtout quand on l’a fait jeune. Je suis partie seule à 18 ans, vivant de petits boulots, d’ hospitalité, de générosité, frôlant le danger tous les jours, mais riche d’adrénaline, d’aventures et de rencontres improbables. Bien sûr que c’est dangereux de partir seul, quand on est une fille mais ça rend presque invincible et convaincu, que l’on croie en Dieu ou pas, que la bonne étoile, ça existe. Puis talonnée par la famille et la société, j’ai voulu rentrer dans le moule et marcher avec des chaussures trop petites pour moi. On n’est jamais comme les autres quand on a vécu une telle aventure et on ne le devient jamais. Mes enfants couchés, j’ai souvent pleuré tant la faim de partir me tenait au ventre. Aujourd’hui seule et divorcée, mais quinqua,je vais reprendre la route que je n’aurais jamais dû quitter. Mais si le partir n’est pas ponctué de ces 1000 rencontres,parce qu’on est trop vieux,il n’a, à mes yeux, pas de sens, collectionner des cartes postales dont on est l’auteur? Je pense que pour cela, il ne faut pas réserver d’hôtels. L’hospitalité est une valeur qui s’est perdue en France, c’est un devoir ailleurs

Merci pour votre très beau message et témoignage. Nous vous souhaitons tout le bonheur possible dans vos voyages à venir ! Vous avez en tout cas raison, l’hospitalité est une valeur qui s’est perdue en France (et dans bien des pays occidentaux) ; ailleurs c’est effectivement considéré comme un devoir et parfois même un honneur. À très bientôt.

Bonjour Roques Jai 48 ans et je commence a etudier mon cadeau d’anniversaire pour mes 50 ans…un tour du monde. Je serais intéressée de parler avec vous. NATHALIE

Félicitation Patrick,je vous lève mon chapeau,j’ai 55 ans et moi et mon épouse commencons a y penser sérieusement pour notre retraite.Comme je dis souvent vivons nos rêves ne rêvons pas notre vie.

Une chance d’être tombé sur ce beau reportage qui me décide encore plus de réaliser mon rêve celui de partir le 22 du deux 2022 quand j’aurai 62 ans faire ce tour du monde seul même si je suis une femme. Je n’ai jamais eu peur dans la vie j’ai toujours rêvé de faire ça et je pense que j’ai tellement hâte que ça arrive Que je commence maintenant à préparer mon voyage. Je ferais comme vous départ pour l’Asie. Pour ceux que ça tente aussi voici aussi un beau blog qui s’appelle Me fugué mis raison et qui est magnifique beaucoup d’explications. Bravo Patrick

Merci pour votre message, et félicitations pour votre décision ! Nous vous souhaitons bonne route !

Yes !! En pleine motivation pour partir ..des milliers de questions ce petit message me donne un coup de fouet dans mes hésitations pour partir en solo .Merci !

Merci pour ce reportage car c’est vrais qu’il n’est pas facile de trouver des blog de globe trotter en retraite je suis en train de préparer mon TDM pour 2019 ou 2020 pour une durée de 2 ans voir plus si possible, c’est pour ça que j’ai fait un blog pour partager cette future expérience Merci

Formidable, je prépare mon TDM pour fin 2020 pour deux ans, j’ai 68ans, je suis super motivée. bien sûre j’espère rencontrer beaucoup de monde . A bientôt

Bonjour j ai 63 et j aimerais partir aussi mais seule me fait peur…

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Voyager seule : les dix destinations les plus sûres pour les femmes

Vous aimez voyager seule, mais souhaitez prendre le moins de risques possibles concernant votre sécurité sur place ? Préparez votre valise, on vous donne dix destinations parmi les plus sûres au monde !

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Le cabinet "New World Wealth" établit chaque année une liste de pays sûrs pour les femmes, en prenant en compte en particulier le pourcentage de femmes victimes de crimes (viol, esclavage, traite de femmes, agressions).

Avant la pandémie de Covid-19 , le cabinet a établi en 2019 un rapport mettant en avant plusieurs pays où les femmes seraient particulièrement en sécurité. Voici les dix destinations parmi les plus sûres au monde pour les voyageuses.

En haut du classement, l'Australie et la Nouvelle-Zélande , Malte et l' Islande , et le Canada pour le continent américain. A noter que la France ne figure pas dans les pays cités.

L'Australie

Comme l'Australie est une destination qui fait rêver de nombreux voyageurs à travers le monde, il sera aisé pour les voyageuses en solo de rencontrer d'autres personnes seules.

tour du monde seule femme

Que vous optiez pour Melbourne, Brisbane, la grande barrière de corail , Sydney ou encore la Tasmanie , partez l'esprit tranquille : de manière générale, l'Australie est l'un des pays les plus sûrs au monde.

A moins de 3 heures de vol de Paris, Malte est une destination idéale pour les femmes qui souhaitent effectuer un premier voyage en solo : avec un taux de criminalité assez faible, l'archipel au sud de la Sicile peut s'arpenter en toute tranquillité, de sa capitale, La Valette, à Gozo en passant par les 3 Cités ou encore Comino et le Blue Lagoon.

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Considérée depuis quelques années comme le pays champion de l'égalité entre les hommes et les femmes, l'Islande est a priori un pays sûr pour les voyageuses. Que ce soit en ville ou au cœur de paysages spectaculaires comme les volcans, les champs de lave, les geysers et autres sources chaudes, les voyageuses se régaleront d'expériences inédites.

La Nouvelle-Zélande

Malgré des vols courants dans les endroits touristiques, comme partout ailleurs, la Nouvelle-Zélande reste une destination avec un taux de criminalité assez faible ! Partez donc l'esprit léger sur les traces du Seigneur des Anneaux (dans les Southern Lakes), à la découverte de Wellington, du Mont Cook ou encore de la péninsule de Coromandel.

Outre les ours dans les grands espaces, il n'y a pas grand-chose à craindre lorsque l'on voyage seule au Canada ! Si vous souhaitez partir randonner longuement dans la nature, en Alberta par exemple, essayez de vous greffer à un groupe de promeneurs. Autrement, Montréal, Vancouver ou encore Québec sont des villes sûres et agréables pour les voyageuses en solo.

Le Botswana

Malgré un "appel maximal à la vigilance" pour risque d'attentat dans le pays, le Botswana reste globalement un pays safe pour les femmes. On saute donc dans l'avion sans crainte, direction un safari dans les eaux du delta de l’Okavango ou une balade parmi les lions du parc national de Chobe.

Difficile de trouver un endroit plus sûr que Monaco en Europe ! La principauté en a d'ailleurs fait un argument de vente pour attirer les touristes du monde entier. De quoi déambuler paisiblement dans le quartier du Rocher à la découverte du Palais Princier, des jardins Saint-Martin ou encore du musée océanographique. Une escapade de rêve le temps d'un week-end solo !

En plein cœur de l'Europe, la Suisse est l'un des pays – si ce n'est LE pays – le plus sûr du continent, et ce peu importe le canton où vous aurez envie de vous rendre. En montagne, dans les Alpes, au bord des lacs mais aussi au pied des glaciers, partez en toute tranquillité !

Les wagons réservés aux femmes dans les transports en commun ont participé à rendre l'archipel très populaire auprès des voyageuses, qui sont nombreuses à trouver le pays très accessible pour les femmes seules. A vous les cerisiers en fleurs, les daims de Nara, le mont Fuji et l'incontournable capitale, Tokyo .

La Corée du Sud

Amatrice de voyage à l'autre bout du monde en solo, optez sans sourciller pour la Corée du Sud , à commencer par la capitale, Séoul ! Vous y goûterez de délicieuses spécialités culinaires, comme le bulgogi ou le bibimbap . L'une des particularités en Corée du sud est la DMZ, la zone démilitarisée, qui sépare les deux Corée, un No man's land très touristique !

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Tour du monde en 72 jours : Nellie Bly, première femme grand reporter

Nellie bly, pionnière du journalisme d'investigation, s’est fait connaître en infiltrant un hôpital psychiatrique de new york en 1887. deux ans plus tard, elle réalisa seule un tour du monde en 72 jours..

tour du monde seule femme

Portrait de Nellie Bly, photographie de 1890.

En 1885, le journal Pittsburgh Dispatch publiait un article intitulé «  À quoi servent les filles  » ( What Girls Are Good For) qui prétendait que le travail des femmes ne pouvait être qu'une « monstruosité ». Elizabeth Jane Cochran, jeune lectrice de vingt-et-un ans, adressa une vive critique au journal. Ses propos impressionnèrent tant l’éditeur qu’il publia une annonce afin de convenir d’un rendez-vous avec l’auteur pour qu’il rencontre la jeune femme.

Cette dernière s’y rendit et l’éditeur l’embaucha sur-le-champ. Elle publia son premier article sous le pseudonyme de « Orphan Girl ». Peu après, elle changea son nom de plume pour emprunter le titre d’une chanson populaire composée par Stephen Foster, « Nellie Bly ». Un nom à jamais associé à son rôle de pionnière du journalisme d’investigation.

Au cours de sa vie, elle mit en lumière les maux de la société et la corruption, souvent à ses risques et périls. Son travail donna lieu à d’importantes réformes. En se démarquant dans le monde presque exclusivement masculin du journalisme de la fin du 19 e  siècle, elle ouvrit la voie aux femmes dans ce domaine.

LES PREMIERS PAS D'UNE GRANDE JOURNALISTE

Bly, nom de plume qu’elle adoptait même dans sa vie privée, avait d’abord écrit sous le pseudonyme de « Oprhan Girl » en référence à son enfance difficile. Née en 1864 près de Pittsburgh en Pennsylvanie, elle grandit dans des conditions relativement confortables jusqu’au décès de son père alors qu’elle n’avait que six ans. L’argent vint à manquer, a fortiori quand le second mariage de sa mère, rythmé par les abus, prit fin. À quinze ans, Bly mit un terme à ses études, faute de moyens, afin d’aider sa mère dans la gestion d’un pensionnat pendant cinq ans. Ces années de combat alimentèrent son envie de devenir une grande journaliste afin de mettre en lumière les souffrances de la classe ouvrière.

Au sein du Dispatch , Bly ne supportait pas d’être cantonnée au département féminin du journal. Exaspérée, elle se rendit seule au Mexique afin d’exercer le métier de correspondante, une pratique presque inouïe pour une femme de la fin des années 1880. Elle couvrait de nombreuses thématiques, mais celles qui ciblaient la corruption et l’exploitation des paysans et des ouvriers suscitèrent la colère du gouvernement mexicain autoritaire de l’époque. Elle fut contrainte de quitter le pays pour éviter d'être arrêtée. De retour à Pittsburgh, elle fut réassignée au département féminin du Dispatch . Emplie de désillusions, elle prit la décision de se jeter dans la cour des grands : direction New York.

INFILTR É E

Bly mit les pieds dans la métropole à une période charnière du journalisme : les journaux new-yorkais cherchaient des moyens inventifs pour augmenter leurs tirages en proposant des sujets à sensation afin de séduire les lecteurs. Bly obtint un poste au sein du New York World . Joseph Pulitzer, le directeur du journal, lui avait réservé une mission de la plus haute importance.

L’article de Bly sur les conditions de vie des femmes au sein de l’hôpital de la ...

L’article de Bly sur les conditions de vie des femmes au sein de l’hôpital de la Balckwell Island de New York a déclenché une réforme plus que nécessaire. Gravure de 1868.

Pulitzer lui assigna une affaire dans laquelle Bly devait prétendre d’être atteinte d’une maladie mentale afin de se faire interner au New York City Lunatic Asylum situé sur la Balckwell Island (aujourd’hui Roosvelt Island) au large de la côte est de New York. Par la suite, elle était chargée de rédiger un article témoignant des conditions de détention au sein de la section féminine de l’établissement. « Comment me ferez-vous sortir de là ? », s’est-elle inquiétée. « Commencez par y rentrer », lui a-t-il rétorqué.

Nellie Bly posa ses valises dans un pensionnat et commença à feindre la folie. En se faisant passer pour une immigrante cubaine sous le nom de « Nellie Brown », elle errait, vociférait et hurlait dans la maison. Le personnel contacta alors la police et les médecins certifièrent qu’elle était « démente ». Un juge la fit admettre au sein du service psychiatrique de l’hôpital de Bellevue à New York, au sein duquel le diagnostic préliminaire fut confirmé. Elle fut ensuite transférée vers les unités de la Blackwell Island.

Bly constata rapidement que les patientes atteintes d’une maladie mentale vivaient aux côtés d’autres femmes internées dans l’asile, bien que ces dernières fussent en bonne santé. Certaines d’entre elles étaient des migrantes fraîchement débarquées, prises dans les rouages du système judiciaire et dans l’incapacité de communiquer. D’autres en revanche y étaient internées uniquement parce qu’elles étaient pauvres et dépourvues de famille pour leur venir en aide. Pour Nellie Bly, l’asile ressemblait plus à un entrepôt pour les plus démunis qu’à un hôpital.

Bâti pour accueillir mille patients, il en accueillait mille six cents pour tout juste seize médecins assistés d'un personnel mal formé et souvent brutal. Les conditions alimentaires et sanitaires y étaient épouvantables. Pis encore, aucune des femmes internées ne pouvait prouver qu’elle était saine d’esprit.

Après dix jours passés à l’asile, l’avocat du journal négocia sa libération. Le récit de son expérience, publié en deux parties par le New York World en octobre 1887 scandalisa le public et entraîna une enquête auprès d’un grand jury. Cela conduisit à une hausse des financements et à une amélioration des conditions de vie des patientes au sein des unités de psychiatrie.

Le rapport de Bly, l’un des premiers exemples d’enquête sous couverture de l’histoire du journalisme américain, fit de la journaliste une vedette. Dès lors, les titres de ses articles publiés dans le New York World reprenaient souvent son nom en guise d’argument de vente. On cite par exemple «  Nellie Bly achète un bébé  » ( Nellie Bly Buys a Baby ), une enquête sur le trafic de nourrissons ou encore «  Nellie Bly révèle ce que c’est que d’être une esclave blanche  » ( Nellie Bly Tells How It Feels to Be a White Slave ), un article dénonçant les conditions des femmes sous-payées d’une usine d’emballages. Pour une autre affaire, elle tendit un piège à un lobbyiste qui soudoyait des législateurs de l’État au nom de ses clients. « La semaine dernière, je suis devenue lobbyiste. » Ainsi débutait son récit. « Je me suis rendue à Albany pour piéger un corrupteur professionnel en flagrant délit. [Oui], je l’ai fait. » Le lobbyiste fuit la ville.

AVENTURI È RE

Conscients du succès commercial considérable de Nellie Bly, d’autres journaux américains s’empressèrent d’engager leurs propres « investigatrices sous couverture ». Néanmoins, Bly sortait du lot parce qu’en « plus de sa bravoure et de son enthousiasme, elle transmettait toujours une dimension sociale à son travail », explique Brooke Kroeger, auteure du livre Nellie Bly: Daredevil, Reporter, Feminist ( Nellie Blye : cascadeuse, enquêtrice, féministe ) .

À l'automne 1889, alors que le New York World inaugurait son nouveau siège, Pulitzer souhaita publier un grand article pour attirer l’attention. Bly lui proposa de faire le tour du monde afin de battre le record fictif détenu par Phileas Fogg du roman Le tour du monde en quatre-vingts jours publié en 1873 par Jules Verne. Pulitzer décréta que cela conviendrait mieux à un homme. « Très bien, lui répondit Bly, que l’homme débute [sa course]. Je commencerai le même jour pour un autre journal et je le battrai. » Pulitzer revint alors sagement sur sa décision.

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Industrielle révolutionnaire, Nellie Bly est devenue l’unique propriétaire de l’usine d’émail à la mort de son mari. Elle a assumé ce rôle avec bravoure, a développé plusieurs produits et a amélioré les conditions de travail sur site. Elle a pu illustrer ses talents d’autopromotion, comme en témoigne cette carte de visite fabriquée pour l’Exposition panaméricaine de 1901.

Nellie Bly partit depuis Hoboken dans le New Jersey le 14 novembre 1889. Au cours de ses nombreuses aventures, elle rencontra Jules Verne en France. « Si tu réussis en soixante-dix-neuf jours, j’applaudirai des deux mains », lui confia-t-il, alors âgé de soixante-et-un ans. Elle remporta ses applaudissements haut la main en terminant le voyage en soixante-douze jours, établissant un nouveau record. Lorsqu’elle mit pied à terre à Jersay City, elle fut acclamée par des milliers de personnes à sa sortie du train. À seulement vingt-cinq ans, elle devint la première journaliste influente des États-Unis.

Son livre intitulé Le tour du monde en soixante-douze jours fut publié peu de temps après son retour, s’ajoutant à la liste de ses autres ouvrages basés sur ses reportages : Ten Days in a Madhouse  ( Dix jours dans un asile ) (1887) et  Six Months in Mexico  ( Six mois au Mexique ) (1888). Elle ne connut pas le même succès littéraire en s'essayant à la fiction : The Mystery of Central Park ( Le mystère de Central Park ) publié en 1889 reste son seul et unique roman.

En 1895, à l’âge de trente ans, elle épousa le millionnaire de soixante-douze ans Robert Seaman, fabricant d’ustensiles de cuisine en émail de l’entreprise Iron Clad Manufacturing Co. Elle continua d’écrire des reportages de temps à autre jusqu’au décès de son mari en 1904. À partir de cette date, elle prit une pause de dix ans, loin du monde du journalisme, afin de diriger l’entreprise. Les affaires prospéraient. Elle déposa même de nouveaux brevets mais les malversations de ses comptables poussèrent l’entreprise à la faillite.

En 1914, Bly se rendit en Autriche à la recherche de sources de financement pour son entreprise. Au cours des quatre années passées là-bas, elle devint la première femme correspondante du front Est pendant la Première Guerre mondiale. De retour à New York, elle continua d’écrire pour la presse, profitant de sa rubrique pour aider les citoyens à trouver un emploi et un logement.

En janvier 1922, Nellie Bly s’éteignit à New York des suites d’une pneumonie. Elle avait cinquante-sept ans. Au cours des décennies suivant son décès, le journalisme d’investigation et les rapports d’enquête connurent des changements radicaux. Le caractère précurseur et audacieux de Nellie Bly dessinèrent de nouvelles frontières au journalisme ainsi qu’à ses autrices.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie

Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Mon tour du monde à 50 ans a été le voyage d’une vie . Voici mon retour d’expérience sur mon   tour du monde d’un an en tant que senior. En espérant que cet article vous aide à finalement concrétiser votre rêve de tour du monde, peu importe l’âge que vous avez! 

Sommaire de l'article

Mon tour du monde : un voyage au delà de mes espérances

J’ai toujours rêvé de faire un tour du monde. Je pensais que ce serait mon premier projet de retraite. La retraite ? Elle est loin, trop loin ! Alors, après quelques discussions de couple, la décision est prise. On s’offre le monde MAINTENANT. 

Jamais au grand jamais, je n’aurais pensé que j’allais vivre tellement de moments intenses, de partages, de rencontres et de découvertes autour du monde. Niveau voyage, je n’en étais pourtant pas à mon coup d’essai, puisque j’avais déjà plus de 40 pays à mon actif sur plusieurs continents. Mais mon tour du monde a été au-delà de toutes mes espérances en tous points de vue, il fut le voyage d’une vie.

Douze mois à découvrir des merveilles du monde antique, des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, des phénomènes géologiques sublimes.

Phénomène géologique de Wai-o-Tapu en Nouvelle-Zélande dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

L’activité géothermale de Wai-O-Tapu en Nouvelle-Zélande, un de beaux endroits que j’ai pu voir dans mon tour du monde d’un an

Kuang Si waterfall à Luang Prabang au Laos dans mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Tout comme les chutes Kuang Si à Luang Prabang au Laos

Et dans un tout autre registre, admirer les prouesses des architectes des temps modernes et l’élégance de leurs gratte-ciel à couper le souffle.

Temple blanc de Chiang Raï en Thaïlande dans mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Par opposition, aux artisans asiatiques aux doigts de fée avec comme seul outil un ciseau à bois, mais le résultat est tout aussi fabuleux.

Un artisan à l'oeuvre en Thaïlande rencontré lors de mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Un artisan à l’oeuvre en Thaïlande rencontré lors de mon tour du monde d’un an

J’ai aussi pu constater de mes yeux l’état de notre planète. Le niveau de la mer monte et engloutit les plages de sable en Polynésie et en Asie. Les glaciers fondent, reculent de plusieurs centaines de mètres en quelques décennies.

Malheureusement, j’ai aussi observé les dégâts volontaires causés par des touristes irrespectueux et l’impact destructeur du tourisme de masse jusque dans des parcs nationaux. 

Et quelques fois la nature se défend et reprend ses droits.

La fonte du Glacier Franz-Joseph en Nouvelle-Zélande dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Douze mois de rencontres humaines exceptionnelles , authentiques, d e moments mémorables, comme ce match de soccer à 4 100 m d’altitude sur une petite île du Lac Titicaca, battus sèchement par des enfants âgés à peine de 6-8 ans, l’équipe des touristes manquait d’oxygène !

Mais aussi avec des peuples au destin plus tragique, comme les femmes girafes en Thaïlande, devenues des attractions touristiques, dans des villages reconstitués. Leur regard triste, vide, m’émeut à chaque fois que j’en parle.  Au retour, des souvenirs pleins la tête, des émotions à n’en plus finir, plus de 30 000 photos et  20 heures de films. Vous pouvez consulter   mon blogue personnel juste ici , tous les pays y sont listés à droite.

⇒ À lire également : Partir en voyage en couple sans trop se chicaner

L’organisation de mon tour du monde :  ma méthode

Pour chaque décision importante dans ma vie, je fais un brainstorming d’environ une heure . Pour ce faire, je note minimum 50 idées pêle-mêle (questions, affirmations, trucs, problèmes, etc.), en fait tout ce qui me passe par la tête. Je note une idée par ligne. Puis à l’aide de cette liste, je dresse un portrait de ce que je veux et surtout de ce que je ne veux pas. Voici le résultat de mon brainstorming sur mon tour du voyage d’un an.

Organisation de mon tour du monde d'un an dans mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Le brainstorming pour la préparation de mon tour du monde d’un an

Les préparatifs de mon tour du monde

Le budget pour ce voyage d’une vie.

Selon mes recherches sur Internet, un tour du monde standard revient environ à 22 000 $, mais sans faire d’excès. Je pense qu’en limitant le nombre de vols et en passant plus de temps dans des pays ‘’bon marché’’ cela devenait faisable pour moi. 

Minimaliste dans l’âme, je voulais privilégier des continents ou le coût de la vie est moindre (ex. budget tout inclus par jour, environ : Pérou 40 $, Asie du Sud-est 40 $, Nouvelle-Zélande 100 $).

Pendant un an, on allait donc vivre dans une seule chambre (homestay, auberge de jeunesse). Notre maison à l’époque s’élevant sur trois étages, c’est sûr qu’à notre retour, on ne voudrait plus s’en occuper. Première décision, on l’a mise immédiatement en vente, en espérant récupérer quelques liquidités avant notre départ.

Avec tous les calculs que j’ai pu faire, la formule la moins chère pour nous -pour un tour du monde en couple à 50 ans – était de partir sac à dos (avec roulettes, vu notre âge!!) et de dormir chez l’habitant ou dans des auberges de jeunesse en réservant par AirBnb ou Booking. 

J’ai aussi étudié la possibilité de louer un motorisé, mais les convoyages en bateau d’un continent à l’autre ou les traversées en ferry augmentaient considérablement la facture. Cela n’était pas pour notre budget. Et comme on le verra au Chili, dès qu’on emprunte une autoroute pour gagner un peu de temps, il faut payer! Si vous possédez un motorisé, c’est peut-être intéressant de le prendre. Ou encore, pour une famille avec plusieurs enfants c’est peut-être bien d’en louer un pour éviter de payer deux chambres tous les jours. Pour nous, c’était la sécurité avant tout, donc pour éviter les éventuelles mauvaises surprises, on ne fera ni auto-stop ni bateau-stop.

⇒ SUGGESTION LVDQ pour trouver un vol pas cher pour votre tour du monde : Nous vous suggérons deux bons comparateurs de prix pour trouver vos vols les moins chers. Ce sont deux comparateurs de vols très populaires et simples d’utilisation que nous avons choisis comme partenaires. On vous recommande  CheapOair   qui offre même une carte en temps réel des destinations et leurs conditions de voyage où il est possible de voyager en temps de covid en fonction de votre pays d’origine et de votre citoyenneté. Et bien sûr,  Expedia , qui est aussi intéressant pour trouver des hôtels à bon prix. En cliquant sur nos liens avant de faire vos recherches et de réserver, sans que cela ne vous coûte plus cher, vous nous encouragez à faire vivre la mission de Les voyageuses du Québec qui est de démocratiser le voyage au féminin et à créer des projets pour la belle communauté que nous sommes.

Notre emploi

Dans notre cas, on a demandé un congé sabbatique, sans solde, pendant un an pour réaliser ce voyage d’une vie. Mon mari travaillant au privé et moi au Gouvernement. Le verdict : il fut accordé pour tous les deux. J’avoue que c’est tout un soulagement pour nous, quinquagénaires, de savoir qu’on retrouverait notre travail au retour, car à 50 ans, on ne trouverait pas forcément l’équivalent.

Itinéraire de mon tour du monde d’un an

Comme je ne suis jamais allée ni en Amérique du Sud ni en Océanie, ces deux continents étaient mes priorités. En partant début juillet, on irait plein ouest et on commencerait par l’hémisphère sud où ce sera l’hiver, ce qui respecterait mon critère de température de 15-25 degrés Celsius toute l’année.  J’ai réservé le premier vol Montréal-Lima.

Suggestion LVDQ : Pour rêver un peu d’un tour du monde, on vous invite à écouter en ligne dans le confort de votre foyer, pour seulement 7,99$ sur le site des Aventuriers voyageurs, le magnifique film d’inspiration de Vicky et Pascal sur Tour du monde : Tout quitter et voyager .

film tour du monde des Aventuriers voyageurs

Mon tour du monde d’un an : Le voyage d’une vie

Le grand départ de ce voyage d’une vie en amérique du sud.

Le 12 juillet 2014, on fut en route pour l’Amérique du Sud! C e voyage d’une vie commençait.  J’étais heureuse et surexcitée.  Comme je n’avais  aucune notion d’espagnol, je me suis inscrite dans un circuit de groupe au Pérou. Quarante jours durant lesquels le guide se chargea de toutes les commodités du voyage (hébergements, restaurants, transports locaux, activités, etc.). Ce qui me laissait beaucoup de temps libre pour mettre mon blogue en fonction pour la famille et les amis, afin de partager mes aventures avec eux tout au long de mon tour du monde. 

Les paysages étaient grandioses sur fond de volcans, sommets enneigés, déserts caillouteux, mais aussi pampa avec lamas, alpagas et vigognes.  Les trajets étaient interminables, alors pour gagner du temps, on emprunta des bus de nuits sur deux étages avec sièges couchettes. Sécurité oblige, les autorités filmaient un à un tous les passagers sur leur siège, au cas où le bus tomberait dans un ravin, ce qui n’est pas très rassurant! 

Prise de pression dans les rues du Pérou dans mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Moment cocasse de prise de pression dans les rues du Pérou

Les tâches quotidiennes durant ce tour du monde d’un an

Les semaines passaient et je réalisais que ce voyage autour du monde n’était pas de tout repos .  Comme à la maison, chacun de nous avait ses tâches. Mon mari s’occupait de la lessive : les habits portés étaient lavés tous les soirs dans la baignoire ou le lavabo. J’étais bien contente d’avoir investi dans des vêtements ‘’techniques’’, car tout le linge était sec en 2-3 heures. 

Mon mari était aussi responsable de l’épicerie quotidienne.  Quant à moi, je planifiais nos journées ainsi que la suite du voyage (visas, transports, hébergements), j’alimentais le blogue et je contactais la famille par Skype.  Nos journées étaient intenses. On se levait vers 7h, on déjeunait toujours sur place, et vers 8h, c’était parti pour une longue journée de découvertes. On rentrait vers 17 h, toujours avant la tombée de la nuit. Puis on effectuait  nos corvées respectives , on mangeait et enfin on avait un peu de répit vers 21h. Au final, nos journées étaient bien plus occupées et intenses qu’à la maison!!

Le Chili en mode vanlife

Comme je voulais tester différents modes de transport , j’ai récupéré une van de location au Chili,   première expérience en van à vie. On passait de paysages bucoliques, le long de la route des vignobles, des lacs et des volcans, à de longues plages de sable noir, jusqu’aux portes de la Patagonie. En fin de compte, on a roulé près de 7 000 km en 40 jours. Épuisant !! Et tous les soirs, la sempiternelle recherche d’emplacements pour dormir me fatiguait aussi, c’est le cas de le dire!!

Départ vert le paradis, la Polynésie, et le voyage en couple

De Santiago, nous avons pris un 2 e vol, vers la Polynésie. Presque trois mois s’étaient écoulés depuis le début de mon tour du monde d’un an et il était temps de prendre un peu de repos sur deux îles paradisiaques françaises, à l’autre bout du monde, soit Tahiti et Moorea. Flâner le long des plages de sable blanc ou noir, nager au milieu des poissons tropicaux dans les lagons translucides, participer aux danses avec les vahinés, tout cela en savourant des poissons multicolores dans des paillotes de fortune. J’adore!

Niveau santé, mes genoux arthrosés, à force de les mettre à rude épreuve, se sont adaptés. Je marchais environ 10 km par jour et la température, ni trop froide, ni trop chaude, aidait aussi. À ce moment, ma forme physique était bien meilleure qu’au départ , mais la haute montagne arrivait!

Lors des préparatifs, mon mari et moi nous nous questionnions sur le fait d’ être ensemble 24h/24h et de l’impact sur notre vie de couple. Au fil des mois, une complicité géniale et une complémentarité à toute épreuve se sont développées, un peu comme aux premières années de notre vie commune, alors qu’on en était à 25 ans de mariage ! Qui d’autre pouvait mieux comprendre les émotions vécues, à part l’homme de ma vie ? 

Et dans la série partager mon bonheur, surprise de taille, je venais d’apprendre que pour mes 50 ans, des amies d’Alsace allaient faire la croisière de 16 jours de Sydney à Singapour avec moi. Yes !!  Je vous parlerai davantage de cette croisière et de celle sur la mer Baltique dans un futur article que je vais écrire dans ce Magazine.

Découverte de l’Asie

Pour la suite de mon tour du monde d’un an, pendant plus de 2 mois, j’ai sillonné l’Asie du Sud-est. J’ai remonté le Mékong dans un longboat, puis j’ai emprunté des bus, des trains, tuk-tuks, des vélos et j’ai marché. J’adore l’Asie, bien que ce n’était pas mon premier voyage ici, elle est toujours signe de dépaysement garanti. Les marchés, l’effervescence, la culture et le patrimoine, les temples, l’artisanat, les minorités ethniques du nord, la nature exubérante et surtout la streetfood .  Un régal pour les yeux et pour l’estomac! 

Angkor Wat au Cambodge, pays visité lors de mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Angkor Wat au Cambodge, endroit visité lors de mon tour du monde d’un an

À ce propos, les marchés font partie de mon quotidien . J’adore goûter tout ce que je ne connais pas. En Amérique du Sud, le cochon d’Inde, le mijoté de lama, le ceviche, la pachamanca (cuite sous terre à l’étouffée). En Australie, j’ai savouré un steak de crocodile, du ragoût de kangourou, et bien souvent,  je ne sais même pas ce que c’était et j’évitais de demander!!  

Cochon d'inde au Pérou dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Tant que ça a bon goût en bouche, ça me va. Par contre, je mangeais uniquement dans des restaurants, échoppes ou sur la route, à des endroits bondés, souvent signe que la nourriture est bonne. Pour ma part, je n’ai pas encore franchi le pas de manger des bibites vivantes, un jour peut-être !  

On éclate le budget…

Niveau budget, il fut un peu dépassé , surtout après la Nouvelle-Zélande et la Polynésie. Malgré tout, si certains jours je dépensais trop (activités, musées, guides touristiques, etc.), les jours suivants je me limitais quelque peu, mais sans me priver. D’ailleurs en Asie, je pense avoir fait des économies substantielles avec des hébergements plus rustiques . Mis à part un hôtel à Kuala Lumpur, où quelques cafards ont pointé le bout de leur nez dans la salle de bain (laissez la lumière allumée et ils disparaîtront), l’une ou l’autre climatisation défectueuse, et quelques chambres sans fenêtre, tous les hébergements étaient corrects…ou à peu près corrects. Je suis toujours allée voir la chambre avant de la payer et souvent, le fait d’ajouter 2-3 dollars de plus, m’a permis d’en avoir une meilleure.

Tours Petronas de Kuala Lumpur lors de mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Les Tours Petronas de Kuala Lumpur en Malaisie

7 mois écoulés depuis le début de mon tour du monde

En route vers Katmandou, capitale multiculturelle, bruyante, délabrée, surpeuplée, polluée, mais que j’aime m’y promener! Je prévoyais un grand tour du Népal alors j’ai décidé de passer en mode VIP avec voiture et guide pour un mois. Mon objectif étant aussi de faire des randonnées vers des villages reculés en altitude , accessibles par des centaines de marches en pierres et des ponts suspendus, alors je me demandais si mes genoux allaient tenir ou non ? On allait bien voir, mais pour le moment, je me sentais invincible et rien ne me stressait. Quel bonheur c’était d’être là, mais il faut le mériter le Népal!! 

Sadhu à Katmandou au Népal dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Sadhu à Katmandou au Népal, moment de dépaysement lors de ce tour du monde d’un an

Régulièrement, je puisais au plus profond de mes réserves, alors que des mamies surchargées de fagots de bois me dépassaient allègrement. Que dire de la générosité des habitants dans ces villages isolés, ils ne possèdent rien, mais m’offraient toujours à manger ou à boire. Humble, toujours rester humble.

⇒ À lire également : Que faire à Katmandou

Quelques semaines après que j’ai quitté le pays, le tremblement de terre du 25 avril 2015 faisait plus de 8 000 morts dans ces villages reculés. Il n’y a pas de mot pour décrire la douleur que j’ai ressenti, et je m’inquiétais du devenir de toutes ces personnes. 

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Au Népal, pays visité lors de mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Au Népal, pays visité lors de mon tour du monde d’un an

Le Bhoutan, puis Dubaï…

Après un survol de mont Everest, le toit du monde, nous voilà dans le petit Royaume du Bhoutan. J’en rêvais depuis mon adolescence. Alors, malgré le prix exorbitant, on s’est offert  10 jours au Bhoutan pour nos 25 ans de mariage.

Survol du Mont Everest lors de mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Survol du Mont Everest lors de mon tour du monde, un voyage d’une vie

Les derniers mois filaient tellement vite. Nous avions passé des mois dans des pays relativement pauvres, donc avant de passer quelques semaines avec ma famille en France et en Espagne, j’ai fait un dernier arrêt à Dubaï. Je me suis toujours dite qu’un jour j’allais constater par moi-même le pouvoir de l’argent , et c’est probablement un des meilleurs endroits au  monde pour le faire. Incroyable à dire, mais cela vaut le détour. Mais n’oubliez pas votre porte-monnaie!

Ski intérieur à Dubaï lors de mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Ski intérieur à Dubaï par 35 degrés, expérience vécue lors de mon tour du monde d’un an

Le bilan de mon tour du monde d’un an

Mon tour du monde d’un an en couple à 50 ans, ce fut du bonheur extrême, des découvertes permanentes et exceptionnelles, des rencontres enrichissantes, et surtout une victoire personnelle. 

Je pense que voyager est universel. J’ai rencontré des voyageurs de tous âges et de tous horizons, plusieurs femmes seules retraitées, mais malheureusement aucun couple de notre âge. Et pourtant, les quinquagénaires sont dans la fleur de l’âge, paraîtrait-il!! On dit aussi que les voyages forment la jeunesse, mais pour moi, il n’y a pas vraiment d’âge pour faire un tour du monde.

Ce tour du monde d’un an, ce voyage d’une vie, était terminé. Ma condition physique était bien meilleure qu’au départ, grâce aux nombreuses randonnées, aux balades à vélo et à une moyenne de marche quotidienne d’environ 10 kilomètres par jour, et surtout, le fait de n’avoir aucun stress.  Tous mes objectifs avaient été atteints, le budget avait été quelque peu dépassé, mais  comme on dit “le bonheur n’a pas de prix”.

Mission accomplie! Le voici notre tour du monde d’un an.

Carte de mon tour du monde d'un an dans mon tour du monde d'un an dans notre article Mon tour du monde d’un an à 50 ans : le voyage d’une vie #tdm #tourdumonde #voyage #voyageunan #senior

Carte de mon tour du monde d’un an

Je l’ai fait, donc d’autres seniors peuvent le faire. 

Oser, il faut simplement oser! 

D’ailleurs, je compte bien remettre ça dans les prochaines années…

Mes conseils aux seniors qui hésitent encore à partir en tour du monde : oser et anticiper

Oser partir en tour du monde d’un an.

J e pense que le bon moment n’existe pas. J’en ai rêvé, j’ai saisi ma chance et ce fut que du bonheur. Finalement, c’est comme organiser un voyage d’un mois, sauf qu’au lieu de rentrer à la fin du voyage, on poursuit sa route dans un pays limitrophe ou pas très loin.

Être payé durant le tour du monde

Je n’ai pas pu en profiter, car j’étais trop à la dernière minute, mais le Gouvernement et certaines entreprises privées autorisent un congé sabbatique à traitement différé. Pendant 4 ans, l’employeur paye 80% du salaire à son employé. La 5 e année, celle du tour du monde, l’employé est payé à 80% aussi. Une belle solution pour prévoir financièrement son tour du monde d’un an.

Se préparer mentalement 

Attention au choc culturel. Ne surtout pas commencer par un pays qui peut être difficile émotionnellement ou d’une extrême pauvreté, car après la fascination des premiers jours, l’anxiété et la frustration peuvent prendre le dessus. 

S’inspirer ou réserver des forfaits aériens tour du monde

Leur prix varie en fonction du nombre d’arrêts (à partir de 3 000 $). Moi, j’ai préféré garder toute la latitude possible, mais ça peut-être une solution pour quelqu’un qui ne veut pas perdre son temps à faire des recherches fastidieuses.

L’outil par excellence de planification de voyage

Pour ceux qui adorent planifier leurs voyages, vous serez ravis d’apprendre qu’il existe un outil hyper complet de planification et de gestion de voyage. Créé par deux Québécois, dont Nathalie, fière voyageuse du Québec, Planning Motion est l’outil en ligne à avoir . Ça fonctionne sur un plan d’abonnement et cette application vous permettra d’avoir au même endroit le calendrier interactif de votre voyage, votre itinéraire sur une carte (qu’il est possible de partager), les informations et documents de vos réservations d’hébergements, de transports, etc. les dépenses converties en une seule devise, des listes de planning, un PDF complet du voyage et bien plus. L’essayer, c’est l’adopter!

Acheter un livre et suivre quelques voyageurs autour du monde sur internet

J’ai pris des dizaines d’annotations dans le livre Partir autour du monde de ABM (aventure du bout du monde). J’ai aussi suivi des dizaines de familles et de voyageurs qui étaient autour du monde, ce sont des mines d’informations.

Se faire vacciner sur au moins 2 ans

Là encore, c’était trop tard pour moi, donc j’ai payé une partie de mes vaccins, car le montant annuel de remboursement des assurances est souvent plafonné. 

Santé et Régie de l’assurance maladie du Québec

Pour bénéficier de la RAMQ à l’étranger, il faut habiter 183 jours minimum par an au Québec (du 1 janvier au 31 décembre), ce qui diffère le départ en juillet, comme pour moi. De plus, tous les 7 ans, la RAMQ  autorise de vivre à l’étranger une année civile, soit de janvier à décembre tout en conservant tous ses droits au Québec. Pour avoir plus d’informations, on vous invite à aller voir ce site du gouvernement . 

⇒  Suggestion LVDQ   pour vos assurances voyage :  Si vous recherchez une bonne assurance voyage pour votre prochain voyage, économique, fiable et appréciée des voyageurs depuis de nombreuses années, on vous suggère fortement de faire votre demande de soumission ici, via ce lien, sur le  site de Sécuriglobe , le plus important courtier en assurances voyage et santé au Canada qui représente plus de 7 assureurs différents. C’est un bon partenaire à nous et si vous cliquez sur notre lien ici-haut, vous serez dirigés directement sur notre page partenaire pour faire votre achat en ligne qui vous donnera automatiquement 5% de rabais. Si vous préférez les contacter via téléphone, il est important de leur mentionner le code REF002.

Consulter les sites gouvernementaux

Vous pouvez consulter les sites gouvernementaux, comme celui des Conseils aux voyageurs du Gouvernement Canada , pour connaître les pays et les régions à risque où il vaut mieux éviter d’aller. En général, les régions restrictives mentionnées par les sites gouvernementaux ne sont pas couvertes par les assurances. 

Bon voyage!

Est-ce que cet article vous a aidé à considérer plus sérieusement de partir en tour du monde d’un an? Ou peut-être avez-vous déjà eu la chance de partir longtemps sur les routes du monde. Nous serions curieuses que vous nous parliez de votre propre expérience de tour du monde, un voyage d’une vie,  dans la section des commentaires.

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Mon tour du monde d'un an à 50 ans : Le voyage d'une vie

* Cet article a été rendu possible grâce à la collaboration de notre auteure, tous les propos et les expériences demeurent les siens. Ils comportent également des liens affiliés de partenaires, choisis  judicieusement par l’équipe de LVDQ, pour vous aider à préparer votre tour du monde d’un an, le voyage d’une vie.

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Domi - soffrirlemonde

Dominique voyage depuis qu'elle a 16 ans, moment où elle s'est jurée qu'elle ferait un voyage tous les ans, selon ses moyens. Originaire d’Alsace en France, ses premières escapades se limitaient aux pays limitrophes européens. Elle a habité 3 ans en Guadeloupe et elle habite maintenant au Québec depuis 16 ans. À son actif, 58 pays visités, 14 croisières, 1 tour du monde d’un an avec son mari. Elle est une bourlingueuse jamais rassasiée. Passionnée de photographie, elle adore aller à la rencontre des peuples, découvrir le patrimoine local, profiter de la nature exubérante, ainsi que découvrir la street food. Et pour limiter son empreinte carbone, elle se déplace à vélo autant que possible. Début 2021, elle a même pris sa préretraite pour voyager pendant 5 ans avec son mari, en Asie et Océanie en slow travel. Elle vient de passer 28 mois d'affilée en Asie du sud-est, en découvrant la Thaïlande, Malaisie, Népal et Haut-Mustang et le Japon du Sud. N'hésitez pas à la suivre, dans ce voyage autour du monde qui devrait durer jusqu'en 2025.

Visiter l’Ouzbékistan : 7 incontournables à voir lors d’un voyage en Ouzbékistan

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Bonjour Je suis admiratif de votre voyage. Pourriez vous me dire en nouvelle Zélande et Polynesie, l’hotel que vous avez selectionné ? Merci

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Bonjour! Nous avons effectué également notre petit tout du monde l année dernière pendant 2 mois seulement: Japon , nouvelle Zélande, nouvelle caledonie , Argentine !! J avais 66 ans et mon mari 75…!!! Nous n avons qu une seule idée : recommencer c est la raison pour laquelle je surveille toutes les promotions de Billet d’avion !!! Quel bonheur de voyager!!!

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Bonjour Régis, Ah mince, c’est triste t’entendre ça. Comme quoi la santé est ce qu’on a de plus précieux. J’espère que tout va bien aller pour vous après un réajustement de trajet et des suivis médicaux. Bon voyage!

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Oui vous avez raison il ne faut pas hésiter à voyager même en tant que senior et quand on peut avant la retraite moi c’est prévu pour 2021 sur plusieurs années mais va falloir revoir le trajet et le mode de transport suite à l’alerte que je viens de faire avec le coeur car l’organisation n’est plus la même avec les cachets

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Wow! Quel article intéressant, même pour moi qui n’ai que 31 ans! Merci pour le partage!

Merci Lysiane pour ce beau commentaire!

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tour du monde seule femme

tour du monde seule femme

Zara Rutherford, première femme pilote à faire le tour du monde en ULM, a raconté

tour du monde seule femme

Publié le 04-04-2024 à 07:15

Zara Rutherford est la plus jeune pilote, la première femme et la première Belge à avoir fait le tour du monde en solitaire en ULM (avion ultraléger motorisé). Incroyable, non ? Les parents de Zara sont pilotes. «  Ils m’ont inspirée. J’ai appris à voler en suivant des cours le week-end, sur un petit avion, avec un instructeur. La première fois que j’ai piloté, j’avais 15 ans.  » Il y a peu de filles, peu de femmes, qui volent. Pourtant, Zara affirme que tout le monde peut le faire : «  C’est difficile, mais la plus grande chose, c’est la motivation. Il faut comprendre la météo, comment l’avion vole, les règles qui disent où on peut voler… Mais avec du temps, tout le monde peut apprendre !  »

Le tour du monde en ULM à 19 ans !

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Piloter un petit avion, déjà, ce n’est pas banal ! Mais de là à vouloir faire le tour du monde, à 19 ans, seule aux commandes de son ULM, c’est osé ! «  C’est un rêve que j’avais depuis longtemps. Au début, je pensais que ce serait impossible. Et puis finalement, je me suis dit : «  Je me lance dans cette énorme aventure et on va voir où ça me mène ! ». Mon père était très enthousiaste, ma mère moins… mais ils m’ont soutenue tous les deux.  » Pour payer les frais de cette expédition, Zara a cherché des sponsors (entreprises qui donnent de l’argent et, en échange, mettent leur nom sur l’avion, la tenue… de Zara). Elle a aussi reçu, en prêt, un ULM. Un avion léger, donc… «  472,5 kg. Je ne pouvais pas aller au-delà de cette limite. Donc je devais faire attention à ce que je prenais. J’avais quelques snacks des pays d’où je décollais, un peu d’eau et quelques vêtements. Sur le siège arrière, il y avait un gros sac d’essence connecté aux ailes pour pouvoir continuer à voler quand le réservoir était vide.  » Une quantité d’essence limitée, donc… «  Je ne pouvais voler que 4-5 heures d’un coup, environ 1000 à 2000 km. Puis je devais me poser pour faire le plein d’essence. C’est comme ça que mon tour a pris cinq mois.  » Il faut dire que, parfois, Zara a dû attendre plusieurs jours avant de redécoller, à cause de la météo, notamment.

Typhons et tempêtes

À propos de météo, ce voyage avec un petit avion était risqué, non ? A-t-elle eu peur ? «  Oui, plein de fois ! À proximité de Singapour, je suis arrivée près d’un orage. Pendant une minute ou deux, je n’étais pas sûre de pouvoir passer ! En Sibérie, les températures étaient si basses – - 35°C – que je ne pouvais pas me poser. J’ai aussi eu trois grandes tempêtes dont un typhon aux Philippines, que j’ai pu éviter, heureusement. À Dubaï, aussi : après un très long vol, j’étais fatiguée et je devais atterrir mais ils ont refusé parce qu’il y avait une grosse tempête. J’ai dû trouver un autre aéroport.  » Zara a affronté ces peurs et ces dangers. Partie le 18 août 2021, elle a bouclé son tour du monde le 21 janvier 2022. Chapeau !

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  23. Mon tour du monde d'un an à 50 ans : le voyage d'une vie

    Par Domi - soffrirlemonde 10362 Vues. Mon tour du monde à 50 ans a été le voyage d'une vie. Voici mon retour d'expérience sur mon tour du monde d'un an en tant que senior. En espérant que cet article vous aide à finalement concrétiser votre rêve de tour du monde, peu importe l'âge que vous avez!

  24. Tour du monde, femme seule

    tour-du-monde, voyage-en-solo. Bonjour, je pars en mars 2011 faire un petit tour du monde. J'ai 30 ans, ça fait des années que j'attends ce voyage et effectivement, il n'est pas toujours ...

  25. Zara Rutherford, première femme pilote à faire le tour du monde en ULM

    Mais avec du temps, tout le monde peut apprendre ! » Le tour du monde en ULM à 19 ans ! JOHN THYS / AFP. Piloter un petit avion, déjà, ce n'est pas banal ! Mais de là à vouloir faire le tour du monde, à 19 ans, seule aux commandes de son ULM, c'est osé ! « C'est un rêve que j'avais depuis longtemps. Au début, je pensais que ...