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Dernière mise à jour le : 5 novembre 2024 - Information toujours valide le : 13 novembre 2024

Dernière minute

Sécurité, entrée / séjour, santé, infos utiles, voyages d’affaires.

Ariane

Date de publication : 5 novembre 2024

Îles Caïmans – Ouragan Rafael

Publié le 05/11/2024

Les îles Caïmans sont un territoire britannique d’outre-mer relevant de la circonscription consulaire du Consulat général de France à Miami.

Le National Hurricane Center américain et le National Weather Service of the Cayman Islands ont émis un avertissement à l’approche de la tempête tropicale qui deviendra demain l’ouragan Rafael, aux Îles Caïmans (Grand Caïman, Petit Caïman et Caïman Brac).

Les conditions météorologiques seront très dégradées dans les prochaines 48 heures. Des inondations et des rafales de vents violents sont attendus. Les autorités locales appellent les habitants à préparer immédiatement leur plan ouragan et à protéger leurs proches et leurs biens. Il est fortement recommandé de suivre les médias locaux pour connaître les consignes de sécurité, et d’éventuels ordres d’évacuation en raison de l’évolution de la situation météorologique.

Il est recommandé de consulter la page dédiée de son site internet Consulat général de France à Miami et de le suivre sur les réseaux sociaux (Facebook, X, et Linkedin).

Incendies dans les États de l’Ouest

Publié le 10/09/2024

Les mois de juillet à novembre marquent le pic de la saison des incendies en Californie ainsi qu’en Arizona, au Colorado et au Nouveau-Mexique. Plusieurs feux se sont déjà déclarés au cours de l’été.

Il est recommandé de se tenir informé, de suivre les consignes des autorités locales et de respecter scrupuleusement les consignes d’évacuation. Dans le cas d’un itinéraire qui passerait par une zone concernée par les incendies, il convient de modifier l’itinéraire du trajet et d’ainsi faciliter les actions menées par les services de secours.

Pour retrouver un état des lieux en temps réel des incendies en cours et des ordres d’évacuations, il convient de consulter le site de CalFire .

Tout ressortissant français qui viendrait à rencontrer des difficultés dans le contexte créé par ces incendies est invité à prendre contact avec les services consulaires du Consulat général de France à Los Angeles :

  • par téléphone au +1 310 235 3200 ou par courrier électronique à l’adresse suivante info.los-angeles-fslt chez diplomatie.gouv.fr (pendant les horaires d’ouverture du consulat) ;
  • ou au +1 (310) 625-9713 (en cas d’urgence uniquement, en dehors des heures d’ouverture au public).

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Risques encourus et recommandations associées

Risques de catastrophes naturelles et phénomènes météorologiques.

Les risques de catastrophes naturelles et de phénomènes météorologiques violents sont beaucoup plus importants qu’en Europe. Il est donc conseillé, avant toute excursion dans un parc naturel ou voyage par la route, de s’informer des prévisions météo et de respecter les consignes données par les autorités locales en cas d’avis de tempête ou de tornade. Dans les parcs naturels, surtout en montagne et dans les régions désertiques, il convient de ne pas s’écarter des sentiers balisés et de s’informer systématiquement auprès des guides locaux.

Les risques d’ouragans sont fréquents, tant sur la côte Atlantique que sur celle du golfe du Mexique (États de Floride, d’Alabama, du Mississippi, de Louisiane et du Texas) et sur les côtes de Géorgie et de Caroline entre début juin et novembre. L’île de Porto Rico est touchée très fréquemment par les dépressions tropicales dont il est toujours difficile de prévoir la trajectoire exacte. Il faut donc être à l’écoute de la radio ou de la télévision de façon régulière lorsqu’un ouragan est annoncé. Deux phases d’alerte : " Hurricane Watch ", ou observation ; et " Hurricane Warning ", lorsque la menace se précise.

Les ouragans sont classés en 5 catégories (5 signifiant une vitesse de 250 km/heure).

Les consulats généraux des régions concernées par ces phénomènes météorologiques possèdent une ligne d’urgence dont le numéro figure sur leur site internet. Outre ces lignes téléphoniques, des informations sont mises à jour, au fur et à mesure de l’évolution de la situation, sur les sites internet des consulats généraux de France à Miami , Atlanta , La Nouvelle-Orléans et Houston , qui renseignent également sur les précautions à prendre et renvoient vers les sites internet locaux pertinents.

Dans le cas d’une évacuation obligatoire (" mandatory evacuation "), il est impératif de suivre à la lettre les consignes diffusées par les autorités locales.

Radios affectées à l’information en cas d’alerte :

  • Texas, 740 AM
  • Louisiane, 870 AM et 101.9 FM
  • Géorgie, NOAA-Weather Radio 162,55 Mhz et 90.1 FM
  • Alabama, NOAA-Weather Radio 162,55 Mhz et 91.3 FM
  • Caroline du Sud, NOAA-Weather Radio 162,55 Mhz et 89.3 FM
  • Mississippi, 90.3 FM
  • Floride, 162,55 Mhz et 91.3 FM

Le site internet du National Hurricane Center (en anglais) pourra également être consulté.

La saison des tornades débute en mars et s’achève en juin et touche le Sud mais également le centre du pays. L’ensemble des États suivants est affecté par des tornades, qui peuvent s’avérer particulièrement violentes et meurtrières : Alabama, Arkansas, Caroline du nord, Caroline du sud, Dakota du nord, Dakota du sud, Floride, Géorgie, Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Kentucky, Louisiane, Minnesota, Mississippi, Missouri, Nebraska, Ohio, Oklahoma, Tennessee, Texas, Wisconsin.

Il convient d’être régulièrement à l’écoute de la radio ou de la télévision dès qu’une tornade est annoncée et de se conformer aux consignes de sécurité données par les autorités.

Les sites Internet des consulats généraux de France à Atlanta , Chicago , Miami , La Nouvelle-Orléans et Houston peuvent être consultés pour de plus amples informations.

Pour plus d’informations, consulter les sites en anglais :

  • The National Severe Storm Laboratory  ;
  • The US National Weather Service .

Feux de forêt

La Californie et dans une moindre mesure, les États de l’ouest américain, subissent tous les ans des feux de forêt de très grande ampleur. En raison de la sécheresse chronique, les départs de feu peuvent désormais avoir lieu toute l’année. De plus, les fumées dégagées par les feux de forêts ont un impact particulièrement négatif sur la santé. Il convient de se renseigner sur les conduites à tenir en cas d’incendie en prenant connaissance des informations des autorités américaines .

Risques sismiques

Les risques sismiques sont importants dans l’ouest des États-Unis (Alaska, Californie, Hawaï, Idaho, Montana, Nevada, Washington, Wyoming). En particulier, de nombreux séismes frappent chaque année l’Alaska, la Californie et Hawaï avec, pour la plupart, peu voire pas de dégâts. Certains séismes, même éloignés, peuvent en outre s’accompagner de tsunamis en zone côtière. Avant de voyager et pendant son séjour, il est impératif de se tenir informé et de consulter les instructions à suivre en cas de séisme, qui sont disponibles notamment dans les chambres d’hôtels ou sur des sites comme celui du gouvernement américain (en français) ou de l’U.S. Geological Survey (en anglais) et de prendre connaissance des recommandations d’usage.

Risque volcanique

Des volcans sont actifs sur la côte du Pacifique. L’USGS ( U.S. Geological Survey (en anglais) tient à jour une liste des volcans actifs.

Inondations et crues

Le territoire américain est également soumis à des inondations ("floods") et inondations subites ( flash floods ). Elles peuvent être la conséquence de tempêtes tropicales ou d’ouragans, notamment en Floride.

En raison de fortes crues en Alaska à partir de la mi-mai (et qui peuvent se produire jusqu’à la fin du mois d’août), les activités en eau vive dans les rivières de cet État (pêche, rafting, etc.) présentent un danger (noyades fréquentes). Quel que soit l’endroit, il est conseillé aux voyageurs de se renseigner localement avant de se livrer à ces activités. Pour plus d’informations (en anglais).

Zones de vigilance

Les États-Unis d’Amérique sont parmi les pays plus sûrs. Certaines situations particulières et quelques conseils de prudence doivent toutefois être rappelés : dans les principales agglomérations, il convient de suivre quelques règles élémentaires de sécurité et de se renseigner sur les quartiers à éviter, ceux où il est possible de se déplacer à pied, ainsi que les heures au-delà desquelles une vigilance particulière s’impose. Une hausse des vols de véhicules en marche avec violences et menaces, parfois à l’aide d’une arme (« car-jackings »), est constatée dans la plupart des grandes villes américaines.

  • Boston  : comme dans l’ensemble du territoire, le risque de violence lié aux armes à feu et à la criminalité existe dans certains secteurs localisés. Par conséquent, il est recommandé d’éviter de circuler seul, à pied et de nuit, dans certaines parties de Dorchester, Mattapan et Roxbury. Il convient par ailleurs d’être vigilant lors des grandes manifestations et dans certains quartiers touristiques, tels que le North End, Chinatown et Fenway, en raison des risques de criminalité ordinaire (vols, agressions, etc.).
  • New-York  : La petite et moyenne délinquance ainsi que les agressions dans le métro augmentent sensiblement dans les quartiers touristiques de New-York comme à Times Square par exemple. NB : les touristes de passage constituent de surcroit une cible privilégiée des revendeurs de drogue auxquels ils procurent des produits stupéfiants altérés par la présence d’opioïdes (fentanyl, etc.) présentant un risque létal. Il convient de rester vigilant et de suivre les recommandations générales, particulièrement dans les lieux à forte densité de population propices aux vols et bousculades. De façon générale, éviter de circuler seul, à pied, de nuit dans les quartiers peu animés (certaines parties du Bronx en particulier) et les parcs (notamment Central Park).
  • Washington  : la capitale fédérale et les principales agglomérations de la circonscription présentent, comme toutes les grandes villes du monde, des risques en matière de criminalité ordinaire (vols, agressions, etc.), particulièrement la nuit, notamment les quartiers nord-est et sud-est de Washington, le nord de Philadelphie et le Sud et l’Est de Baltimore. A Pittsburg, il est recommandé d’éviter, la nuit, les quartiers de Northview Heights, East Hills et Strip District.

Zone centrale

  • Dans le Midwest, les villes les plus importantes (en particulier Chicago, Detroit, Milwaukee, Cleveland, Saint-Louis, Kansas City) sont régulièrement le théâtre d’une activité criminelle violente (vols, agressions, car-jacking), particulièrement la nuit. Il est recommandé de faire preuve de la vigilance requise et de se tenir à l’écart de toute altercation.
  • Par ailleurs, certains quartiers spécifiques de Chicago (dans le Sud et l’Ouest de la ville) et de Détroit sont touchés par une violence particulière liée à des trafics. Il est donc recommandé de s’informer à l’avance et de prendre des précautions spécifiques en cas de déplacement dans ces quartiers (éviter d’être seul, ne pas circuler à pied).
  • Houston  : il convient d’être vigilant lors de ses déplacements dans certains quartiers la nuit (Downtown, parties sud et est de Houston).
  • Atlanta  : être vigilant dans les zones isolées du centre-ville (downtown) après la fermeture des bureaux et privilégier les déplacements en taxi la nuit.
  • La Nouvelle-Orléans  : les zones touristiques font l’objet d’une surveillance des autorités mais il est toutefois recommandé de rester vigilant. De nombreux cas de vols à la tire sont rapportés, tout comme des agressions avec violence, dont de nombreux cas de carjacking. Il est déconseillé de se rendre seul à pied la nuit dans les quartiers éloignés des zones touristiques.
  • Floride  : des risques d’agression, liés à la petite délinquance, existent dans les zones touristiques de la région de Miami et notamment à Miami Beach. Il est donc recommandé de veiller à ses effets personnels. Il convient de rester vigilant si l’on doit se rendre dans les quartiers de Downtown Miami après la fermeture des bureaux. Compte tenu de la recrudescence des accidents de la route, la plus grande prudence est recommandée sur les routes de Floride. En outre, la pratique du vélo requiert, notamment la nuit, une vigilance accrue.

Alaska  : l’Alaska présente un taux de criminalité parmi les plus élevés des États-Unis. Bien que les crimes contre les biens représentent près de 80% des crimes dans l’État, le nombre d’agressions sexuelles y est très important.

San Francisco / Bay area  : bien que la criminalité soit plus faible dans le nord de la Californie que dans le reste de l’État, deux villes connaissent un taux de criminalité violente parmi les plus élevés du pays : Stockton et Oakland. Il convient d’être particulièrement vigilant. A San Francisco, il est vivement conseillé de ne strictement rien laisser dans les véhicules - même dans les coffres – en stationnement sur la voie publique : les bris de vitre pour voler des sacs laissés dans les véhicules sont particulièrement fréquents. Certaines rues, à proximité immédiate du centre-ville (quartier de Tenderloin et alentours de Civic Center) sont par ailleurs à éviter en famille en raison d’une présence très importante de consommateurs de drogue sur la voie publique.

Los Angeles  : certaines zones doivent être évitées, notamment les quartiers est, sud et sud-est tels Watts, Inglewood et Florence. Bien que, de manière générale, la criminalité soit en baisse, des vols de téléphones portables sont régulièrement signalés. Il est recommandé de garder ses effets personnels sous surveillance dans le centre-ville, les lieux touristiques (Hollywood, Santa Monica et Venice Beach) et les parcs d’attraction où des pickpockets sévissent régulièrement.

Îles Vierges américaines (USVI)

Des agressions en mer ayant été signalées dans la zone caribéenne aux alentours des Iles Vierges américaines, l’attention des navigateurs est appelée sur les risques de piraterie ou d’attaques dans cette zone. Ils sont appelés à la vigilance et à éviter de naviguer seuls.

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Recommandations générales

Les touristes sont appelés à se conformer scrupuleusement aux réglementations en vigueur.

Avec la police, il est impératif de ne pas faire de fausses déclarations, de ne pas élever la voix, et d’éviter les gestes brusques ou agressifs. En cas de litige, il convient d’alerter le Consulat général compétent pour la circonscription concernée.

Les vols de moyens de paiement et de documents d’identité sont plus fréquents dans les zones touristiques. Il est recommandé de déposer passeports et moyens de paiement en lieu sûr et de conserver sur soi une photocopie des premières pages du passeport et du document vert " visa waiver " remis par les services de l’immigration lors de l’entrée sur le territoire.

Il est recommandé de ne pas laisser de papiers d’identité, de moyens de paiement ou d’effets personnels dans les véhicules de location.

Activités sportives à risque

Aux États-Unis, la pratique des sports ou des activités physiques intenses est très répandue. Trek dans les montagnes ou les canyons, traversées de zones désertiques ou marécageuses, surf, ski en haute montagne, escalade de falaises, nautisme, sports en eau vive ont de nombreux spots que beaucoup de sportifs visitent chaque année. Avant d’entreprendre ce type d’activités, il est impératif de s’assurer que sa condition physique permet de réaliser l’activité souhaitée, en consultant son médecin avant son départ. Il convient également de disposer de l’équipement adéquat, dont la possession peut être obligatoire dans la législation locale. Enfin, il est nécessaire de prendre contact avec les guides ou les «  rangers  » spécialisés et de respecter à tout prix leurs consignes.

Risques liés aux baignades en mer

Sur l’ensemble des côtes, il est recommandé de privilégier les plages surveillées et de respecter les consignes des gardes côtes ou des surveillants de baignade.

Risques liés à la consommation d’opioïdes

Les opioïdes de synthèse, en particulier le fentanyl, sont la cause la plus courante des décès par overdose aux États-Unis (près de 200 par jour). Le fentanyl est 50 fois plus puissant que l’héroïne et 100 fois plus puissant que la morphine. Même consommés en très petite quantité, ces stupéfiants sont particulièrement dangereux et peuvent être fatals. Des drogues classiques comme la cocaïne, l’héroïne ou la morphine sont de plus en plus souvent coupées avec des opioïdes de synthèse de type fentanyl, qui augmentent l’accoutumance. Le fentanyl peut aussi être présent dans des médicaments contrefaits, tels que le Xanax ou l’oxycodone. Or, il n’est pas possible de détecter la présence d’opioïdes de synthèse à l’œil, au goût ni à l’odeur. En outre, un tranquillisant pour animaux du nom de xylazine est utilisé de plus en plus couramment comme stupéfiant, en particulier en association avec des opioïdes comme le fentanyl, et provoque de nombreux décès par overdose ainsi que des lésions corporelles irréversibles (ulcères, abcès et autres complications). En cas de besoin d’un analgésique, il convient de s’adresser à la pharmacie la plus proche et d’acheter un médicament homologué par la FDA. Il ne faut, en aucune circonstance, accepter d’ingérer une quelconque pilule si elle ne provient pas d’une boîte achetée en pharmacie par vos soins. En cas de symptômes d’une overdose (notamment pupilles contractées, assoupissement ou perte de conscience, difficultés à respirer, bruits d’étouffement, perte de tonicité, peau pale ou bleutée…), il faut appeler immédiatement le 911. En cas de surdose opioïde, notamment de fentanyl, le naloxone (nom commercial : Narcan) peut s’avérer efficace : autorisé à la vente sans ordonnance en pharmacie depuis fin mars 2023, il se présente sous la forme d’un spray nasal à administrer en cas de perte de conscience. Cependant, la consommation associée de fentanyl et de xylazine rend l’administration de naloxone inefficace, ce qui augmente encore le danger de la xylazine.

Mesures liées à la Covid-19

Depuis le 12 mai 2023, l’obligation de vaccination contre le Covid-19 est supprimée pour les voyageurs se rendant aux États-Unis, que ce soit par voie aérienne, terrestre ou maritime.

Formalités d’entrée et de séjour

Il est vivement recommandé de consulter régulièrement le site de l’ambassade des États-Unis en France et de contacter la compagnie aérienne afin de vérifier les mesures qu’elle adopte à son niveau.

En cas de doute sur sa situation, il est vivement conseillé de prendre l’attache des autorités consulaires américaines en France avant son départ, en écrivant à l’adresse suivante : ParisVisaInquiry chez state.gov.

Séjour sans visa

Le programme d’exemption de visa : visa waiver program (vwp).

Depuis le 1er avril 2016, seules les personnes titulaires d’un passeport électronique ou biométrique peuvent bénéficier du programme d’exemption de visa (VWP) qui permet aux ressortissants français d’accéder au territoire américain sans visa, mais avec une autorisation électronique de voyage (ESTA), soit en transit, soit pour un séjour touristique ou d’affaires de 90 jours maximum (s’entendant par la possibilité de signer des contrats, de passer des commandes, de participer à des séminaires ou de rencontrer des clients).

Les personnes titulaires d’autres passeports devront solliciter un visa auprès des autorités diplomatiques et consulaires américaines compétentes (cf. site de l’ambassade des États-Unis à Paris ).

NB  : le passeport d’urgence ne permet pas d’entrer aux États-Unis sans visa. Pour plus d’informations sur les types de passeport, il est recommandé de consulter le site Service-public.fr .

L’autorisation électronique de voyage : ESTA

Le ressortissant français qui se rend aux États-Unis par la voie aérienne, maritime ou terrestre et qui bénéficie du VWP doit obligatoirement solliciter, via Internet, une autorisation électronique de voyage avant le départ ( Electronic System for Travel Authorization - ESTA), sauf s’il voyage par avion privé ou par bateau privé, auquel cas il doit obligatoirement demander un visa : cf. infra.

L’ESTA peut être obtenue en répondant aux questions posées sur le site Internet (multilingue), seul site habilité par les autorités américaines et permettant un paiement en ligne par carte bancaire. Le formulaire est à renseigner en langue anglaise, mais les instructions sont disponibles en langue française.

La demande d’autorisation peut être déposée à tout moment avant le voyage. Le ministère américain de la sécurité intérieure ( Department of Homeland Security ) recommande cependant d’effectuer cette formalité au moins 72 heures avant le départ.

L’ESTA permet de voyager dans le cadre du VWP mais ne constitue pas un droit d’entrée sur le territoire américain, lequel reste accordé ou refusé à l’arrivée par l’officier d’immigration.

L’autorisation est valable 2 ans à compter de la date de délivrance, mais doit être renouvelée en cas de changement de situation (nom, prénom, sexe, nationalité, passeport, réponses différentes aux questions posées, etc.), ou si la date de validité du passeport est inférieure à ce délai de 2 ans. Pour tout nouveau voyage pendant la période de validité de l’autorisation, il conviendra de mettre à jour via Internet certaines informations (numéro de vol et adresse de destination) dans son dossier ESTA et bien évidemment de voyager avec le passeport déclaré sur le formulaire ESTA.

Exclusion du VWP de certaines catégories de voyageurs

Les voyageurs qui se rendent aux États-Unis par avion privé ou par bateau privé (yachts ou voiliers à destination de Porto Rico ou des îles vierges américaines notamment) ne peuvent bénéficier du régime de l’ESTA et doivent obligatoirement faire une demande de visa auprès d’un consulat américain avant d’entreprendre un voyage aux États-Unis, et ce, même s’ils bénéficient d’un ESTA précédemment approuvé, sous peine de voir celui-ci annulé par les agents de la police aux frontières (Customs and Border Protection) lors de l’entrée sur le sol américain, de se voir infliger une forte amende et, le cas échéant, de risquer la confiscation de leur navire.

Les voyageurs qui se sont rendus à Cuba depuis le 12 janvier 2021 ou qui désirent y voyager avant un séjour aux États-Unis ne peuvent pas bénéficier du régime de l’ESTA et doivent obligatoirement faire une demande de visa auprès d’un consulat américain avant d’entreprendre un voyage aux États-Unis, et ce, même s’ils bénéficient d’un ESTA précédemment approuvé, sous peine de voir celui-ci annulé par les agents de la police aux frontières ( Customs and Border Protection ) lors de l’entrée sur le sol américain, ou de faire l’objet une décision de refus d’embarquement. Pour plus d’informations (en anglais), consulter la FAQ sur le site de l’agence fédérale Customs and Border Protection .

Les voyageurs qui se sont rendus en Iran, Irak, Syrie, Libye, Somalie, Yémen ou au Soudan depuis le 1er mars 2011 et les personnes ayant la nationalité iranienne, irakienne, soudanaise ou syrienne ne peuvent pas bénéficier du régime d’exemption de visa. Ces personnes doivent solliciter un visa B1/B2 valable, selon les cas, plusieurs années auprès des autorités diplomatiques et consulaires américaines. Compte tenu des délais de délivrance, il est recommandé d’anticiper ces démarches qui peuvent prendre plusieurs semaines. Selon l’administration américaine, les personnes ayant besoin d’un visa en urgence pour un voyage d’affaires ou des raisons médicales ou humanitaires pourront bénéficier d’un traitement accéléré de leur demande de visa.

Une exception permanente pour les agents à temps plein des administrations d’État civiles ou militaires en mission officielle est mise en œuvre. Ces agents continuent de bénéficier de l’exemption de visa pour se rendre aux États-Unis. L’administration a par ailleurs défini cinq autres situations dans lesquelles les voyageurs s’étant rendus dans les quatre pays visés pourront éventuellement continuer à bénéficier de l’exemption de visa.

Ces situations concernent les déplacements :

  • en mission officielle au nom d’une organisation internationale, régionale ou infranationale ;
  • en mission officielle au nom d’une organisation humanitaire ;
  • en tant que journaliste ;
  • pour l’Iran, pour des raisons d’affaires légitimes, si le déplacement a eu lieu après le 14 juillet 2015 ;
  • pour l’Irak, pour des raisons d’affaires légitimes.

Pour ces situations, le maintien de l’exemption de visa sera décidé au cas par cas. Compte tenu des délais d’obtention de cette exemption, il est recommandé d’entreprendre les démarches pour obtenir les garanties nécessaires des services consulaires américains au moins deux mois en avance.

Selon les autorités américaines, les voyageurs ayant déclaré la nationalité d’un de ces sept pays et bénéficiant déjà d’une ESTA seront informés par courriel de sa révocation, et invités à solliciter un visa.

Il est fortement recommandé aux autres personnes concernées par la réforme qui envisagent un déplacement à court terme aux États-Unis d’effectuer dès que possible une demande de visa. Pour les personnes bénéficiant actuellement d’une ESTA, il est possible de vérifier son statut à cette adresse (multilingue).

Les voyageurs concernés par ces restrictions, envisageant un déplacement aux États-Unis à plus long terme sont invités à consulter, avant de réserver leur billet d’avion, le site Internet de l’ambassade des États-Unis pour se tenir informés des changements en cours.

Restrictions du VWP

Le moindre dépassement du délai de séjour autorisé au titre du VWP lors d’un voyage aux États-Unis entraîne le refoulement immédiat du territoire et, en général, l’interdiction d’entrer de nouveau sur le sol américain pour une durée pouvant être de plusieurs années. Un nouvel ESTA ne serait donc plus délivré. Les voyageurs ayant contrevenu à cette obligation et interdits d’ESTA devront demander un visa touristique s’ils souhaitent à nouveau se rendre aux États-Unis.

Il ne permet pas l’exercice d’une activité professionnelle (rémunérée ou non). En effet, tout Français souhaitant travailler doit être muni, au départ de France, d’un visa l’autorisant à occuper un emploi défini. Les services d’immigration américains font preuve d’une très grande vigilance en ce qui concerne l’application de la réglementation qui interdit d’exercer une activité professionnelle, rémunérée ou non. Il est donc vivement recommandé aux ressortissants français entrant aux États-Unis à des fins touristiques ou linguistiques d’éviter de se munir ou de transporter tout ce qui pourrait créer un malentendu ou un soupçon sur les motifs de leur séjour, et qui pourrait laisser penser qu’ils viennent dans un autre but que celui déclaré.

Le VWP ne permet en aucun cas de s’inscrire comme étudiant, sous peine de rétention administrative. Les questionnaires à remplir avant d’entrer sur le territoire américain doivent être renseignés avec précision.

Toute violation de la législation en vigueur expose son auteur à une expulsion et à une interdiction d’accès au territoire américain pendant plusieurs années.

Il ne permet pas de changement de statut sur place (exemple : obtention d’un visa pour poursuivre des études ou exercer une activité professionnelle).

Séjour avec visa

Un voyageur n’entrant pas strictement dans le cadre du VWP ou n’ayant pu obtenir l’ESTA doit solliciter un visa. Il est recommandé de déposer sa demande plusieurs mois avant la date de départ, compte tenu des délais de traitement.

Aux États-Unis, la famille pouvant accompagner un détenteur de visa s’entend uniquement comme le conjoint marié et les enfants célibataires. Le conjoint de fait, y compris pacsé, n’est pas reconnu par les services d’immigration américains et doit soit voyager dans le cadre du VWP dans les conditions mentionnées ci-dessus, soit faire une demande de visa qui sera traitée individuellement.

Les Français doivent donc obtenir un visa de la part des autorités consulaires américaines pour se rendre aux États-Unis :

  • pour un transit ou un séjour inférieur à 90 jours dès lors que l’on ne dispose pas du type de passeport exigé dans le cadre du VWP ;
  • pour un séjour d’une durée supérieure à 90 jours ;
  • pour des séjours dont l’objet n’est ni touristique ni d’affaires, mais correspond à l’exercice d’une activité professionnelle, d’un stage ou d’études.

NB  : une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux États-Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse induisant une menace pour la santé publique peut se voir refuser le visa.

Recommandations

Selon la loi américaine, la validité du passeport d’un ressortissant étranger doit couvrir une période de six mois au-delà de la date prévue pour son départ des États-Unis.

Cependant, les États-Unis ont signé des accords avec plusieurs pays, dont la France, aux termes desquels leurs ressortissants sont exempts de l’obligation des 6 mois et doivent uniquement présenter un passeport valide couvrant la durée de leur séjour aux États-Unis. Plus d’informations sur le site de l’ambassade des États-Unis à Paris . Toutefois pour éviter toute complication, il est conseillé, à titre de précaution, de disposer d’un passeport présentant une validité d’au moins 6 mois à la date prévue pour son départ des États-Unis, même pour les détenteurs de visa de longue durée en cours de validité : de fortes amendes ont déjà été constatées (supérieures à 500 USD).

Il convient de ne pas plaisanter avec les officiers de CBP ( Customs and Border Protection , service des douanes et de la protection des frontières) ou les policiers. Des propos, attitudes ou plaisanteries qui pourraient sembler anodins dans certains pays peuvent conduire aux États-Unis à l’arrestation immédiate et à des poursuites en justice.

Refus d’admission ou de visa

En cas de refus d’admission ou de visa, le Department of Homeland Security invite les voyageurs estimant avoir été injustement traités à introduire une réclamation en ligne sur le site du DHS (procédure TRIP : Travelers Redress Inquiry Program , en anglais).

Travail contre hébergement ou « Wwoofing »

Il n’est pas possible de se rendre aux États-Unis avec un Esta ou un visa touristique pour travailler contre un hébergement (faire du « wwoofing »). Même si cette activité n’est pas rémunérée, elle est malgré tout considérée comme un emploi et requiert par conséquent l’obtention d’un visa de travail. Exercer cette activité sans autorisation de travail expose à un refus d’admission par les services d’immigration américains et à un refus d’Esta pour des séjours ultérieurs.

Règlementation douanière

Les sommes supérieures à 10 000 USD doivent être déclarées à la douane.

La douane américaine est très vigilante sur les produits alimentaires : l’entrée avec des produits non stérilisés (tels que fromages ou charcuterie) des fruits ou des plantes vertes est rigoureusement interdite. En savoir plus sur le site Internet des Douanes américaines et du Ministère de l’Agriculture américain (USDA APHIS | Information for International Travelers).

Les contraintes liées à la possession d’un animal domestique étant rigoureuses, il est préférable de consulter l’ambassade des États-Unis d’Amérique avant tout projet de voyage ou de séjour accompagné d’un animal domestique. En savoir plus sur le site Internet du ministère américain de l’agriculture .

Plus d’informations sur le site Internet des douanes américaines .

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé.

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

L’infrastructure médicale est excellente aux États-Unis, mais d’un coût très élevé. Il n’existe pas de convention de sécurité sociale couvrant l’assurance maladie entre nos deux pays. En situation d’urgence, seule une ambulance assure une priorité lors de l’arrivée au service des urgences de l’hôpital (admission conditionnée à une garantie financière).

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux États-Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse se voit refuser le visa.

Une ordonnance française ne permet pas d’acheter des médicaments aux États-Unis. Il est donc conseillé de se constituer, le cas échéant, un stock suffisant des médicaments nécessaires et de conserver une copie de l’ordonnance correspondante. Le mieux est de prévoir un stock de médicaments plus important que le besoin relatif à la période de séjour.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques .

Vaccinations

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques.

Une recrudescence de cas de dengue a été décrite à Porto-Rico ; plusieurs cas ont aussi été signalés à Hawaï et en Floride. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour cette maladie. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-dessous).

Virus West Nile (VWN)

Des cas d’infection par le virus West Nile (VWN) ont été observés aux États-Unis. Cette maladie se transmet par les moustiques. La majorité des infections par les VWN restent bénignes mais des formes graves surviennent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifique contre ce virus. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-dessous).

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :

  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’ Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).

Les autorités locales de santé ont émis une alerte pour tout l’État de la Floride concernant la survenue de 4 cas de paludisme dans le comté de Sarasota. Il est vivement recommandé de prendre des précautions contre les moustiques, vecteurs de cette infection, en appliquant des produits répulsifs sur la peau et les vêtements, en portant des vêtements longs et couvrants, particulièrement au coucher du soleil et le soir, en installant des moustiquaires aux portes et fenêtres, et en détruisant les sites de reproduction des moustiques (éliminer les sites d’eaux stagnantes, traiter les piscines).

Pour d’avantage d’information, vous pouvez vous reporter aux consignes du Florida Department of Health .

Autres maladies

Des cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) ont été signalés aux États-Unis, notamment à partir du parc Yosemite. Les infections par hantavirus sont principalement contractées par inhalation de gouttelettes de salive ou d’urine en suspension dans l’air, ou de poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés. Il n’y a pas de prophylaxie pour cette pathologie dont les complications peuvent dans certains cas rares entraîner le décès. Il est recommandé, notamment aux campeurs et randonneurs, d’éviter l’intrusion des rongeurs dans les tentes ou autres hébergements et de les empêcher d’accéder à l’alimentation.

Des cas de peste ont été signalés chez des personnes ayant séjourné dans le parc Yosemite, en Californie. Selon les indications du service californien de santé publique, ces cas d’infection sont consécutifs à des contacts avec des rongeurs porteurs de puces. L’évolution épidémiologique, les mesures prises, les conseils et recommandations pour les visiteurs sont décrits en détail sur le site du California Departement of Public Health (site en anglais et en espagnol).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux roues, siège auto pour les enfants).

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson.
  • Institut Pasteur
  • Santé publique France
  • Centers for Disease Control and Prevention
  • Organisation mondiale de la Santé

Infrastructures routières

Le réseau routier est en général de bonne qualité, mais les routes secondaires peuvent parfois être impraticables ou dégradées en raison des intempéries.

Spécificité de la conduite américaine :

  • sur l’autoroute, il convient d’éviter les changements de files trop nombreux car les conducteurs peuvent doubler indistinctement par le côté gauche ou droit, contrairement aux règles de conduite généralement observées en France (doublement par la gauche). Il est aussi recommandé de ne pas faire d’excès de vitesse : la police est très présente sur terre et dans les airs (des avions vérifient la vitesse des véhicules) et tout excès de vitesse peut amener le contrevenant devant un juge ;
  • la priorité à droite n’existe pas aux carrefours en zone urbaine : il est recommandé de marquer un temps d’arrêt. Lorsque toutes les rues du carrefour ont un signal stop, la règle de priorité est celle de l’ordre d’arrivée des véhicules ;
  • il est conseillé de prêter attention aux feux rouges qui se trouvent au-dessus ou de l’autre côté des carrefours.

Lorsque le conducteur est suivi par une voiture de police qui met en marche ses signaux lumineux et sonores, il doit se ranger immédiatement sur le bas-côté et rester assis dans sa voiture, les mains sur le volant, en attendant l’officier de police. Il est important de se conformer aux injonctions de l’officier de police, de rester poli et coopératif.

En cas d’accident, il est préférable de prévenir la police. Le délit de fuite est sévèrement puni. Si un touriste est témoin d’un accident, il lui est conseillé de prévenir la police (911) et de ne pas secourir lui-même les blessés.

Transport aérien

L’attention des voyageurs est appelée sur les règlements très stricts à respecter en matière de sécurité. À l’enregistrement des bagages, comme à l’arrivée, au dédouanement, il convient de répondre avec sérieux et précision aux questions posées par les employés et d’éviter toute plaisanterie sur le contenu de vos bagages, de très sérieux ennuis avec les services de sécurité (pouvant aller jusqu’à l’incarcération) étant susceptibles de résulter de toute attitude prêtant à équivoque.

Les voyageurs doivent savoir que tant les compagnies aériennes que les autorités (américaines aussi bien qu’européennes) portent une attention de plus en plus vigilante aux incidents provoqués à bord de vols commerciaux par des passagers irascibles ou violents et appliquent une politique de « tolérance zéro ».

Les voyageurs doivent donc être conscients de la gravité de tels comportements et des suites pénales auxquelles ils s’exposent. Dès qu’il a connaissance d’un incident, le commandant de bord peut dérouter l’appareil sur l’aéroport le plus proche. Des exemples récents démontrent que les compagnies aériennes n’hésitent plus à appliquer cette procédure. Le passager en cause est immédiatement arrêté par la police (FBI) à sa descente d’avion et inculpé. Ces faits constituent en droit américain un crime (" felony ") ; ils relèvent des juridictions fédérales et sont passibles d’au moins un an de prison. Les frais occasionnés par le déroutement de l’appareil sont à la charge du passager.

Les mesures de sécurité prises par les transporteurs aériens, à la demande des autorités américaines, sont susceptibles d’allonger le temps nécessaire aux contrôles. Il est recommandé de prendre les dispositions nécessaires pour se rendre à l’aéroport suffisamment à l’avance.

Législation locale

Les textes applicables peuvent varier d’un État à l’autre, voire d’un comté ou d’une municipalité à l’autre : les voyageurs sont invités à se renseigner en conséquence. Les renseignements ci-après, de portée générale, ont vocation à être affinés en fonction des destinations.

La vente de tabac est interdite aux moins de 21 ans et l’acheteur peut être amené à prouver son âge. Il est interdit de fumer dans de nombreux lieux publics : transports en commun, bureaux, restaurants, parcs publics.

La consommation d’alcool, bière incluse, est interdite en public dans certains États (rue, véhicule, terrasses de café). Les bouteilles doivent être transportées dans un sac opaque. Détenir une bouteille de vin ou d’alcool ouverte dans un véhicule peut même être prohibé en certains lieux.

La vente d’alcool est interdite aux moins de 21 ans dans la plupart des États et l’acheteur peut être amené à prouver son âge en fournissant une pièce d’identité. Ne pas respecter l’âge légal et consommer de l’alcool, même une bière, peut exposer le contrevenant à des poursuites judiciaires. S’il consomme de surcroît sur la voie publique, cela constituera une double infraction : les risques d’être condamné – y compris à une peine de prison – sont réels.

La conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants ( driving under influence  : "DUI") est sévèrement réprimée dans tous les États américains (retrait du permis de conduire, lourde amende, peine de prison). Outre les peines requises qui peuvent, en cas d’homicide par imprudence, atteindre 25 ans de prison, les mises en liberté provisoire sont le plus souvent conditionnées au versement de cautions atteignant des sommes vertigineuses. Ces peines sont aggravées en cas de refus de se soumettre à un alcootest. Les taux d’alcoolémie autorisés varient selon les États (0,08 % dans 15 États et 0,10 % dans 33 États).

Stupéfiants

Les autorités américaines sont extrêmement vigilantes. Même en très petite quantité, la possession de stupéfiants est passible d’arrestation et d’incarcération (risque d’emprisonnement de plusieurs mois), puis d’expulsion, assortie de l’interdiction de pénétrer sur le territoire américain pendant plusieurs années, voire définitivement et en tous cas, muni d’un visa et plus d’un simple Esta. Dans tous les cas, des frais d’avocats et des amendes de plusieurs milliers de dollars sont à prévoir. Toute personne détenant des stupéfiants est passible de peines pouvant aller de 1 000 USD à 20 ans de prison (en fonction des quantités et des antécédents). Toute personne condamnée pour trafic de stupéfiants est passible de peines de prison (entre 20 ans et la perpétuité) et d’amendes pouvant atteindre 20 millions de dollars. Bien que, sous certaines conditions, des substances illégales au niveau fédéral soient autorisées dans certains États, leur transport - en particulier en avion - entre États ou leur consommation dans des propriétés de l’État fédéral – notamment les parcs nationaux - restent soumis à la loi fédérale et passibles des peines décrites ci-dessus.

Relations sexuelles

Le fait d’avoir ou de tenter d’avoir des relations sexuelles avec un mineur constitue une infraction sévèrement punie par la loi. La législation réprime sévèrement toute forme d’utilisation, d’encouragement, de persuasion ou de contrainte de mineurs dans la production et la diffusion d’images à caractère sexuel explicite, par des moyens traditionnels ou électroniques. Par ailleurs, la proposition de relations sexuelles tarifées fait tomber, selon la réglementation des États, son auteur et le ou la prostitué(e) concerné(e) sous le coup de la loi.

Châtiments corporels

Dans certains États, les lois peuvent s’avérer particulièrement strictes en matière de châtiments corporels envers les mineurs. Un tel acte, notamment en public, pourrait faire l’objet d’un signalement aux autorités locales et les personnes déclarées coupables de ce type d’agissements pourraient être soumises à des sanctions pénales conséquentes.

Us et coutumes

Les Américains étant généralement très respectueux de la loi, le même respect est attendu des touristes qui sont appelés à se conformer scrupuleusement aux réglementations en vigueur.

Avec la police, il est impératif de ne pas faire de fausses déclarations, de ne pas élever la voix, et d’éviter les gestes brusques ou agressifs. En cas de litige, il convient d’alerter le consulat général de France compétent pour la circonscription concernée.

Les Américains sont très tolérants en matière vestimentaire. Les enfants, bébés compris, doivent porter un maillot (changer un nourrisson ou allaiter en public peut choquer dans certains endroits).

Il est recommandé d’adopter une attitude réservée à l’égard des personnes du sexe opposé. Les plaintes pour harcèlement sexuel peuvent également être déposées contre les mineurs.

Dans de nombreux États, la détention d’armes à feu est autorisée et courante. Les visiteurs doivent donc, en toutes circonstances, garder leur calme et leur sang-froid.

Visa d’affaires

1) différents types de visas pour les voyageurs d’affaires, b1 voyage d’affaires – pas d’exercice d’une activité professionnelle ni d’installation aux états-unis.

Un visa B1 est exigé pour les ressortissants d’un pays non-bénéficiaire du Programme d’exemption de visa (la France bénéficie de ce programme) ou si la durée du voyage d’affaires excède 90 jours pour les bénéficiaires de ce programme. Le visa B1 n’autorise pas son titulaire à exercer une activité professionnelle aux États-Unis ; il permet cependant de négocier des contrats, de rencontrer des clients, de prendre des commandes, et d’assister ou de participer à des conférences/séminaires, expositions. Il est accordé pour une durée maximum de 10 ans. Les titulaires de visas B1 doivent quitter le territoire américain au plus tard à la date indiquée sur le tampon apposé sur le passeport par le Customs and Border Protection (CBP) le jour de leur entrée sur le sol américain (en général, 6 mois).

E1 / E2 Visa d’hommes d’affaires / d’investisseur – Installation possible, mais sans volonté d’immigrer

Le visa Treaty Trader (E1) ou Treaty Investor (E2) est réservé aux ressortissants d’un pays avec lequel les États-Unis ont un traité de commerce et de navigation, venant aux États-Unis pour réaliser des activités commerciales d’envergure, notamment le commerce de services ou de technologies, principalement entre les États-Unis et le pays du traité, ou pour développer et diriger les opérations d’une entreprise dans laquelle le ressortissant a investi, ou est en train d’investir un capital conséquent.

La validité du visa E1/E2 est de 25 mois renouvelable.

Le traité entre la France et les États-Unis est en vigueur depuis le 21 décembre 1960. La classification en tant que non-immigrant E1 permet aux ressortissants d’un pays signataire d’être admis aux États-Unis uniquement pour participer à des activités de commerce international pour leur propre compte. Le conjoint bénéficie d’un visa accompagnateur E4 qui ne l’autorise pas à travailler.

La classification en tant que non-immigrant E2 permet aux ressortissants d’un pays signataire d’être admis aux États-Unis pour des activités d’investissement d’un capital conséquent dans une entreprise américaine. Le conjoint bénéficie d’un visa accompagnateur E4 qui l’autorise à travailler.

2) Procédure pour faire une demande de visa aux États-Unis

  • A. Déterminer le type de visa nécessaire pour voyager aux États-Unis. Les informations sur les types de visa peuvent être trouvées sur le site du Département d’État (en anglais).
  • B. Remplir le formulaire de demande de visa (DS-160) en ligne. Le DS-160 est un formulaire en ligne du gouvernement des États-Unis et peut être rempli uniquement en ligne (en anglais). Chaque demandeur doit remplir ce formulaire avant d’utiliser tout service sur ce site Web.
  • 1- Créer un compte utilisateur
  • 2- Entrer le numéro de confirmation DS-160 pour chaque demandeur effectuant une demande de visa
  • 3- Terminer le processus de retour des documents
  • 4- Payer les frais de demande de visa non-immigrant (MRV)
  • 5- Fixer un rendez-vous avec la Section consulaire
  • D. Assister à l’entretien à la Section consulaire. Certains demandeurs peuvent être dispensés de se présenter en personne
  • E. Après l’entretien de la Section consulaire, consulter ce site Web pour voir le statut du visa et les informations de livraison.

3) Délai d’obtention

Le délai pour traiter la demande de visa peut varier en fonction de la nature de la demande de visa et du temps de vérification nécessaire.

La procédure comporte 3 étapes :

  • le délai d’obtention d’un rendez-vous ;
  • le délai de traitement par le service des visas (délai après que la décision a été prise par un agent consulaire de délivrer le visa) ;
  • le délai de traitement administratif : la plupart des démarches liées au traitement administratif sont réglées dans les 60 jours suivant l’entretien du demandeur. Certaines demandes de visa requièrent un traitement administratif supplémentaire, qui entraîne un délai additionnel après l’entretien du demandeur de visa par un agent consulaire. Les candidats sont informés de cette situation au moment de l’entretien au bureau consulaire.

4) Sites utiles

  • Ambassade américaine à Paris
  • ESTA - Autorisation électronique de voyage (Electronic System for Travel Authorization) (multilingue)
  • Site des affaires consulaires du Département d’État américain (en anglais)
  • Pour toutes les qualifications VWP
  • Service des douanes (en anglais)
  • U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS) (en anglais et en espagnol)
  • Liste des pays participants au traité de commerce (en anglais)

Réseau de communication

La quasi-totalité du pays est couverte par des réseaux de téléphonie mobile de haut débit et les réseaux internet sont d’excellente qualité.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques États-Unis .

Contacts utiles

Service économique.

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor . Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique régional de Washington – États-Unis Adresse : 4101 Reservoir Road NW - Washington, DC 20007 - États-Unis Tél. : +1 202 944 6000 Télécopie : +1 202 944 6336 Courriel : washington chez dgtresor.gouv.fr Site internet

New York : +1 212 432 18 20 afny chez dgtresor.gouv.fr

Consulter le blog du Service économique régional

Administrateur BM/FMI

Carte du réseau des acteurs des relations économiques aux Etats-Unis

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France Amérique du Nord

Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays , au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Courriel : cnccef chez cnccef.org

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères . Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

French-American Chamber of Commerce (FACC)

Atout France

Site internet

Attaché douanier

Washington Tel : +1 20 29 44 63 75 Courriel : washington.douane chez dgtresor.gouv.fr

Les États-Unis et le FMI

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Updated 3/1/2024

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ADDITIONAL RESOURCES

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CDC: How to protect yourself & others

CDC: 2019 Novel Coronavirus

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